Utilisation du Vélib’ : quelles mesures d’hygiène adopter pendant le coronavirus ?

Pour éviter le métro et en cas de déplacement exceptionnel

 
En pleine crise sanitaire mondiale, et alors que la France se confine face à la propagation du coronavirus (Covid-19), l’utilisation du Vélib’ Métropole reste encore autorisée par les autorités locales. À condition de respecter certaines mesures d’hygiène récemment communiquées par le service de la ville.
Des Velib sur leurs bornes de chargement
Des Velib sur leurs bornes de chargement

Le coronavirus continue de se propager à vitesse grand V au sein de l’Hexagone. Selon le dernier bilan publié jeudi 19 mars, la France comptabilise 10 995 cas, pour 372 morts cumulés. Un triste bilan qui grimpe de jour en jour, malgré des mesures de confinement strictes qui n’en restent pas moins plus laxistes que celles observées chez nos voisins italiens.

À ce jour, plusieurs déplacements restent encore autorisés en France : depuis et vers le lieu de travail lorsque le télétravail n’est pas possible, les achats de première nécessité dans les commerces de proximité, un motif familial impérieux ou de santé, la garde d’enfants, une activité physique ou sportive ou encore les promenades d’animaux de compagnie. Et parmi eux, plusieurs peuvent être effectués en vélo, ou en Vélib’.

Quatre principales consignes

Le service de deux roues en libre-service n’a d’ailleurs pas manqué de communiquer par mail et sur son site quelques règles d’hygiène à respecter en cas d’utilisation d’un Vélib’.

  • Lavez-vous les mains régulièrement et en particulier, avant et après vos déplacements à Vélib’ ;
  • Éternuez dans votre coude ;
  • Jetez vos déchets et mouchoirs usagés dans une poubelle, pas dans le panier du vélo ;
  • Portez éventuellement des gants
Les paniers de Velib ne sont pas des poubelles
Les paniers de Velib ne sont pas des poubelles

L’utilisation du terme « éventuellement » pourrait faire référence à l’intervention de Bruno Grandbastien, président de la Société française d’hygiène hospitalière, dans les colonnes du Monde. L’intéressé expliquait notamment que le port des gants au supermarché « n’était pas une mesure [qu’il recommanderait] ».

Le mieux, c’est de rester chez soi

Et de préciser : « Le gant fonctionne comme une deuxième peau, si j’ai un contact avec le virus, je vais garder mes gants jusqu’à ce que je les retire en arrivant chez moi… Je vais disséminer le virus de la même façon que mains nues ». Un constat qui pourrait s’appliquer lors d’un trajet en Vélib’. La meilleure solution n’en reste pas moins de rester confiner à la maison pour endiguer la propagation du virus.


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