Test du HyperX QuadCast S : un excellent microphone USB

Joli, performant et fonctionnel !

 
HyperX s’adresse aux streamers qui recherchent un microphone performant et sans prise de tête grâce à sa connexion USB. Visant avant tout les joueurs, le Quadcast S profite également d’un éclairage RGB intégré. Suffisant pour devenir incontournable ? On a testé pour vous.
Le microphone QuadCast S d’HyperX // Source : Edouard Patout pour Frandroid

Surfant sur la vague du streaming, la marque a étoffé sa gamme de périphériques avec le QuadCast, un excellent microphone USB. Le QuadCast S d’HyperX est une version édulcorée apportant un éclairage RGB, une connectique USB type C et un habillage plus discret.

Au-delà de ces quelques nouveautés, le QuadCast S reste en tout point similaire à la première version et se présente comme un microphone à tout faire doté de 3 condensateurs de 14 mm et capable d’enregistrer dans toutes les directions. Il possède également l’avantage de ne pas nécessiter de carte son.

Ce nouveau modèle surclasse-t-il son prédécesseur ? C’est ce que nous allons essayer de voir dans ce test complet qui sera donc également l’occasion de le comparer au QuadCast premier du nom.

Un bel objet, le RGB en plus

Très clairement, le QuadCast S reprend exactement le même design que la version standard. On se retrouve face à un microphone de forme cylindrique entièrement en métal noir. L’appareil est parfaitement assemblé, il respire la qualité grâce à son poids et à l’unique pièce de métal qui le compose.

Le haut du microphone est chapeauté d’un revêtement en plastique doux qui abrite en fait un bouton tactile permettant de couper le microphone. Un appendice bienvenu et bien pensé puisque l’activation de ce dernier ne devrait pas engendrer de vibrations au niveau du reste du microphone et donc éviter les bruits involontaires à la captation.

Le bouton Mute, la bonne trouvaille du dessus // Source : Edouard Patout pour Frandroid

En descendant, on commence à retrouver l’ADN gaming de la marque avec une grille alvéolée qui abrite les trois condensateurs du microphone. Ces derniers sont protégés des bruits de souffle par un filtre anti-pop très bien intégré et qui profite également d’un éclairage RGB du plus bel effet.

À noter que cet éclairage se coupe automatiquement lorsque le microphone est désactivé et sert ainsi d’indicateur visuel. À la différence du QuadCast premier du nom qui disposait d’une mousse rouge, le nouveau modèle profite d’une mousse gris clair avec un éclairage RGB personnalisable sur lequel nous reviendrons dans la partie suivante.

La mollette du gain se trouve sous le micro // Source : Edouard Patout pour Frandroid

Le QuadCast S est livré prémonté sur une suspension antichoc parfaitement intégrée. Seul regret ici : cette dernière est vissée au corps du microphone. Il ne sera donc pas possible d’orienter l’appareil à la volée et il faudra obligatoirement enlever les élastiques et/ou dévisser l’ensemble pour pouvoir le repositionner. Dommage.

Cette suspension est accompagnée d’un pied de bureau suffisamment lesté et permettant une orientation suffisante du microphone. Il reste néanmoins possible de désolidariser l’ensemble pour installer le QuadCast S sur n’importe quel pied de microphone grâce à l’adaptateur fourni dans la boîte.

Vous avez le choix entre quatre modes de directivité du micro // Source : Edouard Patout pour Frandroid

La partie inférieure du corps du microphone, elle aussi en plastique doux, fait office de potentiomètre de gain. Très pratique à utiliser, elle est malheureusement un peu trop facile à déplacer et sa graduation n’est pas des plus précise. Il n’est alors pas rare de modifier le gain du microphone sans le faire exprès. Un problème que nous constations déjà sur la première version du QuadCast.

Un second potentiomètre, plus classique, est également présent à l’arrière du microphone et permet de choisir la directivité du microphone (permise grâce à ses 3 condensateurs). L’utilisateur a alors le choix entre un mode cardioïde, un mode omnidirectionnel et deux modes bidirectionnels (gauche/droite et avant/arrière). Si son emplacement n’est pas très pratique, en pratique, il est rare de devoir le manipuler.

Source : Edouard Patout pour Frandroid

Enfin, du côté de la connectique, HyperX a équipé son microphone d’une sortie USB-type C accompagnée d’un câble tressé de 3 mètres qui autorisera sans mal l’utilisation du QuadCast S sur un pied articulé. Une prise de monitoring en jack 3,5 mm est également de la partie et est d’ailleurs détectée comme une sortie audio sur Windows.

Au final, le QuadCast S reste un microphone particulièrement bien construit et complet. Si HyperX n’a pas pris beaucoup de risque en reprenant exactement le même design que la version originale, on apprécie l’abandon de la couleur rouge omniprésente et l’adoption de l’USB-type C.

Des fonctionnalités très basiques

À la différence de la première génération, le QuadCast S est compatible avec le pilote HyperX NGenuity. Si certains concurrents offrent de nombreuses options telles que des réglages pour l’enregistrement, HyperX se contente ici du minimum syndical avec quelques réglages du volume d’entrée, de sortie et de monitoring du QuadCast S.

Très logiquement, le pilote permet également la personnalisation des effets lumineux intégrés au micro. Ici, on profite de quelques préréglages personnalisables au niveau des couleurs notamment. Il est également possible d’enregistrer les réglages dans des profils même si l’intérêt s’avère plutôt limité.

Un rendu sonore qualitatif

N’y allons pas par quatre chemins : le QuadCast S offre des performances sonores identiques à celles du premier modèle. Nous allons ici nous concentrer principalement sur le mode cardioïde qui sera de toute façon le plus utilisé et est celui qui offre le meilleur rendu pour une captation de voix en mode streaming ou voix off.

Le rendu sonore est particulièrement convaincant et même s’il n’égalera pas les meilleurs microphones XLR du marché, le QuadCast S remplira pleinement son rôle auprès des joueurs et streamers. La voix est bien retranscrite et se montre finalement plutôt chaleureuse, sans avoir besoin d’appliquer un quelconque filtre. Le microphone se montre néanmoins plutôt sensible et captera un peu trop facilement les sons alentour.

Source : Edouard Patout pour Frandroid

Même s’il pourra être utilisé pour enregistrer d’autres sources sonores telles que des instruments, ce n’est clairement pas pour cela qu’il a été conçu. Si vous recherchez un microphone performant pour animer vos lives sur Twitch ou encore discuter avec vos amis sur Discord, le QuadCast S sera un compagnon de choix.

Le QuadCast S n’est pas exempt de quelques défauts, à commencer par la qualité moyenne de son filtre anti-pop. Avec le microphone placé trop proche de la bouche, celui-ci ne parvient pas à atténuer suffisamment les pops ou les souffles. La solution ici est donc de décaler légèrement le microphone ou d’utiliser un second filtre plus efficace. On constate aussi que les sifflantes ont tendance à être un peu trop présentes, ce qui peut vite déranger à l’audition. L’éloignement du microphone peut aider à atténuer ce phénomène, de même qu’un traitement en postproduction.

Source : Edouard Patout pour Frandroid

De la même façon, la suspension anti-vibrations, associée au pied fourni dans la boîte, ne parvient pas à atténuer suffisamment les bruits en provenance de la surface sur laquelle est posé le microphone. Ainsi, sur notre bureau, le moindre choc sur le plateau se répercute assez aisément sur les enregistrements audio. Il conviendra dans ce cas d’être précautionneux ou d’investir dans un pied plus efficace.

Comme toujours, vous trouverez juste en dessous des extraits sonores capturés avec le microphone (en mode cardioïde). Le premier vous présente un texte lu à une distance d’environ 30 cm du microphone. Afin de jauger sa sensibilité, nous avons également réitéré l’expérience avec des frappes sur un clavier mécanique situé juste derrière le micro, toujours dans l’optique de reproduire un cas d’usage typique de ce type de produit.

Enregistrement basique

Même enregistrement, avec des frappes  sur un clavier mécanique en fond

Prix et disponibilité du microphone HyperX QuadCast S

Le microphone HyperX QuadCast S est disponible au prix conseillé de 199,99 euros.

Si la couleur rouge ne vous dérange pas, que vous n’avez que faire du RGB et de la connectique USB-type C, nous vous conseillons alors de vous tourner vers le QuadCast original, disponible pour environ 150 euros.


Certains liens de cet article sont affiliés. On vous explique tout ici.

Note finale du test
8 /10
HyperX propose avec le QuadCast S un excellent microphone USB qui conviendra parfaitement aux streamers grâce à son design réussi et ses très bonnes performances sonores. Grâce à sa connexion USB, il ne nécessite aucun pilote ni réglage spécifique et est de ce fait, prêt à être utilisé.

Il n’égalera logiquement pas des microphones plus « professionnels », mais ces derniers nécessiteront en général un équipement beaucoup plus conséquent qui fera logiquement grimper la facture. C’est principalement sur ce point que le QuadCast S est intéressant puisqu’il ne nécessite aucun appareillage spécifique. On regrette néanmoins la qualité moyenne de son filtre et de sa suspension.

Néanmoins, cette version S reste dans l’ombre du premier QuadCast puisqu’elle n’apporte finalement pas grand chose. En effet, si vous n’avez que faire de l’éclairage RGB et de la connectivité USB type C, le QuadCast premier du nom sera financièrement bien plus intéressant tout en offrant des performances similaires.

Points positifs
HyperX Quadcast S

  • Design réussi

  • Construction soignée

  • Intégration travaillée du RGB

  • Pratique à utiliser

  • Performances sonores

  • Multi-usage

Points négatifs
HyperX Quadcast S

  • Filtre pas assez efficace

  • Suspension un peu juste

  • Tarif élevé par rapport au QuadCast

Les derniers articles