Scribble. On commence par le plus fun, pour garder l’esprit ludique. Ce stylo a quelque chose d’un peu magique pour qui aime bien dessiner ou prendre des notes colorées. Il peut capturer les teintes de son environnement, façon caméléon. Il suffit de placer le capteur sur la couleur souhaitée, le stylo l’enregistre, puis la restitue. De quoi imaginer de folles possibilités. Le Scribble est connecté au smartphone en Bluetooth via une application où l’on sélectionne et trie les couleurs que l’on souhaite utiliser et qu’on a capturées. Un stylo qui a tout ce qu’il faut pour envoyer du rêve, mais dont la campagne Kickstarter a été annulée par son concepteur après avoir récolté pourtant 366 566 dollars au lieu des 100 000 dollars souhaités et dont le site est actuellement en stand-by. On a hâte de voir son successeur sur le marché, car l’idée était plutôt prometteuse. Le Scribble était proposé sur le site au tarif de 149 dollars.
Livescribe. Le Livescribe, c’est un stylo connecté, sans couleurs arc-en-ciel cette fois, il s’agit d’un stylo classique avec quelques cartouches de couleurs interchangeables (rouge, noir, bleu). Et sur ce stylo, il n’y a vraiment que la couleur de l’encre qui soit classique. Pour le reste, c’est un stylo connecté qui pourrait s’avérer bien utile. En effet, c’est un concentré de technologie : caméra infrarouge, processeur ARM, composants Bluetooth, mémoire flash et batterie avec une autonomie d’environ 14 heures. Le stylo enregistre en mémoire vos notes et les restitue sur l’application. Vous pouvez même les transformer en texte numérisé si vous le souhaitez, puisque l’application va être capable d’opérer la transformation des notes manuelles en notes digitales. Le Livescribe en est à sa troisième version actuellement et il est vendu avec un cahier de notes tramé qui permet de communiquer les notes prises à l’application. Ce papier peut être acheté ou même imprimé chez soi. En pied de page, le papier comporte trois icônes qui permettent même de lancer un enregistrement audio depuis son smartphone. Le site de Livescribe ne permet pas d’être livré en France, mais le stylo connecté est toutefois facile à trouver sur Amazon au prix de 190 euros avec un cahier tramé.
https://www.youtube.com/watch?v=TFE74S40WoI
Le Livescribe Smart Pen 3 en action
Equil Smartmarker. Le Equil Smartmarker, c’est un marqueur connecté pour tableau blanc qui va faire bosser les profs à votre place. Tout ce qui est écrit au tableau avec ce marqueur peut être immédiatement récupéré sur tablette ou smartphone, à condition d’avoir téléchargé l’application. Le smartmarker capte les notes prises sur n’importe quel type de surface, au maximum sur cinq mètres de long et deux mètres de large et on peut utiliser des feutres du commerce que l’on clipse dans l’étui du marqueur intelligent. Par contre, il est extrêmement cher et difficile à trouver : son prix avoisine en effet les 800 euros. Le seul site qui le référence en France pour le moment est un site de matériel professionnel.
https://www.youtube.com/watch?v=yEVIdLAcKz0
Présentation du Equil Smartmarker
https://www.youtube.com/watch?v=Dmcf_F84BPY
Rocketbook. « Les cahiers au feu, et la maîtresse au milieu ! » Bon, c’est pas très sympa pour la maîtresse, mais vous vous souvenez de cette chanson que l’on fredonnait quand on était petits ? Le Rocketbook va vous y faire un peu penser, puisque c’est un cahier connecté bien particulier sur lequel on prend des notes à l’infini : il suffit de passer son cahier trente secondes au micro-ondes pour effacer son contenu. Et entre temps, on a sauvegardé ces notes grâce à une digitalisation instantanée de celles-ci via l’application qui va avec le cahier. Le cahier connecté Rocketbook est un projet américain qui a été placé en campagne de financement participatif sur Indiegogo en mars 2015. La campagne s’est achevée en mai avec 864 161 dollars recueillis et 21 322 contributeurs. Le Rocketbook est disponible sur la page de la campagne au prix minimum de 35 dollars, mais pour un envoi vers les États-Unis uniquement pour le moment. Les premiers cahiers connectés seront envoyés d’ici le mois d’octobre. Il ne reste plus qu’à le distribuer dans les circuits français à son arrivée !
Slate. Anciennement appelé iSketchNote, Slate, c’est presque aussi un cahier connecté, mais français cette fois (cocorico !). La société ISKN qui conçoit ce produit est originaire de Grenoble et l’a présenté lors du CES 2015, ce qui a attiré le regard des investisseurs. ISKN a démarré l’année avec une belle levée de fonds à 2 millions d’euros, de quoi développer davantage son système. Slate, c’est en fait une couverture pour tablette (uniquement iPad pour le moment, hélas), qui permet de transformer les notes prises sur un cahier en notes digitales. Il suffit de placer son bloc-note ou son papier sur la surface de l’objet et de rédiger ou dessiner ce que l’on souhaite. Il n’y a même pas besoin que le stylo soit connecté, Slate reconnaît ce que l’on écrit/dessine et le numérise directement. Cette « magie » s’opère en Bluetooth et coûte 179 euros en précommande sur la boutique en ligne de ISKN. Le produit est pour l’instant en rupture de stock.
Porte-clés connectés
Bonne résolution de rentrée : ne plus perdre ses clés ou son smartphone… Ou alors, optimiser les chances de les retrouver. Il existe des petits porte-clés équipés de balises Bluetooth qui vont se connecter à une application sur votre smartphone. Vous allez pouvoir géolocaliser vos clés que vous aurez au préalable agrémentées de cette petite balise qui pourra peut-être vous sauver la vie, ou en tout cas sauver celle de vos affaires et les reconduire vers leur propriétaire.
Ti’Be 2 de Ticatag. Voici encore un constructeur français, Ticatag, qui crée son propre porte-clés connecté avec un beacon Bluetooth fait-maison (la start-up industrialise ses technologies). Actuellement proposé dans sa deuxième version, le Ti’Be de Ticatag fonctionne sur un principe très simple : vous équipez vos clés avec la petite balise, et vous vérifiez grâce à votre application sur smartphone leur emplacement. Vous pouvez aussi tout simplement les faire sonner pour les trouver dans une pièce. Le Ti’Be deuxième du nom a beau être petit, il a néanmoins un coût : il est disponible à 34,90 euros sur le site de Ticatag. Il a été noté 2,4 sur le Google Play Store, mais globalement, les commentaires ne sont pas assassins à son sujet.
Wistiki. Un peu moins cher (24,90 euros) que le Ti’Be, le porte-clés Wistiki a exactement la même fonction : géolocaliser vos affaires et les faire sonner. Il est simple en terme de design, blanc, petit et rectangulaire. Il est toutefois important de préciser que ce porte-clés a reçu des notes et commentaires catastrophiques sur le Google Play Store, donc ce serait plutôt un objet à éviter qu’à courir acheter. Bon, comme ses confrères en fait, qui sont tous assez mal notés. Il semblerait que ces produits aient du mal à rester appairés correctement et se détériorent très vite.
Gigaset G-Tag. Pour seulement 20,34 euros TTC, c’est un des prix les plus « sympathiques » constatés pour un porte-clé connecté. Que ça soit l’application ou le produit, le design global de cet objet connecté en Bluetooth qui fait sonner vos affaires est vraiment minimaliste. De quoi simplifier l’usage, du coup, et le rendre discret. Il ne reste plus qu’à tester pour savoir si l’objet répond bien aux commandes et pour entendre quel genre de tonalité va nous permettre de retrouver nos objets perdus. Le Gigaset G-Tag est disponible à l’achat sur Internet sur le site OneDirect et il est disponible en de nombreux coloris. On peut même envisager de mettre cette petite balise sur le collier d’un animal de compagnie, vu sa petite taille. Noté 2,2 sur le Play Store, la pire note des trois. À voir si ces mauvaises notes reçues par tous les porte-clés sont dues à un usage neuf qui doit prendre le temps de se démocratiser, ou si les constructeurs ont sorti leurs produits un peu trop vite sur le marché, avant d’avoir réussi à stabiliser la technologie qui y est intégrée.
Ces cahiers, stylos, marqueurs, porte-clés connectés vous permettront peut-être de passer une meilleure rentrée, mais seulement si quelqu’un vous les a offerts, car on s’éloigne un peu du budget étudiant moyen avec la plupart d’entre eux. Sinon, il ne vous reste plus qu’à adopter la bonne vieille méthode du stylo et du papier classiques. Ça a fait ses preuves, et ça fonctionne encore très bien, à ce qu’il paraît !
Certains liens de cet article sont affiliés. On vous explique tout ici.
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Perso je suis passé par la, j'ai réussi mes études en travaillant, mais vu le nombre de personnes qui joue toutes la journées et qui réussissent à se hisser à bac +3 voir bac +5, quelque soit les écoles... c'est triste Je trouve ça normal de brider ce qui ne savent pas se tenir.
Le reproche serait peu pertinent si le français n'avait pas un mot pour traduire l'anglais "digital". Et ce mot n'est pas "digital". Point.
J'espère bien
Meuh non. Enfin je plaisantais -_- parce qu'il a commencé a parler étymologie et tout.
En même temps vu le nombres personnes qui préfèrent jouer que suivre le cours ça peut se comprendre (je n'inclue pas tous le monde mais bon quand même c'est souvent une bonne partie)
Troll spotteeeeed !
Parce qu'écrire des articles de presse dans un français correct, c'est déjà de la littérature pour toi ? Mon pauvre !
Le Scribble serait une révolution pour les illustrateurs/illustratrices comme moi... reste après à voir comment l'intégrer dans un gear :D
Et voilà : tu as transformé le blog de technos nouvelles en blog de littérature. Bien joué ;-)
Que des objets connectés, tout comme cet article.
& si ma b*** était connectée ???
Et si votre cerveau était connecté ? Non ça c'est trop fou ! Impossible à gérer, surtout pour ulrich.
Certes.
Comme tu l'as dit, "en anglais". Cet article est en français, il me semble.
Et "digit" en anglais qui veut dire "chiffre". Ce n'est pas un hasard à mon avis que doigts et chiffres se retrouvent ainsi liés dans les langues.
La racine de doigt, de digital etc est "digitus", du latin. Qui signifie effectivement "doigt". La racine de numérique, elle, est "numerus". On y reconnait numéro, et une représentation numérique est une représentation par des nombres.
On compte bien avec nos doigts ? :-p Je parie que "digit" vient même de là :-)
Ça fait quand même tache pour un blog dont c'est le domaine de traduire de l'anglais "digital" par "digital", au lieu de "numérique". Surtout quand on est plusieurs à vous avoir fait la remarque sur des articles récents (pas plus tard que cet après-midi, entre autres). Digital, en français, ça veut dire relatif aux doigts, ça n'a rien à voir avec numérique.
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