Le second participant à recevoir une puce cérébrale de Neuralink, la startup fondée par Elon Musk, a pu utiliser son implant pour jouer à Counter-Strike 2.
Une nouvelle forme d’accessibilité
Permettre à des personnes en situation de handicap d’avoir accès aux mêmes dispositifs que les personnes valides est un enjeu capital pouvant se jouer sur différents secteurs. Du côté du jeu vidéo, si l’on connaissait Xbox et ses manettes destinées aux personnes à mobilité réduite, on pourrait peut-être rajouter Neuralink grâce à cet exploit.
Neuralink est une société cofondée par Elon Musk, spécialisée dans l’interface homme-machine (ICM). Si l’entreprise a été reprise à ses débuts pour cause de violation du bien-être animal, elle semble avoir progressé. Neuralink est un implant neuronal permettant de se connecter à des appareils électroniques via les impulsions électriques de notre cerveau. Après avoir réussi à contrôler un PC, un nouveau patient implanté va plus loin et réussit à jouer à un jeu vidéo.
Vous pouvez retrouver les performances du joueur sur la chaîne YouTube de Neuralink.
Pour le moment, on ne dispose que de cette vidéo sans pour autant pouvoir mesurer la facilité ou la difficulté rencontrée par le patient pour jouer. Sur le blog de Neuralink, « Alex » semble ravi de son nouvel implant, lui qui utilisait auparavant un dispositif buccal nommé le Quadstick pour jouer, voit une nette amélioration. « Le simple fait de courir est très agréable, car je peux regarder d’un côté à l’autre et je n’ai pas besoin de déplacer le Quadstick de gauche à droite », a déclaré Alex. « Je peux [penser à l’endroit où] regarder et cela va où je veux. C’est fou. »
Une technologie encore à l’essai
Pour le moment, cette technologie ICM est encore à l’essai. Alex n’est que le second patient humain qui dispose de cet implant. Le premier patient, Nolan Arbaugh, un jeune homme de 29 ans tétraplégique, avait vu son implant se détériorer pour ne plus fonctionner un mois seulement après son opération.
« J’ai commencé à perdre le contrôle du curseur. Je pensais qu’ils avaient fait des changements et que c’était la raison », explique Arbaugh à Bloomberg. Une frustration immense qui n’empêche pas Arbaugh de vouloir continuer si l’entreprise lui en laisse l’occasion. « Une fois que vous avez pris goût à l’utiliser, vous ne pouvez plus vous arrêter. C’est tellement époustouflant. ».
Malgré ces progrès époustouflants, Neuralink doit encore poursuivre ses tests pour évaluer la solidité de leur dispositif et accompagner durablement ses patients dans la réussite ou non de ces opérations.
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