La Xiaomi SU7, vous en avez entendu parler ? Cette voiture électrique fait un carton en Chine, avec plus de 320 000 ventes en 11 mois. Pour une première voiture, la marque chinoise semble avoir réussi son lancement.
Mais Lei Jun, le fondateur et CEO de Xiaomi, ne compte pas s’arrêter là. Dans une interview à CCTV, il a lâché quelques informations sur le lancement dans le monde : “Nous préparons notre arrivée à l’étranger au bon moment”. Oui, vous avez bien lu, Xiaomi Auto regarde déjà au-delà des frontières chinoises. Ce n’est pas une surprise, néanmoins on a quelques précisions sur les problématiques de Xiaomi. En effet, avant de conquérir le monde, il y a quelques détails à régler.
Régler les files d’attente avant de viser les étoiles
Avant de rêver à des routes internationales, Xiaomi a un défi à relever chez lui. “Avant de viser le monde, on règle les files d’attente”, a déclaré Lei Jun. Avec 180 000 SU7 livrés et encore 140 000 à 150 000 en attente, les clients chinois patientent parfois 6 à 7 mois. Pas idéal. Du coup, l’objectif numéro un, c’est d’accélérer la production. Plus de voitures qui sortent des usines, moins d’attente, et une clientèle satisfaite. Une fois ce casse-tête résolu, Lei Jun pourra se concentrer sur son vrai projet : l’expansion à l’étranger.
Et ça avance déjà bien. En février 2025, Xiaomi a livré plus de 20 000 SU7, un rythme qu’ils tiennent depuis cinq mois. “On doit d’abord maîtriser ça avant de partir ailleurs”, insiste-t-il.
Dans quels pays ?
Alors, comment Xiaomi compte s’y prendre pour débarquer chez nous ? “On étudie les marchés et les politiques à travers le monde”, explique Lei Jun. Pas question de foncer sans réfléchir. Chaque pays a ses propres règles : taxes, normes environnementales, concurrence locale… Bref, un vrai puzzle administratif. Mais Lei Jun est confiant : “Les marchés mondiaux nous attendent.” Avec le succès du SU7 et du SU7 Ultra – 10 000 ventes en trois jours, rien que ça – il a de quoi voir grand. Surtout avec la YU7, le SUV à moitié dévoilé de Xiaomi.
Pour aller plus loin
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Le secret de cette confiance ? Une marque qui gagne en crédibilité. “Ce succès montre que les marques nationales sont de plus en plus acceptées”, souligne-t-il. Exit les clichés sur le “made in China”. Xiaomi veut rivaliser avec les géants comme Tesla, Porsche ou Volkswagen, et ils ont les chiffres pour appuyer leurs ambitions.
Pour l’instant, pas de date précise pour voir des SU7 sur nos routes. “Au bon moment”, répète Lei Jun.
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