Zeekr est content. La marque chinoise, propriété du groupe Geely (comme Volvo, Smart, Polestar ou Lotus), clame fièrement avoir reçu 40 000 commandes en moins d’un mois pour sa dernière voiture électrique en date, le Zeekr 7X.
Une voiture dont la commercialisation est officiellement lancée, l’occasion de découvrir les derniers détails de ce SUV électrique manifestement redoutable via le site internet de la marque.
Un air de famille
L’esthétique du Zeekr 7X est connue depuis juillet, autant ne pas s’attarder dessus trop longtemps. Le SUV de 4,82 m de long reprend les grandes lignes de la Zeekr 007, une berline dont il dérive, avec notamment ce Stargate à l’avant, un écran LED personnalisable de 93 pouces.
L’habitacle joue la partition du bien-être à bord, avec une présentation flatteuse et une armada d’écrans sur la planche de bord : dalle mini-LED 3,5 K de 16 pouces au centre, combiné d’instrumentation 13 pouces pour le conducteur, associé à une vision tête-haute de 36,21 pouces.
La praticité est également mise à l’honneur, avec un coffre de 616 litres auxquels un frunk sous le capot avant y ajoute 62 litres. Un grand toit vitré apporte de la lumière, tandis que le siège arrière droit est aux petits soins, avec un repose-jambe rétractable et un écran 13 pouces rien que pour lui – un dernier écran de 6 pouces se cache dans l’accoudoir central pour commander ventilation et médias.
D’étonnants équipements
Zeekr nous avait toutefois caché la présence d’équipements pour le moins curieux. Dans la console centrale, un réfrigérateur de 8 litres peut conserver aliments et boissons à des températures comprises entre -15 et 50°C, tandis qu’une caméra peut s’implanter dans le montant de porte arrière, probablement pour organiser des visioconférences.
Cela ne s’arrête pas là, puisque la sécurité est aussi mise à l’honneur. Un siège bébé connecté à la voiture, ventilé et doté d’un airbag, est ainsi disponible en accessoires. Quant à la vitre conducteur, un levier caché dans la contre-porte permet de la briser d’un seul geste, notamment si la voiture est immergée.
Une fiche technique impressionnante, des prix agressifs
L’ouverture des commandes est enfin l’occasion de découvrir la fiche technique complète du Zeekr 7X, la marque s’étant contentée de donner le premier prix et les performances du moteur le plus puissant.
Sans surprise, le 7X reprend les dessous de la berline 007. Deux batteries sont disponibles : la Golden Brick maison de 75 kWh, capable de se recharger de 10 à 80 % en 10,5 minutes seulement, et annonçant une autonomie de 605 km selon le cycle chinois CLTC (environ 515 km une fois converti aux normes européennes WLTP, plus réalistes).
L’autre, une batterie Qilin de 100 kWh signée CATL, augmente l’autonomie à 780 km en une charge en cycle CLTC (environ 670 km WLTP), tout en pouvant se recharger de 10 à 80 % en 15 minutes.
Une version propulsion de 421 ch est proposée de série, passant de 0 à 100 km/h en 5,8 s, mais une transmission intégrale de 646 ch est également disponible, abaissant le 0 à 100 km/h à 3,8 s.
Enfin, les tarifs sont particulièrement agressifs, puisque le Zeekr 7X débute en Chine à partir de 229 900 yuans, soit environ 29 200 euros, avec un équipement de série sans fin. Un nouveau coup dur pour le Tesla Model Y, commercialisé en Chine à 249 900 yuans avec 50 km CLTC d’autonomie en moins, quelques heures après la présentation du redoutable Onvo L60.
| Propulsion 75 kWh | Propulsion 100 kWh | 4×4 100 kWh | |
|---|---|---|---|
| Prix chinois | ~ 29 200 € | ~ 31 700 € | ~ 34 300 € |
| Autonomie WLTP estimée | ~ 515 km | ~ 670 km | ~ 600 km |
| Puissance | 421 ch | 421 ch | 646 ch |
| 0 à 100 km/h | 5,8 s | 5,7 s | 3,8 s |
Les livraisons en Chine débuteront ce mois-ci et Zeekr promet un lancement sur les marchés mondiaux d’ici un an. L’Europe (et la France) sont dans les cartons, mais la hausse des droits de douane sur les voitures électriques chinoises pourrait rendre ce 7X moins intéressant financièrement… à moins que le projet d’assembler les Zeekr dans les usines européennes de Volvo se concrétise.
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