PiPO P10, un PC hybride sous Phoenix OS

 
Voici une drôle de machine qui nous provient de Chine : le PiPO P10. Au menu, un écran de qualité, un stylet et Phoenix OS. Ce dernier est un OS basé sur Android capable de faire tourner des applications encapsulées dans des fenêtres.

Phoenix OS aux commandes

Chrome OS fait désormais tourner des apps Android avec le Play Store embarqué… les solutions comme Phoenix OS (ou encore Remix OS, projet arrêté) sont donc bien moins pertinentes. Il n’empêche que Chrome OS est encore limité à quelques partenaires de Google (Acer, Asus, HP, Samsung et ainsi de suite), les petites et moyennes entreprises ne peuvent pas certifier leurs appareils et donc profiter du Play Store. PiPO a donc choisi délibérément d’embarquer Phoenix OS sur son dernier PC hybride. D’ailleurs, ce n’est pas le premier constructeur à sélectionner cette solution, TCL (Alcatel) a déjà présenté un appareil avec cet OS.

Pour aller plus loin
Tuto : Comment installer Phoenix OS sur son PC, son Mac ou ses Nexus 9 et 10 ?

Pour rappel, Phoenix OS est un OS chinois basé sur Android. Tout comme Remix OS, vous pouvez l’utiliser une tablette ou un PC. Vous trouverez les fichiers à cette adresse.

Phoenix OS 2.0

Plus concrètement, c’est ce que l’on appelle un « fork » d’Android — une version modifiée du système de Google conçue pour fonctionner sur un PC avec une ergonomie améliorée. Rien de surprenant si vous avez un PC, vous trouverez une barre des tâches et un bureau. Les éléments Android ont tout simplement été déportés, comme les notifications en bas à droite, et les application en bas à gauche. Cela ressemble beaucoup à une distribution Linux classique, à l’exception près que c’est de l’Android. Vous pouvez donc (plus facilement) lancer des applications Android, et vous retrouvez les Google Play Services, dont le Play Store, s’ils ont été installés préalablement.

PiPO P10, l’hybride

Le P10 a l’allure d’une Microsoft Surface : un écran avec une diagonale de 10,1 pouces (IPS LCD en 2 560 × 1 600 pixels) et un clavier rétractable, le tout est accompagné d’un stylet avec 1 024 niveaux de pression. Pour propulser le tout, un SoC ARM Rockchip RK3399, que nous connaissons peu : il est capable de décoder des fichiers H.265 à 60 images par seconde et supporte un écran de 2 560 × 1 600 pixels.

Avec ce SoC, 4 Go de mémoire vive DDR3L et 32 à 64 Go de stockage eMMC, le P10 propose également une batterie avec une capacité de 6 600 mAh, du WiFi ac et du Bluetooth 4.0.

Le site marchand GearBest a référencé la machine pour 213 euros, attendez néanmoins des premiers retours avant de craquer. Nous ne connaissons pas la qualité de la tablette, ni la stabilité du système. Même s’il embarque nativement Android 7.1 avec Phoenix OS, rien ne dit que le système fonctionne correctement. D’ailleurs, il y a de nombreuses promesses qui semblent difficiles à tenir, comme le stylet à 1 024 pressions ou encore l’option qui permet d’avoir un capteur d’empreintes digitales sur l’arrière de la tablette. Enfin, le clavier fourni est en disposition des touches QWERTY.


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