Historiquement, Poco s’est toujours positionné sur le créneau du meilleur rapport performances/prix possible. L’idée : vendre des smartphones puissants, mais abordables, non sans concessions. La photo n’a jamais vraiment été leur fort, notamment.
Pour ce cru 2022, Xiaomi a dégainé une nouvelle génération répondant au nom de Poco F4 GT. Sauf que cette fois-ci, ce modèle ne se positionne plus au cœur du milieu de gamme, mais dans le bas du haut de gamme compte tenu de son ticket d’entrée de 599 euros.
Place au test !
Fiche technique
Modèle | Xiaomi Poco F4 GT |
---|---|
Dimensions | 76,7 mm x 162,5 mm x 8,5 mm |
Interface constructeur | MIUI |
Taille de l’écran | 6,67 pouces |
Définition | 2400 x 1080 pixels |
Densité de pixels | 395 ppp |
Technologie | AMOLED |
SoC | Qualcomm Snapdragon 8 Gen 1 |
Puce graphique | Adreno 730 |
Stockage interne | 128 Go, 256 Go |
Appareil photo (dorsal) |
Capteur 1 : 64 Mp Capteur 2 : 8 Mp Capteur 3 : 2 Mp |
Capteur photo frontal | 20 Mp |
Définition enregistrement vidéo | 4K |
Wi-fi | Wi-Fi 6E |
Bluetooth | 5.2 |
5G | Oui |
NFC | Oui |
Capteur d’empreintes | Oui |
Type de connecteur | USB Type-C |
Capacité de la batterie | 4700 mAh |
Poids | 210 g |
Couleurs | Noir, Argent, Jaune |
Prix | 299 € |
Fiche produit |
Ce test a été réalisé à partir d’un modèle prêté par la marque.
Design
Xiaomi ne fait pas dans la demi-mesure et le raffinement. Le Poco F4 GT est un téléphone imposant de par ses dimensions (162,5 x 76,7 x 8,5 mm), son écran de 6,67 pouces et son poids de 210 grammes. Nous ne le répéterons jamais assez : si vous préférez les appareils compacts, passez votre chemin.
Pour les plus curieux, se rendre dans un magasin et prendre en main la bête peut aussi être une alternative pour se faire son propre avis. Surtout que la marque chinoise joue la carte d’un design agressif relativement clivant : son dos est paré de motifs triangulaires, d’un liseré vertical et d’un flash en forme d’éclair pour incarner ce sentiment de puissance.
Ce Poco F4 GT affiche des codes esthétiques assumés et relatifs au gaming. Les multiples traces de doigts auraient néanmoins pu être évitées, tant elles pullulent sur la façade arrière. Bien qu’une coque vient généralement pallier cette petite anomalie visuelle. Mais c’est toujours bon à savoir.
Aussi, les tranches latérales ne font rien comme les autres : sur la droite, le bouton d’alimentation se situe au centre, à bonne distance pour tomber parfaitement sous votre pouce. De part et d’autre, un petit loquet sert à extraire deux gâchettes situées aux extrémités de la tranche. Nous reviendrons dessus ultérieurement.
La tranche gauche se veut plus traditionnelle : vous trouverez les boutons de volume et l’emplacement pour la carte SIM. Sachez que le poids du téléphone n’agresse pas pour autant votre paume de la main, grâce à des bords bien arrondis. Dans l’ensemble, la prise en main est correcte en prenant en compte son gabarit.
Au volet des protections, vous pouvez compter sur du Gorilla Glass Victus – l’une des meilleures à ce jour – pour parer les rayures et cassures au niveau de l’écran. La fiche technique ne mentionne aucune certification IP contre la poussière ou l’eau : à prix-là, c’est un vrai manque.
Écran
L’écran du Poco F4 GT fait partie des bons élèves, avec des spécifications haut de gamme et une calibration pertinente. 6,67 pouces, Full HD+ (2400 x 1080 pixels), taux de rafraîchissement non adaptatif de 120 Hz (pour apporter de la fluidité à l’usage), contrastes infinis grâce à l’OLED : voilà pour les principales caractéristiques à retenir.
Sur le ressenti, l’écran du téléphone apporte entière satisfaction pour regarder des vidéos YouTube ou jouer à des jeux.
Il est temps désormais de se plonger dans quelques données plus techniques mesurées avec notre sonde et le logiciel Calman de Portrait Displays. Pour ce faire, nous avons paramétré notre modèle d’essai sur le mode Saturé. Il existe également un mode Intense, qui ajuste les couleurs en fonction du contenu affiché.
Avec cette configuration, les espaces colorimétriques sRGB et DCI-P3 sont extrêmement bien couverts : 179 % et 120 %, respectivement. Autrement dit, ce Poco F4 GT affiche une belle palette de couleurs pour vos mirettes. Toujours agréable pour visionner du contenu ou jouer à des jeux vidéo.
Clou du spectacle : le Delta E Moyen, qui correspond à la fidélité des couleurs, se rapproche du score idéal de 3 avec un résultat de 3,25. C’est en revanche plus mitigé (mais toujours correct) pour la température des couleurs, qui s’élève à 7608 K et affichent donc des teintes légèrement bleutées. La luminosité maximale grimpe quant à elle à 637 cd/m², ce qui est satisfaisant.
Pour résumer : à 600 euros, ce Poco F4 GT jouit d’une dalle convaincante pour son tarif. Elle propose tout le bagage technique minimum auquel on peut s’attendre, et s’offre en bonus une calibration globalement juste en mode Saturé.
Logiciel
Le Poco F4 GT s’appuie sur une version de MIUI spécialement conçue pour la gamme Poco et se base dans notre cas sur MIUI 13, sous Android 12. Les petites différences comparées à un téléphone Xiaomi plus classique se situent au niveau de l’univers graphique.
Les icônes d’applications profitent d’un aspect plus pop et coloré, qui n’est pas déplaisant. Le système vous permet par ailleurs de télécharger des packs d’icônes sur le Play Store afin de modifier l’ambiance de votre interface.
Mine de rien, cette version de MIUI apporte une certaine granularité en matière de personnalisation : il est par exemple tout à fait possible de gérer la transparence de l’arrière-plan du tiroir d’applications. Le tiroir d’applications, justement, peut être organisé de manière structurée par catégorie d’applications (communication, divertissement, photographique, outils, etc.). Une option que vous pouvez désactiver. Dans ce cas, les apps les plus utilisées se rangent automatiquement en haut du tiroir.
Intervenir sur la taille des icônes d’applications ainsi que leur organisation sur votre interface (3, 4 ou 5 applications sur une rangée) est aussi une éventualité. Le Centre de contrôles est quant à lui toujours aussi pratique pour gérer vos paramètres rapides et la domotique.
Un soin tout particulier a été mis aux animations et à la fluidité de l’interface, qui n’ont rien à envier à certains concurrents.
Forcément, cette version de MIUI compose aussi avec les petits défauts de MIUI : l’antivirus qui s’active chaque fois que vous téléchargez une application est pénible, faire défiler la description des éléments du panneau des raccourcis n’est clairement pas pertinent. Aussi, mais il faut s’y habituer, l’agencement et le rangement des paramètres est un peu fouillis : pour une prise en main d’un néophyte, cela peut être difficile à s’y retrouver.
Vous n’aurez enfin aucun problème à lire des contenus HD sur vos plateformes SVOD préférées, puisque le téléphone prend en charge la certification L1 de Widevine.
Des gâchettes bien pensées
La particularité de ce Poco F4 GT réside dans ses gâchettes placées aux extrémités de la tranche droite. Deux sliders permettent de les extraire ou de les enfouir dans leur emplacement prévu à cet effet. Vous prendrez un malin plaisir à passer une partie de votre temps à jouer avec les sliders, qui offrent un touché agréable, avec un niveau de résistance juste et équilibré.
Ces gâchettes ont plusieurs cordes à leur arc. Elles peuvent prendre en charge des raccourcis : deux appuis pour activer le flash ou un appui long pour lancer l’application appareil photo par exemple. C’est toujours pratique et utile si vous souhaitez lancer votre flash sans allumer votre téléphone.
En tout, vous pouvez donc configurer quatre actions. Leur attribuer un élément sonore (balle, épée, moteur, futuriste) et une couleur qui se déclenche à chaque appui fait aussi partie des fonctionnalités proposées. C’est amusant au début, peut-être moins après plusieurs jours.
En jeu, les gâchettes peuvent jouer un rôle central dans votre expérience. Vous pouvez en effet les configurer en pleine partie de Genshin Impact par exemple : un curseur virtuel pour chaque gâchette doit être placé sur l’écran pour l’attribuer à une action particulière. Une fois cette configuration enregistrée, l’appui sur l’une des gâchettes active l’action en question.
Cela a le mérite de rendre l’expérience plus immersive, ludique et surtout plus fun. Sur Call of Duty Mobile, la gâchette gauche m’a permis de viser, tandis que la gâchette droite déclenchait un tir. Vous avez ainsi l’impression d’avoir une petite manette entre vos mains. Vos skills semblent également décupler, avec une prise en main du gameplay facilitée grâce à ses gâchettes.
Audio
Le Poco F4 GT a droit à deux haut-parleurs, l’un placé sur la tranche inférieure, l’autre sur la tranche supérieure. Un fait relativement rare, qui a l’avantage d’apporter une véritable expérience stéréo grâce à une vraie spatialisation sonore lorsque le téléphone est tenu en mode paysage. Consommer des vidéos (Netflix, YouTube) en devient bien plus agréable pour vos oreilles.
Dans les jeux, cette spatialisation demeure également intéressante pour repérer la direction des bruits de pas d’un ennemi par exemple. Et dans l’ensemble, l’immersion est décuplée avec une expérience sonore de ce type.
Le système audio produit un rendu honorable, même à plein volume. Le tout ne grésille pas et jouit d’un son équilibré d’un haut-parleur à un autre. Les médiums sont quant à eux présents, a contrario des basses qui manquent clairement de profondeur.
Appareil photo
Les Poco ne traînent pas la meilleure des réputations en matière de qualité photo. Tentons donc d’analyser celles de ce Poco F4 GT, qui repose sur un triple capteur photo, dont voici la configuration :
- Capteur principal de 64 mégapixels (f/1,73) ;
- Ultra grand-angle de 8 mégapixels (f/2,2) ;
- Capteur macro de 2 mégapixels (f/2,4).
Capteur principal
Le capteur principal du Poco F4 GT offre des résultats très mitigés pour un smartphone vendu 600 euros, voire 700 euros dans sa configuration maximale. La toute première photo s’avère très sombre, avec de nombreuses zones bouchées malgré une luminosité ambiante très correcte. De manière générale, l’appareil force pour afficher des détails dans les zones végétales, mais le résultat est tout sauf naturel.
La gestion de la dynamique est quant à elle correcte, mais des voiles blancs ont tendance à s’inviter sur certaines zones (les arbres situés au second plan supérieur sur la photo n° 4, même chanson sur l’avant-dernier cliché). Lorsque le Poco F4 GT ne tombe pas dans ces travers, la colorimétrie des clichés est honnête et relativement authentique. Mais globalement, le piqué aurait mérité mieux.
Bref, ce Poco F4 GT n’est clairement pas un champion de la photographie au regard des résultats de son capteur principal, celui le plus utilisé par les utilisateurs. À ce prix-là, un certain Pixel 6 fait des petites merveilles.
Ultra grand-angle
Le capteur ultra-angle parvient à capturer bien plus de lumière… au détriment de la dynamique qui tourne au vinaigre. Sur plusieurs clichés, le ciel se retrouve complètement surexposé et gâche forcément le résultat obtenu. Globalement, une petite perte de détails et de netteté est observée, surtout au niveau des coins. Bref, un ultra grand-angle sans saveur.
De nuit
De nuit, le Poco F4 GT limite la casse et offre des clichés exploitables. Le téléphone force parfois légèrement pour afficher des détails, mais ne produit pas pour autant de bruit numérique trop marqué. Encore une fois, le Pixel 6 excelle dans cet exercice à un prix similaire.
Capteur macro
Le capteur macro, bien que l’on doute encore et toujours de son utilité sur un téléphone, offre des clichés corrects, mais sans plus. Disons que la concurrence fait souvent moins bien, mais que celui-ci n’est pas exceptionnel non plus.
Mode 64 mégapixels
Un piqué plus fin, des micros-contrastes qui disparaissent et une colorimétrie plus juste : le mode 64 mégapixels se comporte bien et remplit son travail.
Portrait et selfie
Même sur un sujet relativement simple, le mode portrait ne parvient pas à bien délimiter les cheveux de ma collègue Melinda : l’une des mèches de cheveux sur la droite est complètement coupée.
Pour les selfies, pensez à activer le mode HDR, qui n’est pas configuré par défaut. En extérieur avec du soleil, le téléphone peut parfois apposer un voile blanc sur l’arrière-plan. Résultat correct en intérieur, même si le piqué global aurait pu être plus poussé.
En vidéo, le Poco F4 GT est en mesure de filmer jusqu’à 4K à 60 FPS.
Performances
Le Poco F4 GT joue son va-tout sur les performances grâce à sa surpuissante puce Snapdragon 8 Gen 1, le processeur dernier cri de Qualcomm que l’on ne présente plus vraiment. Un SoC octocore gravé en 4 nm que l’on retrouve notamment sur des téléphones bien plus haut de gamme, à l’image de l’Oppo Find X5 Pro, du Xiaomi 12 Pro ou Realme GT 2 Pro. Notre modèle d’essai embarque aussi 12 Go de RAM et 256 Go de stockage.
Au petit jeu des benchmarks, pas de doute : le téléphone fait partie des meilleurs élèves et affiche des scores très élevés, que ce soit pour l’expérience dans sa globalité via AnTuTu ou la partie CPU (PC Mark) et GPU (GFX Bench). Bref, c’est une ici une bête de course que vous aurez entre vos mains, qui encaisse au passage tous les types d’usage.
Modèle | Xiaomi Poco F4 GT | Oppo Find X5 Pro | Xiaomi 12 Pro | Realme GT 2 Pro |
---|---|---|---|---|
AnTuTu 9 | 967292 | 855644 | 967591 | 967318 |
AnTuTu CPU | 213974 | 171555 | 219760 | 220264 |
AnTuTu GPU | 418248 | 436545 | 424956 | 417364 |
AnTuTu MEM | 168949 | 120533 | 164789 | 166765 |
AnTuTu UX | 166121 | 127011 | 158086 | 162925 |
PC Mark 3.0 | 12644 | 11416 | 12979 | 12563 |
3DMark Wild Life | 9653 | 9771 | 7129 | 9774 |
3DMark Wild Life framerate moyen | 58 FPS | 58.50 FPS | 43 FPS | 58.50 FPS |
GFXBench Aztec Vulkan/Metal high (onscreen / offscreen) | 61 / 43 FPS | 59 / 47 FPS | 58 / 44 FPS | 59 / 46 FPS |
GFXBench Car Chase (onscreen / offscreen) | 77 / 88 FPS | 60 / 95 FPS | 73 / 91 FPS | 60 / 92 FPS |
GFXBench Manhattan 3.0 (onscreen / offscreen) | 122 / 220 FPS | N/C | 121 / 233 FPS | 60 / 224 FPS |
Lecture / écriture séquentielle | 1827 / 1436 Mo/s | 1558 / 1216 Mo/s | 1827 / 1444 Mo/s | 1807 / 1248 Mo/s |
Lecture / écriture aléatoire | 81885 / 110291 IOPS | 74053 / 69400 IOPS | 79899 / 105473 IOPS | 83129 / 73682 IOPS |
Que ce soit pour du multitâches, de la navigation et bien évidemment des jeux vidéo gourmands en ressources, le Poco F4 GT se montre à la hauteur des attentes. Sur Fortnite, on peut tout de même remarquer quelques petites latences en qualité Epique, résolution 3D à 75 %, textures élevées et 60 FPS. En 30 FPS, le constat est le même.
C’est en somme sporadique et peu gênant pour l’expérience utilisateur. Le Top 1 est à votre portée. De son côté, Genshin Impact fonctionne parfaitement avec les paramètres de base : qualité « moyenne » mise par défaut, le tout en 30 FPS. En revanche, la qualité « élevée » a tendance à créer de petits ralentissements çà et là.
En temps normal, nous n’aurions peut-être pas chipoté. Mais avec un Snapdragon 8 Gen 1 et sur un smartphone orienté gaming, nous sommes en droit de nous attendre à une expérience parfaite. Par ailleurs, le mode 60 FPS semble être difficile à prendre en charge. Nous avons en effet testé le jeu sur un iPhone 12 équipé d’une puce A14 Bionic, avec les mêmes paramètres graphiques.
Résultats : Genshin Impact semble plus fluide sur l’iPhone 12. C’est du détail, mais les plus exigeants d’entre vous sont en droit de le savoir. Notons aussi la chauffe relativement marquée du téléphone pendant une session de jeu.
Autonomie
Le Poco F4 GT profite d’une batterie de 4700 mAh qui remplit son job, sans non plus le sublimer. En moyenne, son autonomie vous permet de tenir une petite journée et demie avec un usage modéré. Pour les plus gourmands d’entre vous, il faudra probablement passer par la case recharge avant même de tomber dans les bras de Morphée.
Notre protocole de test automatisé Smart Viser tend à confirmer ces impressions, après une simulation faisant chuter l’autonomie du téléphone de 100 à 10 % : l’appareil a tenu 10h30, ce qui le place assez bas dans le classement. À titre de comparaison, le Pixel 6 a tenu pour sa part 14h49 et le Poco F3 est à 14h43.
Du côté de la recharge, difficile de faire mieux : ce Poco F4 GT s’appuie sur une charge ultra rapide de 120 W. Avec, vous retrouverez un niveau de batterie décent en un rien de temps. En témoignent nos relevées réalisées pendant notre essai :
- 5 minutes : 34 %
- 10 minutes : 54 %
- 15 minutes : 71 %
- 20 minutes : 89 %
- 25 minutes : 100 %
Vous l’aurez remarqué, il ne lui faut que quinze petites minutes pour retrouver 71 % d’énergie. Cette petite prouesse n’est pas sans désagrément : le téléphone a tendance à chauffer. Et on ne le répétera jamais assez : les surchauffes sont les ennemies des batteries et de leur durabilité.
Réseau et communication
Le Poco F4 GT est paré pour le futur compte tenu de sa compatibilité avec le Bluetooth 5.2, le Wi-Fi 6E — soit les dernières normes en vigueur — et de toute évidence, la 5G. Ce modèle prend en charge toutes les bandes de fréquences françaises, sauf les bandes mmWave (n258 : 26 GHz), qui offrent un bien meilleur débit.
Du côté des appels, votre interlocuteur entendra parfaitement votre voix en environnement urbain. Sauf que le volume sonore de votre voix a tendance à être un poil trop élevé, au point de créer un léger grésillement — qui n’est pas rédhibitoire pour autant.
Le téléphone gomme globalement bien les nuisances sonores ambiantes, mais n’arrive pas à filtrer les bruits succincts tels que les klaxons ou des bribes de conversations de passants. En cas de météo venteuse, le Poco F4 GT maîtrise son sujet et ne rend pas l’expérience trop désagréable.
Pour les aficionados des titres de transport dématérialisés et des paiements sans contact, une puce NFC est au menu du jour. Et si vous souhaitez swticher d’un numéro personnel à un numéro professionnel, le double emplacement pour carte SIM est là pour vous servir. Aucune extension de stockage n’est possible.
Prix et disponibilité
Le Xiaomi Poco F4 GT est disponible au prix de 599,90 euros en configuration 8 + 128 Go de stockage ou 699,90 euros en version 12 + 256 Go de stockage. Trois coloris au choix : Argent sidéral, Jaune POCO et Noir absolu.
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