Test du Poco F6 de Xiaomi : la puissance d’un colosse à un prix maîtrisé

Smartphones • 2024

Les Poco F6 et F6 Pro de Xiaomi ont pour ambition de concurrencer les produits haut de gamme tout en conservant un prix relativement abordable. Très bien, mais cela donne quoi dans la vraie vie ? Afin de le savoir, nous avons vécu avec — et passé au banc d’essais — le Poco F6. Tient-il véritablement ses promesses ? C’est une excellente question et on vous remercie de l’avoir posée !
Xiaomi Poco F6 // Source : Chloé Pertuis pour Frandroid
Xiaomi Poco F6 // Source : Chloé Pertuis pour Frandroid

En bref
Xiaomi Poco F6

8 /10
Points positifs du Xiaomi Poco F6
  • Performances de pointe pour ce prix
  • Finition en polycarbonate intéressante
  • Bel écran en mode "vif"
  • Chargeur 90 Watts fourni
Points négatifs du Xiaomi Poco F6
  • Des bloatwares
  • Seulement IP64
  • Ultra grand-angle pas très glorieux
 

Xiaomi Poco F6Fiche technique

Modèle Xiaomi Poco F6
Dimensions 74,5 mm x 160,5 mm x 8 mm
Interface constructeur HyperOS
Taille de l’écran 6,67 pouces
Définition 2712 x 1220 pixels
Densité de pixels 446 ppp
Technologie AMOLED
SoC Qualcomm Snapdragon 8s Gen 3
Puce graphique Qualcomm Adreno 735
Stockage interne 256 Go, 512 Go
Appareil photo (dorsal) Capteur 1 : 50 Mp
Capteur 2 : 8 Mp
Capteur photo frontal 20 Mp
Wi-fi Wi-Fi 6E
Bluetooth 5.4
5G Oui
NFC Oui
Capteur d’empreintes Sous l’écran
Type de connecteur USB Type-C
Capacité de la batterie 5000 mAh
Poids 179 g
Couleurs Noir, Vert, Beige
Fiche produit

Xiaomi Poco F6Design : le charme discret du polycarbonate

Une chose est sûre : le F6 ne va pas révolutionner le design des smartphones. L’appareil bénéficie d’une construction soignée tout en ne pesant que 179 grammes. Normal : sa face arrière et le châssis sont faits de polycarbonate en lieu et place du verre et du métal généralement adoptés par la concurrence.

Xiaomi Poco F6 // Source : Chloé Pertuis pour Frandroid

Cela ne veut pas dire qu’il fait cheap, loin de là, puisqu’il faut vraiment l’examiner de près afin de s’en rendre compte. Détail agréable, le traitement satiné appliqué à la face arrière la rend quasiment insensible aux traces de doigts et autres salissures peuplant les poches.

La caméra dorsale prend la forme de trois excroissances circulaires : les deux plus grosses abritent les modules photographiques tandis que la troisième héberge… le flash. Franchement, on aurait préféré que ce dernier soit plus discret. Autre regret, la certification IP64 du F6 le garantit uniquement contre les poussières et les projections d’eau, mais pas contre une immersion accidentelle.

Xiaomi Poco F6 // Source : Chloé Pertuis pour Frandroid

Pas de grosse surprise en matière d’ergonomie : les touches mécaniques sont regroupées sur le flanc droit, le connecteur USB-C et le tiroir pour deux nano-SIM (pas de support eSIM) prennent place sur la face inférieure, juste à côté des perforations du haut-parleur inférieur. On retrouve ces dernières en haut du smartphone, accompagnées d’un microphone et d’un antique port infrarouge. Pourquoi pas.

Un lecteur d’empreintes digitales prend place sous l’écran plutôt que sur la touche de mise sous tension. Bien qu’il soit placé un peu bas, il reste agréable à utiliser et s’avère fiable.

Agréable à prendre en main et à utiliser au quotidien, le Poco F6 a le charme discret des produits que l’on ne remarque pas vraiment. Certains n’aimeront pas… mais ce n’est pas notre cas.

Xiaomi Poco F6Écran : bien plus qu’honorable

L’affichage du Poco F6 est assuré par une dalle AMOLED de 6,67 ’’ de diagonale affichant 1220 x 2712 pixels et bénéficie d’une fréquence de rafraîchissement de 60 ou 120 Hz (choix manuel ou adaptation automatique).

Si l’on conserve les paramètres par défaut (Original Pro), l’image s’avère correcte, mais tire rapidement sur les teintes froides. Nos tests confirment cela puisque le logiciel CalMAN Ultimate de Portrait Displays et notre sonde colorimétrique mesurent une température de 7201 K (à rapprocher des 6500 K d’un écran correctement calibré).

Xiaomi Poco F6 // Source : Chloé Pertuis pour Frandroid

Le DeltaE moyen de 4,55 confirme la volonté du constructeur de booster les couleurs afin de les rendre plus flatteuses à l’œil. On peut y remédier en tripatouillant les réglages manuels et en choisissant le mode « vif ». Le DeltaE tombe alors à 2,85, soit une valeur nettement plus acceptable (on considère qu’un rendu réaliste a un DeltaE de 3). Évaluée à 1080 nits, la luminosité max mesurée est conforme à ce qu’annonce le constructeur (de 1000 à 1200 nits).

L’écran du Poco F6 s’avère agréable et fluide dans tous les cas de figure. Bien que l’on ait déjà vu mieux sur des produits plus chers, il s’avère tout à fait honorable et ne s’est jamais fait prendre en défaut tout au long de nos tests. Xiaomi a eu l’excellente idée de le protéger avec une feuille de verre Gorilla Victus de Corning et a su minimiser les fines bordures noires qui l’entourent.

Xiaomi Poco F6Performances : tout ce qu’il faut, là où il faut !

Le Poco F6 est construit autour d’un SoC Snapdragon 8s Gen 3, déclinaison allégée du SoC vedette de Qualcomm pour 2024.

Notre exemplaire de test embarque 12 Go de RAM et 512 Go de stockage UFS 4.0, non extensible. Xiaomi le propose en un modèle 8 Go + 256 Go afin d’en réduire le prix. Sans surprise, l’affichage est géré par le GPU Adreno 735 intégré au 8s Gen3.

Modèle Xiaomi Poco F6 Xiaomi Redmi Note 13 Pro Plus 5G Samsung Galaxy A55 Google Pixel 7
AnTuTu 10 1464888 736300 752242 N/C
AnTuTu 9 N/C N/C N/C 713948
AnTuTu CPU 377280 226617 246028 188925
AnTuTu GPU 497272 181721 174965 281639
AnTuTu MEM 323924 158551 151831 99164
AnTuTu UX 266412 169411 179418 144220
PC Mark 3.0 16219 11751 13709 10292
3DMark Wild Life N/C N/C N/C 6457
3DMark Wild Life framerate moyen N/C N/C N/C 39 FPS
3DMark Wild Life Extreme 3007 N/C 1003 1841
3DMark Wild Life Extreme framerate moyen 18 FPS N/C 6.01 FPS 11 FPS
GFXBench Aztec Vulkan/Metal high (onscreen / offscreen) N/C 26 / 9.6 FPS 26 / 18 FPS 48 / 33 FPS
GFXBench Car Chase (onscreen / offscreen) 73 / 103 FPS 30 / 43 FPS 31 / 37 FPS 61 / 63 FPS
GFXBench Manhattan 3.0 (onscreen / offscreen) 120 / 183 FPS 81 / 110 FPS 81 / 93 FPS 90 / 143 FPS
Geekbench 5 Single-core N/C N/C N/C 962
Geekbench 5 Multi-core N/C N/C N/C 2859
Geekbench 5 Compute N/C N/C N/C 4502
Geekbench 6 Single-core 1986 1118 1161 N/C
Geekbench 6 Multi-core 5031 2630 3462 N/C
Geekbench 6 Compute (Vulkan) N/C 3090 4151 N/C
Lecture / écriture séquentielle N/C 524.72 / 388.67 Mo/s N/C 1299 / 910 Mo/s
Lecture / écriture aléatoire N/C N/C N/C 50855 / 63915 IOPS
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Sélection réalisée d’après les prix actuels des téléphones sélectionnés.

Qualcomm décline généralement ses SoC haut de gamme en une version « plus » afin d’offrir des smartphones encore plus puissants (et donc vendus plus cher afin de dégager une marge supérieure). À notre connaissance, c’est la première fois que le constructeur décline son vaisseau amiral annuel en un modèle allégé.

À la réflexion, ce n’est guère surprenant : le 8 Gen 3 est un monstre de puissance dont les capacités ne sont pas souvent exploitées à fond. En sortir une version boostée sur la fin d’année n’aurait donc pas vraiment de sens.

Par contre, en proposer une déclinaison un peu moins riche permettrait de concevoir des smartphones puissants et plus abordables sans avoir à se coltiner un développement trop coûteux (brider une puce revient bien moins cher que d’augmenter ses performances). C’est exactement ce que propose le 8s Gen 3 en étant un peu moins performant que le 8 Gen 2 de 2023.

Xiaomi Poco F6 // Source : Chloé Pertuis pour Frandroid

Sur le papier, tout le monde y gagne : Qualcomm, bien sûr, en proposant un nouveau produit à moindre coût. Les constructeurs, qui pourront proposer des produits puissants leur revenant moins chers. Et enfin le consommateur qui devrait trouver son bonheur à prix moindre. Pas mal.

Pour être honnête, il faut tout de même préciser que la réalité est un peu moins idyllique pour Qualcomm, qui a tout de même pas mal planché afin d’adapter le GPU. Le résultat est-il au rendez-vous ?

Il l’est. Le Poco F6 dispose de toute la puissance brute nécessaire pour faire fonctionner les applications gourmandes en ressources (montage vidéo, réalité augmentée, retouche d’images) et les jeux 3D exigeants. Nous n’avons rencontré quasiment aucun ralentissement sur Call of Duty : Warzone, Genshin Impact ou Asphalt 9 : Legends, même au niveau de détails et aux framerates les plus élevés.

Nous n’avons pas non plus constaté de surchauffe alarmante en utilisation longue, démontrant ainsi le système de refroidissement LiquidCool 4.0 associé au 8 s Gen 3 tient bien la route.

Le Poco F6 est un produit aux performances plus que satisfaisantes pour les activités du quotidien, mais aussi pour jouer.

Xiaomi Poco F6Logiciel : trop de bloatwares…

Le Poco F6 est équipé d’Android 14 et d’HyperOS, la surcouche maison. Celle-ci reprend à son compte la philosophie de l’interface d’Android Stock tout en essayant de combler ses lacunes. Le résultat s’avère plutôt réussi. L’interface est fluide, simple à manipuler et offre de nombreuses fonctions utiles.

Citons pour l’exemple « second espace » qui crée une sorte de smartphone virtuel. On pourra y installer des applications sensibles et y stocker des données confidentielles en toute discrétion. Son accès s’effectue à l’aide de l’empreinte d’un doigt ou d’un code PIN différent.

Bon point aussi pour la gestion du multitâche au travers de fenêtres flottantes, que l’on peut minimiser dans un coin de l’écran. Elles participent efficacement à l’utilisation multi-applications. Autre bonne idée, la barre latérale de raccourcis se pare de fonctions spécifiques à l’app active (Game Turbo pour les jeux, par exemple).

On regrette en revanche qu’HyperOS soit envahi par une flopée de bloatwares. Nous avons dû en désinstaller manuellement plus d’une douzaine après le paramétrage initial. Cette pratique n’est certes pas propre à Xiaomi, mais elle s’avère véritablement énervante sur leurs produits. Et qu’on n’aille pas nous dire que cela permet de proposer des produits à bas prix puisqu’on les retrouve aussi sur les smartphones vendus plus de 1000 euros…

Précisons enfin que Xiaomi garantit la fourniture de 3 mises à jour majeures d’Android et 4 ans de patches de sécurité.

Fluide, agréable à utiliser et personnalisable, HyperOS serait parfait s’il n’était pas truffé de bloatwares. À cela près, on ne peut que le recommander !

Xiaomi Poco F6 Autonomie dans la moyenne, charge rapide

Le Poco F6 dispose d’une batterie de 5000 mAh qui devrait lui fournir une autonomie très correcte. Celle-ci a été mesurée à 10 heures et 49 minutes avec notre protocole de test automatisé et personnalisé, ViSer. Celui-ci simule l’utilisation active d’un smartphone (navigation sur le web, SMS, appels, vidéo, écoute de musique, téléchargements, etc.)

Xiaomi Poco F6 // Source : Chloé Pertuis pour Frandroid

Dans la vraie vie, le Poco F6 tient une journée en utilisation intensive, celle où l’on abuse un peu du streaming vidéo, du jeu 3D ou encore de la captation d’images. Il atteint quasiment une journée et demie en utilisation traditionnelle (internet, e-mails, messageries instantanées, peu de jeu ou de streaming vidéo). Sans être extraordinaire, l’autonomie du Poco F6 est dans la bonne moyenne des smartphones de cette gamme de prix.

Xiaomi accompagne le smartphone d’un bloc d’alimentation compatible TurboCharge 90 Watts. 10 minutes suffisent pour passer de 0 à 25 % d’autonomie. On atteint 50 % en 20 minutes et 100 % en 51 minutes : peu de smartphones ayant ce positionnement tarifaire sont capables de charger aussi rapidement une telle batterie ! Même si c’était prévisible, on regrette un peu l’absence de compatibilité avec la recharge par induction.

Xiaomi Poco F6Photo : honorable en bonne luminosité, zoom à éviter.

La caméra dorsale du Poco F6 se compose de deux modules :

  • Principal : capteur Sony IMX882 de 50 Mpxl (taille 1/1,95 ’’ ; photosites 0,8 µm) ; objectif ouvrant à f/1,59 ; stabilisation optique
  • Ultra grand-angle : capteur Sony IMX355 de 8 Mpxl (taille 1/4 ’’ ; photosites 1,12 µm)

La caméra frontale est quant à elle constituée d’un capteur 20 Mpxl et d’un objectif ouvrant à f/2,2.

Xiaomi Poco F6 // Source : Chloé Pertuis pour Frandroid

Le moins que l’on puisse dire, c’est que le constructeur ne cherche pas à noyer l’acheteur potentiel avec les caractéristiques techniques des caméras… On fera donc avec ce qui est officiellement fourni.

Évacuons tout de suite le cas de la caméra frontale. Elle produit de jolies images en bonne luminosité, la qualité baissant avec proportionnellement à l’éclairage ambiant. On s’en servira essentiellement pour les appels vidéos ou la réalisation de selfies.

Le cas de la caméra dorsale est plus intéressant. En bonne ou moyenne luminosité, le module principal produit de belles images correctement définies. L’absence de zoom optique ne se fait pas trop sentir jusqu’à un facteur de grossissement de 2x, voire 4x si l’on n’est pas trop regardant sur les détails les plus fins de la scène.

Il faudra beaucoup d’indulgence pour apprécier les images shootées entre 6x et 10x, valeur maximale où la scène ressemble beaucoup plus à une œuvre pointilliste qu’à une photographie. Cela peut parfois dépanner, mais on évitera d’en abuser.

L’ultra grand-angle n’est pas très glorieux. En plus d’une mollesse inévitable du piqué sur les bords de l’image, on constate l’apparition d’aberrations chromatiques sur les zones contrastées (franges violettes).

Pas de miracle en faible éclairage ou en mode nuit. Les photos sont correctes avec le module principal et la qualité se détériore rapidement dès que l’on active le zoom numérique. L’ultra grand-angle conserve les mêmes défauts, avec en prime un bruitage des zones sombres un peu plus conséquent.

Le mode portrait fait du bon boulot © Marc Mitrani pour Frandroid

Le mode portrait effectue quant à lui un boulot honorable, y compris sur les sujets non humains. Là aussi, la qualité baisse en même temps que la luminosité de la scène. Bon point aussi pour les macrophotographies, étonnamment réussies malgré l’absence d’un mode spécifique.

Et la vidéo, dans tout cela ? Le Poco F6 autorise la captation en 4K 60 im/s maxi. Les clips obtenus sont globalement de bonne tenue tant qu’on ne joue pas trop avec le zoom, fatalement numérique. Xiaomi a eu la bonne idée de le limiter à 6x, valeur à laquelle un fourmillement apparaît à l’image même en pleine luminosité.

Sans être un cador en matière photographique, le Poco F6 autorise la réalisation de belles images tant que l’on reste sur le module principal et que l’on n’abuse pas trop du zoom.

Xiaomi Poco F6Prix et disponibilité : une bonne affaire

Le Poco F6 est disponible en version 8 Go + 256 Go au prix de 420 euros et en 12 Go + 512 Go pour 460 euros hors abonnement. Il est décliné en noir, titane et vert. En plus du chargeur rapide, Xiaomi fournit une coque de protection. Certains constructeurs sont plus généreux que d’autres… Compte tenu de son équipement et de ses performances, le Poco F6 bénéficie d’un positionnement tarifaire correct.

 

Notre avis sur Le Xiaomi Poco F6

Design
8
Son design n'est pas vraiment révolutionnaire, mais il est discret et de bon goût : ce n'est déjà pas si mal !
Écran / affichage
8
Dans ce segment de prix, l'écran du Poco F6 figure parmi les meilleurs du moment.
Performances
8
Le SoC Snapdragon 8s Gen 3 offre de bonnes performances pour un prix moindre, faisant du Poco F6 un produit polyvalent.
Logiciel
7
Android 14 et la surcouche HyperOS offrent un très bon niveau de prestation. Seul véritable regret, la présence de trop nombreux bloatwares.
Photo
7
Les images produites par le module principal sont très bonnes en forte ou moyenne luminosité. Malheureusement, l'ultra grand-angle n'est pas très glorieux et l'absence de téléobjectif se fait sentir dès que l'on passe le zoom 2x numérique
Autonomie
7
En tenant une journée avant de passer par la case recharge, l'autonomie reste dans la moyenne. On apprécie beaucoup la rapidité de charge (de 0 à 50% en 20 minutes) et la fourniture d'un bloc d'alimentation.
Note finale du test
8 /10
Le Poco F6 de Xiaomi est un produit séduisant sur bien des aspects. On apprécie la qualité de son écran, sa puissance de traitement élevée ainsi qu’un design discret, mais agréable. Son autonomie correcte lui permet d’accompagner son propriétaire au quotidien sans risquer la panne sèche. La technologie TurboCharge 90 Watts — via le bloc d’alimentation compatible fourni — autorise un chargement rapide (moins d’une heure pour passer de 0 à 100 %).

L’équipement photographique assure un service globalement correct. Les images réalisées avec le module principal sont de bonne tenue tant que l’on ne cherche pas trop à zoomer (pas de téléobjectif optique) et que l’on n’est pas trop regardant sur la qualité de l'ultra grand-angle. Rien de dramatique, surtout à ce niveau de prix.

Tout serait pour le mieux dans le meilleur des mondes si Xiaomi n’avait pas la détestable habitude de farcir ses appareils de bloatwares. On regrette aussi que l’appareil ne bénéficie que d’une certification d’étanchéité IP64 qui ne le protège pas en cas d’immersion accidentelle. À ces inconvénients près, le Poco F6 est un produit recommandable.

Points positifs du Xiaomi Poco F6

  • Performances de pointe pour ce prix

  • Finition en polycarbonate intéressante

  • Bel écran en mode "vif"

  • Chargeur 90 Watts fourni

Points négatifs du Xiaomi Poco F6

  • Des bloatwares

  • Seulement IP64

  • Ultra grand-angle pas très glorieux

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