Présenté lors du dernier salon IFA 2024 à Berlin, le Projector K3 de Yaber est un modèle que l’on ne peut pas qualifier de compact. À installer devant soi pour une petite image ou plutôt derrière un canapé pour un maximum de 200 pouces, la marque annonce une luminosité de 1600 Lumens depuis sa source LED, mais il reste limité à une définition de 1080p alors que les autres vidéoprojecteurs du marché, sauf modèles compacts, proposent de l’Ultra HD, soit 4 fois plus. Il veut compenser par un système audio relativement puissant pour un tel appareil comptant sur 2 haut-parleurs JBL orientés vers les côtés. Une version Projector K3 Pro est même vendue avec un caisson déporté.
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Les contenus sont directement accessibles via l’interface Google TV avec la certification Netflix et les autres plateformes de streaming. Proposé à un prix de 600 euros pour la version K3 et à 650 euros pour le K3 Pro avec caisson, nous avons voulu savoir ce qu’il valait vraiment au cours d’un test complet.
Yaber Projector K3Fiche technique
Modèle | Yaber Projector K3 |
---|---|
Dimensions | 323 mm x 154 mm x 290 mm |
Définition maximale | 1920 x 1080 pixels |
Taille de l’écran | 200 pouces |
Ports HDMI | 2 |
Nombre de haut-parleurs | 2 |
Puissance des haut-parleurs | 30 watts |
Sortie audio | Casques, Haut-parleurs |
Système d’exploitation (OS) | Google TV |
Assistant vocal | Amazon Alexa |
Fiche produit |
Le vidéoprojecteur Yaber Projector K3 testé nous a été prêté par la marque. Il a été testé en association avec un écran Lumene Movie Palace UHD Platinum 300C, un modèle conçu pour les vidéoprojecteurs. Les mesures ont été réalisées avec du matériel professionnel adapté et en face de l’écran (1,5 m de distance) afin de limiter les erreurs et de proposer des valeurs en accord avec ce que le spectateur peut réellement voir.
Yaber Projector K3Design, pas vraiment compact
Le vidéoprojecteur Yaber Projector K3 est une boîte rectangulaire avec des bords et des coins arrondis. Un design assez classique pour ce type d’appareil. Il n’y a pas vraiment d’originalité dans ses lignes. Le châssis est intégralement en plastique. Le K3 est décliné en noir ou en gris pâle avec des dimensions de 29 cm de large pour un peu plus de 32 cm de profondeur et 15,4 cm de hauteur, avec ses pieds. Le K3 pèse un peu plus de 5 kg.
Il est donc nettement plus imposant que le Hisense C1 ou le Dangbei Mars Pro 2, par exemple, mais ne joue pas non plus dans la même catégorie, ces deux vidéoprojecteurs étant bien plus chers (et plus performants).
À l’avant, il y a l’objectif qui est protégé par un cache. C’est une bonne idée de proposer ce type d’accessoire, car cela permet de limiter l’accumulation de poussière lorsque l’appareil n’est pas en service. Cela sert également à protéger l’objectif lors du transport. Cependant, il n’est pas accroché et il faut donc se souvenir d’où on l’a rangé si on en a besoin.
Chaque côté de l’optique est recouvert d’un tissu qui se prolonge sur la partie avant deux profils de l’appareil pour masquer les haut-parleurs.
Ensuite, sur la partie arrière des côtés, il y a de larges grilles continuant jusqu’au dos de l’appareil pour laisser la chaleur des composants s’échapper.
Sur le dessus, on peut voir le logo de la marque ainsi que quelques boutons pour contrôler sommairement le projecteur. On peut ainsi l’allumer ou l’éteindre, gérer le volume sonore, passer en mode silencieux et en mode haut-parleur Bluetooth. Un autre bouton pour revenir au mode TV aurait été bienvenu. Une zone NFC est également présente pour l’appairage instantané avec un appareil compatible, comme un smartphone, par exemple.
Sous le vidéoprojecteur, il y a encore de larges grilles pour la dissipation de la chaleur ainsi que 4 pieds reposant sur du caoutchouc. Un pied supplémentaire peut sortir d’environ 4 cm pour incliner l’appareil. Il n’y a aucun pas de vis pour fixer le projecteur à un support idoine. Dommage. On ne pourra donc pas l’installer la tête en bas, du moins pas facilement. Notez malgré tout que cette option est prévue dans les réglages de l’image de l’appareil.
Yaber Projector K3Connectiques
Toutes les connectiques sont regroupées à l’arrière du vidéoprojecteur. Il y a deux entrées HDMI 1.4, un port USB-A, une sortie audio casque jack 3,5 mm et un port Ethernet. On peut compter sur une connectivité Wi-Fi 6, pour de très hauts débits et du Bluetooth 5.0. Il y a donc là l’essentiel. Notez qu’aucune prise HDMI n’est compatible ARC, ce qui aurait permis le retour audio vers une barre de son ou un amplificateur, le cas échéant. Le fabricant préfère miser sur le système audio embarqué sur lequel nous reviendrons.
Le Yaber Projecteur K3 peut donc servir d’enceinte connectée si besoin.
Yaber Projector K3L’écran
Le vidéoprojecteur Yaber Projector K3 est livré sans écran. Cela laisse le choix pour écran, mais si le budget est limité, on peut aussi être tenté de l’installer sans écran (en se servant d’un mur comme surface de projection) et donc perdre le bénéfice (important) d’avoir une surface optimisée pour la projection. Comptez entre 500 et 2700 € environ pour des écrans de différentes tailles dont la surface profite d’un traitement spécifique.
Yaber Projector K3L’installation, rapide et efficace
À l’image des autres vidéoprojecteurs du marché, le K3 est doté d’un système d’optimisation de l’image automatique. Pour l’installer, il suffit de le placer en face du mur ou de l’écran afin d’obtenir la plus grande diagonale possible. Pas de lens shift ici pour décaler l’image. Pour compenser, si besoin, il y a des fonctions de correction automatique de l’image : Auto Keystone et Mise au point. Cela signifie que si vous bougez l’appareil, le trapèze et la netteté sont immédiatement réajustés.
Les résultats sont plutôt satisfaisants et l’appareil arrive à produire une image rectangulaire et nette sur toute sa surface d’affichage. Toutefois, il est possible d’ajuster le trapèze et l’autofocus manuellement si on n’est pas content des réglages proposés.
Une autre option peut être activée dans les paramètres : l’évitement intelligent des obstacles. Cela peut être utile si un tableau est accroché au mur par exemple. Dans ce cas, l’image est automatiquement décalée, au risque d’apparaître plus petite en rapport avec la surface de projection. Comme évoqué un peu plus haut, il y a 4 modes de projection : table avant, table arrière, plafond avant et plafond arrière. Dans ces deux derniers cas, l’image est alors retournée.
L’offset du projecteur est neutre, ce qui signifie que le point central de l’image projetée est au niveau de son optique. Sur une table basse, par exemple, il faut donc nécessairement l’incliner vers le haut. Le K3 dispose d’une fonction de zoom numérique. Par défaut, la taille maximale est proposée, mais il est possible de la réduire jusqu’à 50%.
Comme le Dangbei Mars Pro 2, le Projector K3 est capable d’offrir une image d’une diagonale de 200 pouces maximum. Son ratio est de 1.2:1. Installé à 1,5 m de notre écran, nous avons obtenu une image de 128 cm de base. Pour arriver à une 3 m de base, il a fallu installer le projecteur à une distance de 3,65 m par rapport à l’écran.
Nous n’avons pas réussi à activer l’option de coupure du faisceau lorsqu’une personne passe devant. Pourtant, il semble qu’une fonction dans les paramètres corresponde, mais il faut reconnaître qu’elle n’est pas vraiment bien traduite : Smart Entrée dans l’écran… Ce n’est d’ailleurs pas la seule. Dans ce même menu dédié aux réglages du projecteur, on a aussi droit à l’option « Reinitialization de la correction du Keystone »…
Yaber Projector K3Google TV et son lot d’applications dont Netflix
Le Projector K3 de Yaber est animé par le système Google TV. Contrairement aux autres modèles du genre, il est à noter que l’appareil peut également démarrer sur un menu propriétaire. On peut aussi sélectionner l’une des entrées HDMI pour le lancement. Ce menu propose plusieurs vignettes ainsi qu’un accès aux paramètres du projecteur. C’est d’ailleurs dans celui-ci qu’on peut régler la configuration de l’image et non pas dans ceux de Google TV.
Avec un fond d’écran que l’on peut changer, cette page d’accueil propose deux bandeaux. Le premier permet de sélectionner une source : TV (comprenez Google TV), HDMI, HDMI 2, Partage d’écran, Gestionnaire de fichiers et Document (en cas de projection d’une présentation, par exemple). Dans ce dernier cas, l’appareil fait appel à l’application WPS Office pour la lecture de fichiers. Depuis le gestionnaire de fichiers, il n’est malheureusement pas possible d’explorer le réseau local, mais seulement le contenu d’une clé USB. On devra alors passer par une application comme VLC, Plex ou Kodi par exemple pour les lire les documents multimédia partagés sur le réseau.
La fonction Partage d’écran permet d’afficher le contenu d’appareils mobiles comme un smartphone Android ou une tablette. Il faut que le projecteur et le dispositif source soient connectés au même réseau Wi-Fi.
Une application Yaber est disponible. Elle permet de diffuser en mode miroir, de transférer l’écran du projecteur vers celui du téléphone (original) ou d’utiliser ce dernier comme une télécommande. L’utilité ? Si vous devez vous absenter temporairement, vous ne ratez aucune miette du film !
Sur la deuxième ligne des vignettes du menu Yaber, on trouve plusieurs fonctions : Thème pour changer le fond d’écran, Paramètres, Economiseur d’écran, Mode silencieux, Bluetooth Speaker et Manuel de l’utilisateur. Notez également la possibilité de configurer le projecteur avec l’assistant vocal Alexa depuis l’icône correspondante, située tout en haut à droite de l’écran principal. Sinon, l’assistant Google est également de la partie, mais uniquement disponible lorsque la fonction Google TV est activée.
Les paramètres du Yaber K3 sont accessibles via un menu qui n’est pas entièrement (ou pas idéalement) traduit. Certaines options restent affichées en anglais, par exemple. Une mise à jour pourrait corriger cela facilement.
On a droit à un menu Réseau pour configurer la connectivité ainsi qu’un menu Bluetooth dédié à la liaison sans fil. Le menu Source permet de sélectionner la source qui s’affiche au démarrage ou de changer d’entrée.
Le menu Qualité de l’image permet de configurer l’image. Il y a un menu Mode de l’image, un autre pour régler la température de couleur et une section pour changer le niveau de la luminosité (de 1 à 100 par pas de 1). C’est aussi dans ce menu qu’on peut jouer sur le niveau du zoom numérique et sur le format de l’image. Concernant les modes d’image, on a le choix entre : Mode personnalisé, Mode Standard, Mode Vif, Mode Naturel, Mode Dynamique et Mode De mouvement (faut-il comprendre qu’il s’agit du mode Film ou du mode Sport ??). Dans le premier, on peut jouer sur différents réglages : Contraste, Saturation, Netteté, et Teinte.
Pour les autres modes, le seul paramètre que l’on peut changer c’est la température de couleur !! On oublie donc tous les autres paramètres pour calibrer un tant soit peu l’image et on doit faire avec les réglages d’usine. Ce modèle n’est donc vraiment pas l’ami des calibreurs ni même des personnes qui aiment plonger dans les paramètres pour optimiser l’image, le cas échéant.
Pour le son, il y a un menu spécifique qui permet de sélectionner entre les modes Personnalisé, Standard, Musique et Film.
Pour le reste (et le principal) du divertissement, c’est donc Google TV qui est à la manœuvre. On a droit à l’interface classique (sans les paramètres du vidéoprojecteur, qui sont uniquement disponibles au sein de l’interface propriétaire).
Si vous souhaitez en savoir plus, nous vous invitons à lire notre dossier complet consacré à toutes les fonctions et les options disponibles de Google TV.
Signalons que le parcours au sein de l’interface est relativement fluide, ce qui est toujours un bon point.
Yaber Projector K3L’image en mode subjectif, limitation d’une définition Full HD
Le Projector K3 de Yaber utilise une source LED avec une matrice DLP DMD limitée à une définition Full HD. Cela peut se comprendre au regard de son prix, inférieur à 600 euros, sans le caisson de basses, mais beaucoup moins par rapport à son gabarit. En effet, aujourd’hui, les vidéoprojecteurs qui proposent du Full HD 1080p sont particulièrement compacts à l’image des Xgimi MoGo 3 Pro, Dangbei Atom, Samsung The Freestyle, Nebula Capsule 3, BenQ GV50 et consorts. D’ailleurs, la marque propose le modèle T2, un vidéoprojecteur aux petites dimensions, Full HD aussi, dans son catalogue.
Heureusement, l’avantage du Projector K3 est d’offrir une luminosité plus importante que ces modèles. La marque annonce 1600 Lumens contre une moyenne de 400 à 500 Lumens pour les projecteurs compacts cités sauf pour le MoGo 3 Pro qui promet 1200 Lumens. Ces derniers sont, en outre, limités à une image de 120 pouces en diagonale (sauf pour le MoGo 3 Pro avec 180 pouces) contre 200 pouces pour le Projector K3. Reste que la définition est ici (très) faible pour une telle dimension…
Pas de compatibilité HDR sur le Projector K3 et donc pas possible de profiter des contenus à haute plage dynamique. Comme évoqué un peu plus haut, les réglages sont des plus limités et certains modes d’image nébuleux.
Comme attendu, l’image produite par le vidéoprojecteur n’est pas des plus détaillées. Elle manque sérieusement de profondeur et toutes les scènes apparaissent effectivement très plates. Certains contenus ne sont vraiment pas bien traités notamment lorsqu’il y a énormément d’objets à l’écran comme des nuées d’oiseaux, par exemple.
Yaber nous avait vanté les mérites de sa technologie NovaGlow qui se concentre sur l’aspect optique avec une luminosité accrue, une netteté (qui est bien là) et des couleurs « plus vibrantes ». Or, effectivement, celles-ci sont d’une bonne tenue, mais manquent finalement de punch. Elle peut peut-être convenir pour des présentations, mais pour un usage « Home Cinéma », on a vite fait de régler la température de couleur sur le niveau Chaud pour obtenir un rendu qui tente de s’apparenter à du cinéma.
Les contours des objets souffrent beaucoup de la définition, surtout lorsque l’image est plus grande que les 100 pouces en diagonale. La bonne nouvelle est le fait de profiter ici d’un bon contraste. En effet, les noirs sont bien traités et peuvent apporter une certaine profondeur sur certaines scènes, ce qui n’est pas le cas pour les séquences les plus claires. En somme, le projecteur peut officier dans une pièce qui n’est pas nécessairement obscure, pouvant ainsi servir lors de présentations, par exemple.
La compensation des mouvements et la mise à l’échelle
Les images avec des mouvements rapides ne sont pas assez bien traitées. Les contours des objets accrochent et sans laisser forcément des trainés ne rendent pas grâce aux scènes d’action. Même si on change de mode d’image, le résultat n’est pas vraiment probant. La faute à l’absence d’un système de compensation qui aurait pu offrir un rendu bien plus fluide que ce qui est proposé ici.
L’effet Arc-en-ciel
S’agissant d’une technologie de projection DLP, l’effet d’arc-en-ciel est présent, mais extrêmement limité. Étant sensibles à celui-ci, nous n’avons pas été gênés outre mesure. La visibilité de ce phénomène dépend de la sensibilité du spectateur et peut survenir en donnant l’impression de voir de petits arcs-en-ciel (rouge/vert/bleu) sur les contours des objets lumineux sur des fonds sombres, voire sur certains sous-titres, par exemple.
Yaber Projector K3L’image mesurée
Pour nos mesures, nous avons sélectionné plusieurs modes d’image afin de voir lequel pourrait permettre d’obtenir un résultat satisfaisant. Peine perdue. Si le taux de contraste est satisfaisant, les autres mesures sont très loin des standards pour une image de haute qualité digne des meilleurs Home Cinéma. Quel que soit le mode d’image choisi, le gamma moyen est soit bien inférieur à 2,4 avec une moyenne de 1,7 environ sauf pour le mode Standard avec une température de couleur chaude où nous avons obtenu 2,7. La courbe est relativement bien suivie pour les valeurs de gris les plus faibles et même jusqu’à 80%, niveau à partir duquel le rendu est beaucoup, beaucoup trop clair.
Concernant la fidélité des couleurs, ce n’est pas mieux. En effet, là aussi, aucun mode n’a trouvé grâce à nos sondes et donnant des résultats de Delta E tous supérieurs à 10,5 alors qu’idéalement, il faudra obtenir une mesure inférieure à 3 pour que l’œil humain n’arrive pas à faire la différence entre la couleur affichée et celle qui est demandée. Avec une température moyenne des couleurs de 7507 K (pour une valeur idéale de 7500K), on pourra se dire que l’appareil sauve les meubles, mais lorsqu’on regarde les dérives (importantes) des couleurs primaires, on ne peut pas vraiment être satisfait.
Concernant la luminosité, nous avons mesuré un pic à 65 cd/m² pour une image de 100 pouces en diagonale correspondant à 560 Lumens sur notre écran de gain 1. Le K3 propose une luminosité qui augmente avec la taille de la mire. Ainsi, il s’avère nettement plus lumineux (environ 2x fois) avec une image totalement blanche sur toute la surface de l’écran par rapport à une mire qui ne fait que 10% (norme des mesures pour le pic normalement établi). Avec une telle configuration, le projecteur arrive à délivrer « ses 1600 Lumens », voire même plus (1658 Lumens exactement), mais à une distance de seulement 1,5 m de l’écran. Logiquement, comme tous les autres, plus on s’éloigne et plus la luminosité diminue.
Enfin, pour les couvertures des espaces colorimétriques DCI-P3 et BT2020, nous avons obtenu des valeurs respectives de 50% et 55%, ce qui est très faible.
Yaber Projector K3Le gaming, c’est bien pauvre
Pour le gaming, le Projector K3 de Yaber offre des performances qui ne sont pas vraiment au niveau comparées aux autres modèles, certes plus chers, mais proposant des prestations bien plus convaincantes. Fort de ses entrées HDMI au format 2.0, il n’est pas question ici de profiter des dernières technologies d’optimisation pour les consoles et les PC Gaming. Pas de VRR ou l’ALLM ici. Concernant le retard à l’affichage, nous avons relevé un input lag de 160 ms avec une définition Full HD à 60 images par seconde, ce qui est particulièrement élevé et ne permet pas de jouer dans les meilleures conditions. Le K3 peut servir pour dépanner, mais c’est tout, dans ce domaine.
Yaber Projector K3L’audio, le principal atout de ce projecteur ?
Comme évoqué plus haut, le projecteur est équipé de 2 haut-parleurs de 15 watts chacun. Ils sont installés sur les côtés afin d’obtenir une scène sonore des plus larges. Effectivement, dans les faits, on apprécie beaucoup l’ampleur du son du K3 ainsi que sa précision. Bien qu’il s’agisse ici d’un système 2.0 sur notre modèle de test, sachez que vous pouvez, pour 50 euros de plus, l’associer avec un caisson de basses externe prévu à cet effet et qui permet d’avoir toute la chaleur correspondante à un bon système audio.
Le projecteur est tout à fait capable de sonoriser une pièce assez grande, supérieur à 20 m² sans aucun problème.
Les dialogues sont précis et la musique profite d’une large plage dynamique. L’appareil peut parfaitement servir d’enceinte connectée indépendante. Pas de compatibilité Dolby Atmos ici, mais seulement du Dolby Audio. On oublie aussi le format DTS.
La télécommande
La télécommande qui est livrée avec le K3 est très compacte. Malheureusement, elle n’est pas rétroéclairée. Bluetooth, elle dispose d’un microphone pour les commandes vocales. Elle propose une croix directionnelle, du classique, mais également un accès direct aux réglages de netteté et du trapèze. Il est bien entendu possible de gérer le volume, de mettre en sourdine et d’accéder au menu de sélection des sources. Notez également les 4 touches dédiées aux plateformes Netflix, Disney+, YouTube et Prime Video. Plutôt ergonomique, la télécommande est alimentée par 2 piles AAA.
Yaber Projector K3Consommation et nuisance sonore
Avec le mode en mouvement, le vidéoprojecteur a une consommation de 267 watts avec une mire blanche à 100% et le niveau de luminosité maximum. C’est beaucoup. C’est environ 2,5 fois, ce que demande le Hisense C1 dans les mêmes conditions.
Pour la nuisance sonore, nous avons mesuré un bruit moyen de 45 dB en moyenne collé à l’appareil, ce qui est très élevé. À l’usage, le vidéoprojecteur a bien du mal à se faire oublier même avec un son moyen. Il faut vraiment monter le volume pour ne plus l’entendre, ce qui est finalement assez désagréable. C’est le vidéoprojecteur le plus bruyant que nous ayons pu tester jusqu’ici.
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