
Commençons par le commencement : Xiaomi n’a pas réinventé la roue avec ce modèle. Si vous avez déjà vu le Xiaomi 14, vous ne serez pas dépaysé. Le design reste dans la même lignée, avec un look soigné mais sans extravagance. Pourtant, sous cette apparence discrète, il y a des nouveautés qui font la différence, notamment grâce à l’intelligence artificielle et une batterie boostée.
Xiaomi 15Fiche technique
Modèle | Xiaomi 15 |
---|---|
Dimensions | 71,2 mm x 152,3 mm x 8,08 mm |
Interface constructeur | HyperOS |
Taille de l’écran | 6,36 pouces |
Définition | 2670 x 1200 pixels |
Densité de pixels | 460 ppp |
Technologie | OLED |
SoC | Qualcomm Snapdragon 8 Elite |
Puce graphique | Qualcomm Adreno 830 |
Stockage interne | 256, 512, 1024 Go |
Appareil photo (dorsal) |
Capteur 1 : 50 Capteur 2 : 50 Capteur 3 : 50 Mp |
Capteur photo frontal | 32 Mp |
Définition enregistrement vidéo | 8K@30fps |
Wi-fi | Wi-Fi 7 (be) |
Bluetooth | 5.4 |
5G | Oui |
NFC | Oui |
Capteur d’empreintes | Sous l’écran |
Type de connecteur | USB Type-C |
Capacité de la batterie | 5400 mAh |
Poids | 191 g |
Couleurs | Noir, Argent, Blanc, Violet, Vert |
Fiche produit |
L’exemplaire de test nous a été prêté par Xiaomi.
Xiaomi 15Design et ergonomie : un sans-faute
Côté look, le Xiaomi 15 ne fait pas dans le tape-à-l’œil, et c’est tant mieux. Avec ses 152,3 x 71,2 x 8,08 mm et ses 192 g, il tient super bien en main.

Car oui, le Xiaomi 15, c’est d’abord un plaisir à tenir en main. Les bords légèrement incurvés épousent parfaitement la paume, et cette finition tout mate – un vrai parti pris – donne une vibe premium et épurée qui change des coques brillantes qu’on voit partout.

Les bordures de l’écran sont ultra-fines, ce qui maximise la zone d’affichage. Bon, on est sur de l’aluminium pour les contours, pas du titane comme certains concurrents haut de gamme, mais franchement, ça reste solide avec d’excellentes finitions.

Le dos en verre mat (disponible en noir, blanc, vert ou argent liquide) résiste bien aux traces de doigts. Mention spéciale pour la version « liquid silver » : son effet 3D est carrément stylé, même si ça ne plaira pas à tout le monde. Personnellement, j’adore la version verte.

Le module photo arrière, signé Leica, est un carré imposant qui dépasse un peu. Certains le trouveront trop voyant, mais il a un avantage : il sert de repose-doigt naturel, ce qui stabilise la prise en main. Sur l’iPhone 16 Pro, le triple objectif est disposé en triangle, plus discret, mais moins pratique comme « grip ». Le S25, avec son alignement vertical, est encore plus minimaliste.

Côté boutons, tout est bien pensé sur le Xiaomi 15. Le volume et l’alimentation sont à droite, faciles d’accès, et la vibration est top : sèche, précise, puissante. On a bien le bouton d’accès à Gemini, bref, du classique qui fonctionne.

Vous noterez une protection Xiaomi Shield Glass, et une protection d’écran offerte (en plus d’une coque, c’est ça de moins à acheter). En prime, le téléphone bénéficie de la norme IP68 : aucun souci donc côté résistance à la poussière et à l’eau.
Côté déverrouillage, le lecteur d’empreintes à ultrasons fait le taf, et bien plus. Rapide, précis, il vous scanne le doigt sans te coller ce flash aveuglant des capteurs optiques old-school. Un détail, mais ça change l’expérience (surtout en pleine nuit). Positionné pile où il faut, il tombe sous le pouce naturellement. Clairement, ça marche bien.
Le Xiaomi 15 offre une sortie audio analogique par le biais de son port USB-C et inclut également une sortie vidéo (DisplayPort). Il peut être connecté à des écrans externes à l’aide d’un câble.
Ce design du Xiaomi 15 est une réussite. Ici, Xiaomi n’a pas pris de risque, il faut dire. Il n’a pas le prestige brut de l’iPhone 16 Pro, avec son titane, ni la finesse épurée du Galaxy S25, mais il se défend avec une ergonomie au poil et un look épuré, compact et soigné.
Xiaomi 15Ecran : une excellente luminosité, des couleurs fidèles
Sur le papier, l’écran de 6,36 pouces est plat (et ça, c’est mieux en main) en définition Full HD (2670 x 1200 pixels), LTPO (1-120 Hz) et très lumineux (3 200 nits en HDR). Les bordures sont très fines (1,38 mm) et le rapport écran/corps atteint 94 %. PWM élevé (3846 Hz) et échantillonnage tactile à 300 Hz.

D’ailleurs, l’écran du Xiaomi 15 passe à la vitesse supérieure avec sa dalle 12 bits, un cran au-dessus du Galaxy S25 qui est sur du 10 bits. Concrètement, ça signifie que vous avez droit à une palette de 68 milliards de couleurs possibles contre « seulement » 1 milliard pour le S25 – une différence énorme en termes de précision et de nuances. Avec en bonus une gestion 12 bits + 2 bits FRC (Frame Rate Control), le Xiaomi optimise encore la fluidité des dégradés, ce qui réduit les banding visibles pour offrir des transitions ultra-douces. Si vous êtes sensibles aux détails ou fans de contenus HDR, vous sentirez cette profondeur colorimétrique qui donne une vraie claque visuelle.
L’écran du Xiaomi 15 a de très bonnes performances, tant sur le plan technique que dans l’expérience visuelle.
Lors de nos mesures en mode « Vif (chaud) » (que nous vous conseillons, le plus fidèle), nous avons relevé un DeltaE moyen de 2,36 et un DeltaE maximal de 3,66, ce qui témoigne d’une excellente fidélité des couleurs, proche de la perfection perceptible (un DeltaE inférieur à 3 est généralement imperceptible à l’œil nu).
Caractéristiques | Valeurs |
DeltaE moyen | 2,36 |
DeltaE max | 3,66 |
Luminosité max. | 1 001 nits |
BT 709 | 142 % |
DCI-P3 | 95 % |
BT 2020 | 65 % |
DeltaE moyen (HDR) | 6,37 |
DeltaE max (HDR) | 10,22 |
Luminosité max. (HDR) | 3 170 nits |
La température des couleurs, mesurée à 6 685 K (ici, on vous conseille de régler en Chaud pour obtenir la meilleure mesure) est légèrement plus chaude que le standard de 6 500 K, elle offre des tons agréablement doux sans basculer dans une dominante trop marquée.
Avec une luminosité maximale de 1 001 nits en usage normal (pouvant grimper à 3 170 nits en pic en HDR), cet écran assure une lisibilité impeccable, même en plein soleil, et son contraste élevé renforce la profondeur des noirs et la vivacité des images.
En comparaison avec son prédécesseur, le Xiaomi 14, le Xiaomi 15 marque une nette progression. Le Xiaomi 14, testé en mode « Vif », affichait un DeltaE moyen de 3,34, un peu moins précis, et une luminosité maximale plus modeste de 1 200 nits en pic. La couverture colorimétrique reste proche (143 % BT.709 et 94 % DCI-P3 pour le 14, contre 142 % et 95 % pour le 15), mais le 15 améliore clairement la justesse des couleurs et pousse la luminosité à un niveau bien supérieur en conditions extrêmes.
Cette évolution reflète une optimisation notable de la dalle, probablement grâce à une meilleure gestion logicielle via HyperOS.
Face à la concurrence, comme le Samsung Galaxy S25, le Xiaomi 15 tient tête malgré un positionnement tarifaire légèrement plus élevé. Le Xiaomi 15 se démarque par sa fidélité des couleurs et sa luminosité exceptionnelle, un avantage pour les amateurs de multimédia ou ceux qui utilisent leur téléphone en extérieur.
Xiaomi 15Logiciel : HyperOS et… HyperAI
L’Android personnalisé de Xiaomi est et reste plutôt déroutant. Et tout le monde ne disposera pas de toutes les fonctionnalités supplémentaires et des applications préinstallées, et encore moins ne voudra les utiliser.
Après tout, qui peut le plus peut le moins, non ? En virant les applis inutiles et en désactivant quelques options, on obtient une interface carrément sympa, plus épurée et bien plus dans mes cordes. Bon, ça reste une question de goût et d’habitudes, alors à vous de voir ce qui vous plaît.
On peut dire qu’avec HyperOS 2, Xiaomi fait un sacré bond en avant et corrige une bonne partie des petits couacs qui traînaient dans la première version. Si vous avez connu les débuts d’HyperOS, vous serez agréablement surpris par cette mouture bien plus polie. Tout semble affiné, des interactions aux finitions : les animations sont fluides, réactives, et chaque geste – pincer, cliquer, swiper – donne une impression de maîtrise.
Un des trucs qui sort du lot, c’est ce dock latéral ingénieux. Vous swipez sur le côté, et bam, une barre d’apps s’ouvre pour lancer vos applications préférées dans des petites fenêtres flottantes. Que vous vouliez checker un message WhatsApp sans lâcher votre vidéo ou jongler entre deux tâches, ça fonctionne à merveille. Hyper pratique pour le multitasking, ce genre de détail montre que Xiaomi a vraiment pensé à comment vous simplifier la vie.
La gestion des gestes est un autre point fort qui mérite qu’on s’y attarde. Glissez vers le bas sur la gauche de l’écran, et vous avez vos notifications ; faites la même chose à droite, et hop, les réglages rapides s’affichent. C’est intuitif, bien pensé, et ça tombe sous les doigts naturellement une fois que vous avez pris le coup. Xiaomi a clairement bossé l’ergonomie pour que vous n’ayez pas à chercher midi à quatorze heures dans les menus.
Enfin, on sent une vraie volonté d’affiner l’expérience globale. Les animations, par exemple, ne sont plus là juste pour faire joli : elles accompagnent vos actions avec une cohérence qui rend le tout hyper satisfaisant. Que vous zoomiez sur une photo ou passiez d’une app à l’autre, tout réagit avec une précision chirurgicale. HyperOS 2 donne l’impression d’un logiciel mature, qui ne se contente pas de suivre la concurrence, mais qui impose son style. Vous risquez de vous surprendre à jouer avec juste pour le plaisir du geste.
Xiaomi s’engage à offrir quatre ans de mises à jour Android et six ans de correctifs de sécurité en bonus. Franchement, c’est pas mal, mais soyons honnêtes : Xiaomi devrait viser plus haut pour rattraper Samsung, Google et Apple. Quand on veut jouer dans la cour des grands, on ne se contente pas de suivre, on fait au moins aussi bien que les boss du game ! Quatre et six ans, c’est correct, mais un challenger doit taper plus fort pour impressionner.
HyperAI avec Gemini
Enfin, l’intelligence artificielle… et bien les outils d’intelligence artificielle se démarquent parmi les nouveautés de HyperAI (oui appelez-le comme ça).
Google intègre Gemini, un assistant qui offre des fonctionnalités comme l’édition de photos et la transcription audio avec une grande simplicité d’utilisation.

De son côté, Xiaomi complète ça avec l’écriture générative disponible dans toutes les applications, un interprète intégré pour des traductions simultanées en face-à-face ou pendant les appels, ainsi qu’une recherche IA au sein d’HyperOS. Cette dernière simplifie la navigation dans les paramètres en localisant rapidement des options spécifiques et permet même d’animer des photos statiques pour en faire des fonds d’écran dynamiques. J’ai trouvé cette dernière option très sympa d’ailleurs.
En résumé, l’ensemble est riche et bien pensé, offrant une expérience complète et fluide pour les utilisateurs en quête de polyvalence.
Xiaomi 15Performances : ça chauffe un peu, mais ça va très vite
Pas de surprise, le Snapdragon 8 Elite fait des étincelles. Couplé à 12 Go de RAM et 256 ou 512 Go de stockage (non extensible), ce processeur est une bête de course. Jeux gourmands, multitâche, montage vidéo : rien ne lui résiste.
HyperOS 2 (basé sur Android 15) est fluide, le système est bien optimisé, on a vraiment cette impression de fluidité qui fait plaisir.
Côté benchmarks – ces tests qui mesurent la puissance brute –, le Xiaomi 15 cartonne. Les chiffres ne mentent pas, même si ce n’est forcément qu’une vérité.

Tout est parfait ? Alors, non. Dans certains tests, il a chauffé exagérément, mais ce sont des stress tests qui ne reflètent pas l’usage que vous en ferez. Cela pourrait potentiellement vous gênez dans des cas précis : une forte chaleur extérieure, un gros usage dans la durée (plus de 30 minutes)… et encore.
Parlons jeux, justement. Avec un processeur pareil et un GPU au top, le Xiaomi 15 fait tout bien tourner. On a testé une session d’une heure, et le téléphone a tenu en performances, elles ne sont pas écroulées au bout d’un certain temps, et la chauffe était contenue.
Côté performances, le Xiaomi 15 ne rigole pas : mais, comme vous l’avez constaté, ils ont clairement poussé l’enveloppe thermique un peu plus loin, ce qui permet à la bête de tenir des cadences élevées sans broncher et plus longtemps.
Là où certains smartphones calent sous la pression d’un jeu gourmand ou d’un multitâche intensif, le Xiaomi 15 encaisse grâce à une gestion thermique optimisée qui laisse le processeur exprimer tout son potentiel.
Résultat, vous profitez de meilleures performances brutes, que ce soit pour du gaming hardcore ou des applis qui demandent du muscle, mais le téléphone va chauffer un peu plus qu’un Galaxy S25. Un choix qui paye pour les power users parmi vous.
Xiaomi 15Photographie et vidéo : polyvalent avec la signature Leica
L’une des plus grandes différences entre le Xiaomi 15 et son grand frère phare, le 15 Ultra, c’est le capteur principal.
Même s’ils partagent tous les deux un objectif f/1.6 équivalent à 23 mm, le Xiaomi 15 se contente d’un capteur 1/1,31″, assez standard pour un smartphone, alors que le Xiaomi 15 Ultra voit les choses en grand avec un capteur de 1 pouce. Ça ne veut pas dire que le 15 est un mauvais élève – on y reviendra plus loin –, mais il ne joue pas dans la même cour que son grand frère, et son prix le rappelle bien.

Le Xiaomi 15 se limite à trois caméras, là où le 15 Ultra en aligne quatre. Bon, vu que pas mal de flagships haut de gamme chez la concurrence s’en sortent aussi avec « seulement » trois capteurs, c’est pas vraiment un défaut criant.
Vous avez un ultra grand-angle équivalent à 14 mm – f/2.2 et un téléobjectif avec un zoom 2,6x (équivalent 60 mm – f/2.0), un peu court sur pattes. Le 15 Ultra, lui, dégaine un zoom 3x (équivalent 70 mm) et même un 4,3x de 200 Mpx (équivalent 100 mm), ce qui montre où Xiaomi a taillé dans les coûts. Mais franchement, trois capteurs avec des optiques comme ça, ça reste solide.
Quand on ouvre l’application photo du Xiaomi 15, on découvre un monde à explorer. Elle regorge de modes différents selon ce que vous voulez faire, et ça peut sembler un peu intimidant au début. Mais pas de panique.
Par défaut, vous tombez sur le mode « Photo » dès que vous lancez l’appli. C’est le couteau suisse de la prise de vue : il gère plein de situations sans prise de tête. Vous avez accès aux trois objectifs (le principal, l’ultra grand-angle et le téléobjectif), plus des options de zoom numérique et de recadrage. Ce qui me plaît ? En tapant sur l’icône 1x, vous passez de 23 mm (la focale de base) à 28 mm ou 35 mm sans effort. Ça donne un côté pro, comme sur un vrai appareil photo (et comme l’iPhone), sans avoir à pincer l’écran.
Si vous voulez zoomer à l’ancienne, pas de souci : un petit pincement et hop, vous pouvez aller jusqu’à 60x en numérique. Mais soyons honnêtes, les sauts rapides à 5x ou 10x affichés à l’écran sont bien plus pratiques pour un usage quotidien. Le 60x, c’est inutile sur ce smartphone… enfin, peut-être pour lire du texte de très loin.
En mode standard, vous pouvez jouer avec des filtres numériques, choisir entre les styles « Leica Authentic » (pour des couleurs naturelles) ou « Leica Vibrant » (plus punchy), changer le format de l’image ou activer le flash. En faible lumière, le mode Nuit se déclenche tout seul pour sauver vos photos, mais si vous voulez le forcer, il est planqué dans l’onglet « Plus ». Simple et efficace.

Pour les fans de gros plans, direction le mode « Super macro » dans le menu déroulant. Attention, ici, pas de magie automatique : rapprocher le téléphone ne suffit pas à activer le macro, contrairement à d’autres modèles. Vous ne pourrez pas utiliser l’ultra grand-angle pour ça, mais franchement, le téléobjectif fait un meilleur boulot, donc c’est plutôt une bonne nouvelle.

Si vous aimez tout contrôler, le mode Pro est fait pour vous. Vitesse d’obturation, balance des blancs, ISO : vous touchez à tout comme un chef. Bonus, vous pouvez shooter en RAW, un format brut qui garde tous les détails pour les retoucher après. Et puis, il y a le mode « Fastshot », qui imite les vieux appareils télémétriques. C’est rapide (0,6 seconde pour déclencher), fun à tester, et parfait pour choper des instants volés dans la rue.
L’application propose aussi des extras sympas : Panorama pour les paysages, Supermoon pour jouer les astronautes, Time-lapse pour des vidéos accélérées… Il y a de quoi faire, sans se perdre dans des menus trop compliqués.
Pour les portraits, le mode dédié est un régal. Vous choisissez entre des focales (23 mm, 35 mm, 60 mm, 75 mm) et des effets de flou (bokeh) comme « tourbillonnant » ou « flou artistique ». Ça donne des photos avec un fond joliment estompé, parfait pour mettre en valeur vos sujets, qu’ils soient humains ou poilus.
Le mode vidéo, lui, va à l’essentiel. Vous jonglez entre différentes résolutions et fréquences d’images, et vous pouvez activer « ShootSteady » pour des vidéos stables. Petit bémol : avec cette option, vous êtes bloqué en Full HD, pas en 4K. Mais pour des clips du quotidien, ça reste nickel.
Maintenant, on passe à la pratique… Xiaomi fait des merveilles ces derniers temps, et le 15 ne déçoit pas. Même s’il n’a pas les caractéristiques folles du 15 Ultra, il assure pour son prix et sa catégorie. Les photos sont détaillées, pleines de vie, avec une plage dynamique (la capacité à gérer lumière et ombre) correcte, peu importe les conditions.


Globalement, les clichés sont top : riches en détails, colorés juste comme il faut, et cohérents entre les objectifs. Que vous shootiez en plein soleil ou à l’intérieur, le résultat tient la route, et ça fait plaisir à voir.


J’ai trouvé qu’il arrivait à produire des images nettes, surpassant souvent le Galaxy S25 et même l’iPhone 16 Pro dans ce domaine. Si vous photographiez des sujets en mouvement, comme un enfant qui court ou un toutou, vous apprécierez sa réactivité et sa gestion des flous, qui se montre redoutable. Cependant, il faut noter un petit bémol : la plage dynamique reste en retrait face au Galaxy S25, avec des couleurs parfois un poil exagérées, et les portraits manquent de cohérence selon les conditions d’éclairage.



Sans surprise, l’objectif principal (1x) est le roi, mais l’ultra grand-angle se débrouille bien aussi (et mieux que le Xiaomi 14). Le téléobjectif 2,6x est pratique, même si en zoomant fort et en regardant de près, on perd un peu en netteté. Sur un écran de téléphone, ça passe crème, mais ne vous amusez pas à zoomer dans les photos sur votre PC ensuite.



Le 5x numérique est nickel en bonne lumière, mais à 10x, ça commence à flancher – je le garderais pour les cas désespérés. Quant au 60x, c’est rigolo, mais presque inutilisable.
En mode portrait, c’est du bonheur… en fonction des clichés. J’ai eu quelques ratés, néanmoins, globalement, j’aime beaucoup.
Il me réserve une surprise qui rappelle ce que font les Pixel : un rendu distinctif, presque artistique, qui peut vous bluffer au premier abord. La séparation entre le sujet et l’arrière-plan est bien gérée, avec un flou d’arrière-plan naturel qui ne verse pas dans l’excès. Cela dit, cette belle promesse demande un éclairage stable pour vraiment briller, car les variations lumineuses peuvent vite perturber la cohérence des tons. Si vous aimez les portraits qui sortent du lot, vous pourriez être conquis, à condition de jongler un peu avec les conditions. Le flou d’arrière-plan est doux et pro, avec des options bokeh pour s’éclater.



La caméra selfie fait le taf, mais sans autofocus – pas choquant vu le prix. Les résultats sont corrects, sauf si vous activez le mode « Beauté » par défaut : là, ça vire au plastique, mieux vaut zapper.


Les macros avec le téléobjectif sont canons, surtout quand la lumière est bonne. Dommage que ça ne s’active pas tout seul, mais pour des gros plans bien pensés, c’est du lourd – bien mieux que beaucoup de milieux de gamme qui bidouillent avec l’ultra grand-angle.


En faible luminosité, le Xiaomi 15 tire son épingle du jeu et se place devant ses rivaux directs, le Galaxy S25 et l’iPhone 16 Pro. Grâce à un capteur plus grand, il capture davantage de lumière, ce qui se traduit par moins de bruit et des clichés bien plus exploitables, même dans des environnements sombres. Que vous soyez en soirée ou dans une ruelle mal éclairée, vous obtiendrez des résultats qui tiennent la route, là où d’autres commencent à patiner. Un vrai point fort.


L’ultra grand-angle galère un peu dans le noir complet, mais c’est normal à ce tarif. Le téléobjectif se débrouille, mais pour des souvenirs rapides, je resterais sur le 2x (recadrage du principal) qui fait mieux le job.
Pour la vidéo, le Xiaomi 15 assure une exposition solide, même dans des scènes complexes – un atout pour capturer vos moments sans trop réfléchir. En revanche, vous risquez de froncer les sourcils face à sa gestion de la balance des blancs, qui manque de constance. Si vous visez une cohérence irréprochable, il faudra souvent passer par une correction manuelle pour ajuster les teintes. Pas un dealbreaker, mais un détail qui pourrait agacer les vidéastes exigeants parmi vous.
Xiaomi 15Batterie solide et bonne charge rapide
L’autonomie du Xiaomi 15 se montrait prometteuse sur le papier, et elle n’a pas failli à mes attentes en pratique.
Avec ses 5 240 mAh, la batterie tient largement deux jours en usage modéré, sans trop solliciter les jeux ou le streaming. Cela dit, j’aurais préféré que Xiaomi conserve la capacité du modèle chinois, qui perd inexplicablement 140 mAh dans sa version internationale. Cette différence pourrait représenter quelques heures d’utilisation supplémentaires, un détail qui ne passe pas inaperçu… mais de toute façon, Xiaomi fait mieux que Samsung et Apple, malgré ça.
Lorsque le processeur est fortement sollicité, notamment avec des jeux gourmands, la batterie se vide à vue d’œil : entre 10 et 15 % par heure, selon l’intensité de l’activité. J’avais déjà noté une chauffe perceptible, mais elle reste suffisamment contenue pour ne pas gêner la prise en main.
Avec HyperOS, le Xiaomi 15 offre des options bienvenues pour gérer l’autonomie : limitation de la charge maximale pour préserver la batterie à long terme, divers modes d’optimisation pour équilibrer performances et endurance, et un mode haute performance qui exploite pleinement la puissance du Snapdragon 8 Elite. En veille, écran éteint, la consommation oscille entre 1 et 2 %, en fonction du nombre d’applications actives en arrière-plan.
Côté recharge, le Xiaomi 15 brille par sa polyvalence : charge sans fil rapide, charge sans fil inversée pour alimenter d’autres appareils, et charge filaire ultra-rapide. Lors de mes essais, j’ai atteint un pic de 77 W (contre les 90 W annoncés par Xiaomi, une différence probablement liée à l’utilisation d’un chargeur tiers, aucun n’étant inclus).
Voici les résultats observés :
- 5 minutes : 16 % de charge.
- 10 minutes : 25 % de charge.
- 20 minutes : 44 % de charge.
- 30 minutes : 67 % de charge.
- Charge complète : 57 minutes.
Je regrette seulement que le Xiaomi 15 ne soit pas compatible Qi2, avec les accessoires du style MagSafe. C’est dommage.
En somme, une autonomie solide et une recharge efficace, qui répondent aux besoins d’un usage quotidien tout en offrant des options pour les utilisateurs exigeants.
Xiaomi 15Réseau, audio et communication
Tout est OK pour la qualité des appels. Bien que certains bruits ambiants occasionnels puissent être perçus par votre interlocuteur, votre voix reste parfaitement audible, claire, et sans compression excessive qui pourrait la dénaturer.
En ce qui concerne la géolocalisation, le Xiaomi 15 s’est révélé d’une précision irréprochable pour indiquer ma position sur Google Maps, même dans les rues denses de Barcelone.
Les haut-parleurs sont puissants et précis. Rien à dire sur ça.
Quant à la connectivité, le Xiaomi 15 Ultra est bien entendu compatible avec le réseau 5G (mais aussi 5G SA ou 5G+). Avec une SIM Orange, j’ai pu accéder à Internet sans la moindre difficulté. À souligner également : cette génération prend en charge l’eSIM, super pour gérer plusieurs numéros ou opérateurs (et vos voyages à l’étranger).
Xiaomi 15Prix et disponibilité
Le Xiaomi 15 arrive avec des prix qui restent fidèles à l’ADN de la marque : offrir du haut de gamme à un tarif abordable. Proposé en quatre coloris – Noir, Blanc, Vert et Argent (ce dernier exclusif à Mi.com) –, il se décline en deux configurations distinctes.
La version de base, équipée de 12 Go de RAM et 256 Go de stockage, est proposée à 1 003 €, tandis que la version plus robuste, avec 12 Go de RAM et 512 Go de stockage, atteint 1 103 €, la couleur Argent étant réservée au site officiel de Xiaomi. Ces tarifs le positionnent clairement dans le segment premium.
Cela dit, il est fréquent de voir des réductions chez Xiaomi et ce segment de prix, alors mieux vaut ne pas se précipiter pour l’acheter au prix initial. Prenez le temps de vérifier les promotions et autres remises.
Parmi les concurrents, on retrouve principalement le Samsung Galaxy S25, le Honor Magic 7 Pro et le OnePlus 13, qui jouent dans la même cour.
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