Il est loin le temps où la gestion d’une grande exploitation agricole se faisait de manière uniquement mécanique et manuelle. Les technologies utilisées par le grand public et par les agriculteurs tendent à se rencontrer. On trouve en effet de plus en plus d’objets connectés dans nos maisons (capteur de température, alarme incendie, domotique, etc.) et on voit de plus en plus de drones dans le ciel, qu’ils aient été achetés sur une plateforme de vente comme Amazon ou via une campagne de financement participatif. Le tableau est exactement similaire pour l’agriculture puisque l’on y retrouve tous ces éléments, mais de façon légèrement différente dans leur approche et leurs fonctionnalités.
Les drones au-dessus des champs
Si le drone grand public sert à se faire plaisir, à piloter et à prendre des photos ou des vidéos, le drone destiné à l’agriculture n’a pas le même but. On peut citer l’eBee de senseFly (une filiale de Parrot) qui réalise des photos des parcelles de terre. Ici, pas question de partager ses clichés sur Instagram. Ces photos, une fois chargées dans des logiciels spécialisés comme celui développé par Airinov permet de connaître l’état des cultures et des sols, et de recevoir des conseils personnalisés comme la quantité d’azote à pulvériser par zone. Les drones permettent donc d’optimiser au mieux la quantité d’azote utilisée, pour économiser de l’argent, mais aussi pour diminuer la pollution et respecter les limites réglementaires.
La nouvelle caméra Sequoia de Parrot permet d’aller encore plus loin dans l’analyse des sols puisqu’elle permet de gérer la fertilisation, d’optimiser la gestion des pesticides, mais aussi d’estimer le rendement des parcelles. Une caméra aussi bien faite pour les ailes volantes que pour les quadricoptères plus classiques. Les agriculteurs ont le choix d’acheter les drones, de les louer, ou même de demander à un spécialiste de passer réaliser les vols sur les parcelles. Chez Airinov, on parle d’une dizaine d’euros par hectare survolé pour une économie de plusieurs dizaines d’euros par hectare.
Les robots pour le maraîchage
Le drone n’est pas le seul outil technologique à disposition des agriculteurs. Toujours dans la robotique, on peut citer un robot créé en collaboration avec l’IRSTEA (ex-Cemagref) et l’entreprise Effidence. On trouve deux robots à destination des maraîchers qui fonctionnent ensemble : le premier, qui suit automatiquement l’agriculteur, fait office de chariot pour déposer la récolte dans un panier. Le second robot suit le premier robot et analyse en continu le sol pour donner des indications à l’agriculteur. Les robots sont modulaires, et peuvent donc servir à d’autres tâches comme par exemple le suivi d’un tracteur pour réaliser l’analyse du sol.
https://www.youtube.com/watch?v=s5tiH1j9Zzc
Des capteurs Sigfox
Du côté des objets connectés, on a pu en croiser quelques-uns, dédiés aux agriculteurs, sur le salon de l’agriculture. C’est le cas de Weenat, des capteurs connectés pour l’agriculture : on trouve quatre produits différents qui regroupent de nombreux capteurs comme des pluviomètres, des thermomètres (sol et air), des hygromètres et des tensiomètres (pour mesurer la disponibilité en eau du sol). Contrairement à la majorité des produits existants, les capteurs sont ici liés au réseau grâce à Sigfox et non en Wi-Fi. Ce qui permet donc de les positionner dans des champs, très loin d’une prise électrique, puisqu’ils disposent d’une autonomie de 5 ans sur batterie. L’agriculteur a ensuite accès aux données en temps réel, grâce à des applications mobiles et desktop. L’entreprise conseille également l’agriculteur pour optimiser les traitements phytosanitaires et donc encore une fois, réduire les coûts et la pollution.
Le financement participatif
Les agriculteurs n’ont pas seulement à leur disposition des produits connectés. Il existe également des services créés pour leur faciliter la vie. C’est le cas de Miimosa, une plateforme de financement participative française dédiée aux projets en lien avec l’agriculture. Depuis sa création fin 2014, la plateforme a collecté 1 million d’euros avec une moyenne de 6 500 euros récoltés par projet. On trouve de nombreux projets différents, comme un projet de fabrication de glaces artisanales bio, ou encore des aides pour l’installation d’une agricultrice en Ardèche. En contrepartie, les agriculteurs offrent la plupart du temps des produits locaux gourmands. Une plateforme qui permet, également, de faire la publicité des agriculteurs et de mieux se rendre compte de leurs besoins. Une belle idée bien réalisée. Pour 2016, Miimosa espère récolter 2,5 millions d’euros sur 700 projets.
L’Amazon de l’agriculture
Toujours dans les services, on peut aborder le cas d’Agriconomie.com, une plateforme de vente en ligne qui se veut être l’Amazon de l’agriculture. Les agriculteurs peuvent alors trouver tout ce qu’il faut pour faire tourner une exploitation : engrais, semences, pièces agricoles, etc. Le fonctionnement est assez simple puisqu’Agriconomie se charge de jouer le rôle d’intermédiaire entre les agriculteurs et les coopératives par exemple. L’agriculteur n’a donc plus besoin de passer par un commercial spécialisé qui va chercher le meilleur prix des produits pour lui. Pour le moment, le site a su séduire plus de 3 000 agriculteurs qui utilisent le service aussi bien sur leur ordinateur que sur leurs smartphones. Contrairement aux idées reçues, les agriculteurs sont très connectés : 85% d’entre eux disposent d’une connexion à Internet.
Un outil de gestion libre
Lors du salon de l’agriculture, nous avons également rencontré la startup Ekylibre qui propose un outil de gestion d’exploitation sous forme de logiciel libre et gratuit. Disponible aussi bien sur desktop que sur mobile, Ekylibre permet de tenir sa comptabilité, de gérer sa production, ses opérations commerciales, ses stocks ou encore les relations clients et partenaires. L’application supporte certaines API pour, par exemple, intégrer le support des capteurs Weenat afin de regrouper les données de ces derniers directement au sein d’Ekylibre. L’idée est de pouvoir centraliser l’ensemble des données de l’agriculteur, pour lui faciliter la tâche, augmenter la productivité et baisser les coûts. Pour se rémunérer, l’entreprise propose du stockage dans le cloud et un support.
L’agriculture connectée, la solution ?
L’agriculture connectée semble donc être une partie de la réponse aux diverses crises que connaît le monde agricole avec une problématique des prix en première ligne. Tous ces outils, qu’ils soit matériels ou logiciels, devraient en effet permettre aux agriculteurs de baisser leurs coûts et donc d’augmenter leurs marges. On peut toutefois se poser des questions et ne pas se demander si ces outils ne créent pas plutôt un cercle vicieux. Ce sont en effet davantage les grandes exploitations qui seront tentées d’utiliser ces outils en ayant les moyens d’investir plus massivement qu’une petite structure.
Toutefois, le taux d’équipement augmente rapidement selon un sondage réalisé pour ADquation et La France Agricole. Ainsi, si en 2012, le taux d’équipement des systèmes GPS atteignait 27%, ce chiffre est passé à 46% en 2014. Le taux d’utilisation des systèmes de modulation des doses a lui aussi connu une hausse similaire, passant de 12 à 22% en deux ans. Il existe cependant de grandes disparités entre petits et grands agriculteurs, mais aussi entre culture céréalière, culture laitière et maraîchage.
Selon l’INSEE, les plus petites exploitations sont les plus nombreuses (en décroissance) et un tiers des exploitations sont des grandes structures qui disposent de plus de 100 hectares. À l’inverse, les petites structures exploitent seulement 7% de la surface agricole disponible en France, soit environ 11 hectares par exploitation. Elles sont donc les plus nombreuses, mais restent très petites. La Politique Agricole Commune n’arrange rien, puisque selon l’INSEE, 20% des exploitants percevaient, en 2006, 43% des aides totales. Le secteur qui semble épargné des difficultés est l’agriculture bio, qui arrive à conserver de fortes marges avec une demande croissante. Alors, pour sortir de la crise, agriculture bio ou connectée ?
Crédits image de une : Nicolas Suanez
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Ben oui, mais c'est pour lui et lui seul qu'est faite la PAC...
L'Etat ne fait que collecter l'argent et garantir les prêts des caisses sociales, mais c'est la Sécu qui est endettée. La retraite du privé, elle, est un système entièrement privé et pas du tout géré par l'Etat (c'est aussi le cas pour l'UNEDIC). C'est d'ailleurs assez surprenant comme système. Le législateur fixe les règles mais ne prend aucune responsabilité, pas même celle d'être à jour dans les paiements des cotisations pour les agents qui pourtant bénéficient de prestations comme les allocs, les aides au logement... Quant aux militaires n'en parlons pas: la Défense ne verse pas un centime à la Sécu. Je te laisse deviner qui paie les soins de leurs enfants. Pour les poubelles, oui, il y a peu de pauvres avenue Foch, mais tu connais le montant de la taxe de ramassage des ordures ménagères là-bas? Je ne te parle pas de telles extrémités: quand j'étais en France, je payais le même prix que mon voisin. Quelle justice sociale alors que j'avais 3 fois plus de revenus? Quant aux niches, entendons-nous sur ce terme: je ne considère pas qu'avoir un crédit d'impôt parce que tu participes à créer de l'emploi (femme de ménage, assistante maternelle, artisan...) en soit une. D'ailleurs, tu le dis toi-même, 50% de tes frais de garde (voire plus si tu attends le plafond) restent à ta charge. Par contre ne pas devoir faire apparaître dans son patrimoine (et donc ne pas être taxé dessus au titre de l'ISF, avec un S comme Solidarité) le fait de posséder une toile de maître, en voilà une. Tout comme tu peux déduire de ton impôt sur le revenu une partie de ce que tu donnes à l'armée d’Israël (on croit rêver, l'Etat français finance une armée qui n'est pas la sienne!), la déduction quasi systématique de plus de 7600€ pour les journalistes (temps plein ou non, titulaire de carte de presse ou non), le plafonnement de l'impôt à 50% de son revenu et toutes les autres gabegies créées pour les riches par les riches... il est beau le code des impôts par rapport à l'article 13 de la déclaration universelle des droits de l'homme!
A ton avis, ils vont vendre en France, s'ils vendent?
Malheureusement le système actuel n'est pas en mesure de proposer suffisamment de postes de travail pour tout le monde, et c'est ce que nous avons voulu. Et ça ne changera pas.
Ben à ceux qui en ont vraiment besoin et qu'une fois sortie de la mxxxe iront à leur tour travailler pour financer/aider ceux qui en ont besoin et qui ne restent donc pas à vivre aux crochets de ceux qui bossent.
l'automatisation pousssée de la culture n'est qu'un pis aller de la solution actuelle, ce sont la quantité astronomique d'entrants, pesticides, fongicides, engrais et semances qui sont les plus gros coûts et responsables de la crise des agriculteurs. ne pas pouvoir replanter en utilisant la production de graines de l'an passée, ne toucher des subventions de la pac que si on continue le chimique. Bref que nos politiques et l'europe arrêtent de rouler pour la pétrochimie et envisagent un peu le long terme au lieu de la prochaine échéance electorale
Je pense qu'on est tous d'accord avec ça. Reste à savoir ce qu'est une redistributuon intelligente. C'est la que les avis divergent... ;)
La réponse à la crise (des agriculteurs) c'est serait surtout par une intervention de l'état pour fixer un prix minimum des matières premières par les grandes surface. L'agriculture connecté c'est bien pour les gros groupes d'agriculteurs mais pour le petit agriculteur, ils peuvent pas investir. Donc au final ça va juste faire crever plus vite les petits agriculteurs.
Ça fait du bien de lire quelqu'un qui raconte quelque chose qui a du sens.
"Des charges trop importantes" c'est fou comme le monde entier souffre de charges trop importante, et dans le même temps les plus riches n'ont jamais été aussi riches... Le problème de l'agriculture ne vient essentiellement pas des charges, au contraire c'est un électorat qui a été souvent choyé par les locataires de l'élysée. Le problème vient essentiellement de choix stratégies effectués durant les années "fastes" et on la PACS masquait bien des problèmes qui résultent en des structures et des stratégies totalement inadaptée à notre époque. Une rationalisation de notre agriculture est nécessaire, même si des réformes politiques seront aussi obligatoires, et cette rationalisation passe par une ré-industrialisation intelligente. Les technologies récentes répondent donc à un réel besoin, et Frandroid est parfaitement dans son droit de publier un tel article.
Et à la revente il y a une taxe sur la plus-value ?
Celui là en a rien à foutre de la nature, au contraire, il exploite au max
Pour que les oeuvres françaises restent en France (puisque les prix peuvent monter et qu'il n'y a pas beaucoup d'impôts à payer dessus, c'est un bon investissement)
Oh lala.. Tu mélanges déjà pas mal de choses, ne rajoute pas les revendications dedans.. La taxe sur les poubelles qui est utilisée par les collectivités territoriales est une taxe basée sur la valeur locative et la taxe foncière, donc on ne paie pas tous la même. Le fait est que les pauvres habitent rarement rue de la Paix en plus.. La taxe cmu est en effet prélevée par l'urssaf et donc considérée comme un prélèvement social,et non un impôt. En revanche, c'est l'état qui couvre les dépassements.. Qu'est-ce que le fonctionnement normal d'un état ? Tu parles de la Chine, des EU, du Paraguay, de la Norvège ou de la France..? Parce qu'en effet, tout le monde n'a pas la même vision de ce que doit être l'impôt. En France il a un rôle social, que tu le veuilles ou non. Je l'ai pas inventé. L'école républicaine et laïque, la cantine, la garderie, c'est du social. L'hôpital pour tous, c'est du social. L'égalité devant la justice, c'est du social.. Quant aux niches, lapide moi si tu veux, j'en ai profité, et j'en profite encore. Quand mes enfants étaient à la crèche, je recevais 50% en crédit d'impôt. C'est une niche, et sans ça, je payais pas de crèche. J'en profite aussi sur la construction, sans quoi j'aurais pas pu demander à des artisans de mieux isoler ma maison. Ça serait resté en l'état.. Après, je comprends ceux que tu veux dure. Tout système est dévoyé. Et tout le monde a son niveau triche pour gratter plus ou moins à droite à gauche. Mais regarde le système dans sa globalité.. Dans l'idéal et dans les faits, il est pas si mal.il pourrait être mieux? Oui, sûrement! Mais déjà comme ça, il est pas si dégueu..
Exonération sur possession d’œuvres d'art ? je la connaissait pas celle-là encore un cadeau fait aux plus riches ?
En parlant d'agriculture à outrance, ce soir sur France 5 "Manger plus pour se nourrir moins" je vais regarder ça ... ou utiliser l'excellent CapTvTy pour le télécharger tranquillement en replay ;-) SYNOPSIS Manger plus pour se nourrir moins Au cours de ces cinquante dernières années, les aliments que nous consommons au quotidien auraient perdu jusqu’à 75 % de leur valeur nutritive. Ainsi pour retrouver l’apport en vitamine C d’une pomme des années 1950, il faudrait en consommer 100 d’aujourd’hui. En cause : les méthodes d’agriculture modernes, nées de la révolution agricole. Mécanisation, recherche variétale, monoculture, autant d’outils qui ont permis aux agriculteurs d’obtenir un meilleur rendement. Enquête aux Etats-Unis, en Angleterre, en Allemagne, et en France, à la rencontre des agriculteurs.
Donc les poubelles c'est social. Dont acte. Payer la même somme par foyer, on n'a pas la même définition de social. Je veux bien t'accorder le RSA et même éventuellement la "prime pour l'emploi", mais pas le reste, ce n'est que le fonctionnement normal d'un Etat. Tout comme la CMU qui n'est pas financée (pas plus que les retraites) par l'impôt. Je veux bien prendre 2 secondes pour penser aux niches... l'exonération d'impôt sur la possession d’œuvres d'art le financement de l'armée d’Israël et leur intérêt social ça prendra pas plus.
Les poubelles? Fonction financière qui assure le fonctionnement de la collectivité. Socialement, elle assure aussi la salubrité du territoire. Qui paie le rsa? La cmu? La protection infantile? La prise en charge des handicapés?L'instruction gratuite pour tous? Etc,Etc Etc.... Réfléchis 2 secondes et tu comprendras aussi pourquoi les niches sont de la redistribution, voire de l'aide sociale, même si leur fonction usuelle est plutôt le volet "économique " de l'impôt.
L'impôt n'a aucune vocation sociale, n'en n'a jamais eu et n'en aura jamais. Quant à la redistribution de richesses, encore moins. Et même au lycée je doute qu'on puisse affirmer ça dans un cours. Tu as du t'endormir en français quand on parlait de Robin des bois et te réveiller en éco. Tiens, je veux bien par exemple que tu m'expliques en quoi la taxe de ramassage des ordures ménagères c'est social. Un rare truc qui peut vaguement être considéré comme redistributif c'est la déduction des sommes versées aux associations déclarées d'utilité publique, et encore: un riche pourra toujours déduire plus de son impôt qu'un pauvre. Et là, je n'ai parlé que de l'impôt des particuliers, et sans aborder les niches.
Pour la redistribution, ça dépend en effet si on parle de l'impôt direct ou indirect. La progressivité de l'impôt est redistributive, la tva non. Quant au social si, c'est clairement une des fonctions de l'impôt avec le financier et l'économique.. Dis donc.. C'est des cours de lycée ça.. T'étais où ce jour là ?
Il s'en passe et vit plutôt bien. Les agriculteurs qu'on voit et entend râler, ce sont ceux qui ont fait des choix (bien poussés par les subventions), mais sans aller au bout du truc (bien freinés par les quotas, cherchez le paradoxe). Je m'explique: pour que les systèmes d'agricultures intensives fonctionne, il faut que ce soit à très grande échelle. Si on écoute ce que les "râleurs" disent c'est que le marché est inondé de produits ibériques et germaniques. Comment les Allemenands font-ils pour produire moins cher? Ben quand en France on hurle sur "la ferme des 1000 vaches" (ou porcs ou poulets), en Allemagne c'est une unité de base. Plus d'automatisation, une gestion plus rationnelle des équipements... Et pas des employés qui coûtent moins cher, juste moins d'employés (eh oui...) A l'opposé, certains agriculteurs français s'en sortent pas mal. Ceux dont les porcs ne sont pas ces trucs roses élevés sur caillebotis, qui font des poulets qui courent, qui font du bio... Le compromis de l'exploitation de taille moyenne, ça ne marche pas. Regarde les céréaliers et les surfaces. Quand j'étais gosse, il y avait dans mon village de moins de 2000 âmes 6 fermes, surface moyenne une quinzaine d'hectare, une dizaine de vaches, une basse cour... Ces 6 fermes réunies ça doit être la taille du jardin du plus petit des fermiers de Beauce.
L'impôt n'a aucune vocation sociale, et surtout pas la redistribution de richesse.
réponse à la question titre: non.<i>-------<a href="https://play.google.com/store/apps/details?id=com.frandroid.app">Envoyé depuis l'application FrAndroid pour smartphone</a></i>
Et c'est bien dommage. Nos enfants seront condamnés à bouffer de la merde et autres ogm :-( y'aura pas le choix
Pour que les choses soient claires, je suis pour une redistribution intelligente et absolument contre le gaspillage
Et encore, t'as pas vu un reportage où "l'agriculteur" hollandais plonge sa mains dans le sas pour vérifier ce qu'il y a dans la panse de la vache et ainsi mieux apporter les nutriments pour optimiser la production de lait... Il parait qu'une vache hollandaise peut produire jusqu'à 4x plus qu'une vache française... Perso, je leur laisse leur productivité de merde...
je viens de vomir... on dit des chinois qu'ils sont immondes avec les ours dont ils pompent la bile avec une canule permanente mais là c'est pas mieux.
optimisation tu dis? des fois j'ai envie de vomir... Là c'est pour la science, aux Pays bas, c'est pour la productivité... http://fr.ubergizmo.com/2014/10/17/suisse-vaches-trous-estomac.html
Justement, ça se sait. Plusieurs économistes américains (certes qualifiés de dangereux gauchistes outre atlantique, mais un est quand même Nobel d'économie..) pensent que lisser la croissance grâce aux impôts n'est pas inutile: en période de Xce mondiale, on grossit moins vite, en revanche on ne perd pas en temps de crise. Ça évite de mettre des gens à la rue comme le fait le système ultra libéral de la majorité des pays du monde. Et ça c'est les impôts qui le finance. Ou en terme générique: la redistribution. Tu peux être contre, c'est ton droit, mais dans ce cas là il faut que tu choisisses un autre modèle que le modèle français... Chez les anglo saxons par ex. Eux s'en sorte différement car ils acceptent qu'une bonne partie de la population soit pauvre. Vraiment pauvre. Nous non... question d'idéologie surement... http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2015/09/01/20002-20150901ARTFIG00081-pour-l-ex-prix-nobel-d-economie-joseph-stiglitz-francois-hollande-a-tout-faux.php
oui oui ça ils savent bien expliquer comment appliquer le lubrifiant et pourtant t'as quand même mal au c... ;-)
oui mais là aussi la baisse des prix qui chutent, on nous a quand même bien expliqué avant que c'était une chance d'avoir un marché de libre échange et de concurrence saine...
Oui enfin t'es gentil mais si les impots étaient utiles en france ça se saurait... Des impots il faut, trop non, et les gaspiller c'est une honte pour ceux qui les paient ! Si on suit ton raisonnement, tous les pays qui n'ont pas notre niveau d'imposition/charges ne devraient pas s'en sortir, or ce n'est pas le cas...
désolé mais ceux-là vont disparaître ... pas assez rentables ou alors ils vont vivre sous perfusion à coup d'aides de l'état/europe ce qui n'est pas génial pour eux non plus :-( enfin des aides ils en ont déjà pas mal pour certains.
Ça transforme surtout les agriculteurs en ouvriers traders. Optimiser, optimiser, optimiser, et les prix baissent baissent baissent. Qu'est-ce qu'il en a à faire des drones l'agriculteur, le vrai, celui qui aime la nature et les animaux ?
Pour compléter ce que dit JFK, il faut savoir qu'un paysan seul peut diriger une exploitation de plusieurs centaines d'hectares (!!) de céréales aux EU. En revanche... il en vit même pas!! la plupart ont aussi une entreprise de transport ou de TP (mais que le WE...) pour s'en sortir.
désolé, mais c'est un peu trop simpliste comme proposition. Les impôts assurent la redistribution des richesses, et dans notre système actuel, c'est plus que nécessaire. Les charges assurent notre protection maladie, paient nos retraités et l'aide aux familles. les dépenses globales du pays servent d'amortisseurs à la crise... Sans les dépenses pharaoniques de l'état, nous serions tous au chômage ou presque. Non, c'est beaucoup plus compliqué que ça, même si, je suis d'accord, le pois des charges, mais surtout des normes et de la paperasse qui s'en suit, sont des énormes piquets d’acacias dans les roues des tracteurs en France.
Ah oui mais nuance! C'est utilisé un peu partout dans le monde, et c'est en France que ça râle! :-D Et à écouter ceux qui râlent, ils râlent parce que les étrangers utilisent ces techniques... les systèmes qui savent te dire au gramme près quel animal a mangé quoi, a pris combien cette semaine et si demain il faudrait pas lui donner du rab de protéines, c'est dans les élevages industriels comme en Allemagne, en Espagne... qui ont un coût de reviens plus bas pas vraiment parce que les salaires sont plus bas, mais surtout parce qu'ils ont moins de salariés. Après, est-ce que c'est bien ou pas, je n'en sais trop rien. Pour ce qui est des photos aériennes et des logiciels qui dosent l'engrais avec le GPS, ça doit être utilisé en masse dans toutes les régions céréalières.
Pour les mêmes raisons qui font que je râle quand je vois ma fiche de paie avec les charges et les impôts qui vont en plus. Bon près ils râlent aussi à cause des prix d'achat qui chutent même si "bizarrement" les prix à la revente augmentent... devinez donc qui s'en met plein les poches ;-)
La réponse à la crise, c'est la baisse des impôts, charges et surtout des dépenses globales du pays !
Du coup si ça paraît si simple pourquoi ils font que râler ?
Bien évidemment,les objets connectés seront un coup de pouce technique à l'agriculture<i>-------<a href="https://play.google.com/store/apps/details?id=com.frandroid.app">Envoyé depuis l'application FrAndroid pour smartphone</a></i>
L'agriculture, contrairement à l'image qu'elle peut avoir, est un secteur en pointe technologique depuis bien longtemps. Ce qui est montré dans l'article se fait déjà pour l'essentiel, par exemple en utilisant des outils qui existent comme les photos aériennes/satellite en ce qui concerne les rendements, et des logiciels couplés à des GPS pour optimiser la fertilisation dans les champs. Les animaux avec des puces pour calculer leur rendement laitier, la quantité de nourriture en fonction de leur croissance et de l'objectif d'engraissement...
Tu as le forum pour ce genre de question
Je trouve en effet le titre assez mal choisi, ce ne sont certainement pas les objets connectés qui aideront les agriculteurs à sortir de la crise. Un titre du genre "Qu'est-ce que les objets connectés peuvent apporter à l'agriculture" aurait été un choix plus judicieux.
Tu es un poil au mauvais endroit pour demander ça, Google est ton ami. Ou au pire tape ton problème dans le moteur de recherche du site.
Bonjour, ayant acheté un S6 je voudrais savoir si les bugs de RAM avaient été corrigés avec les dernières mise à jour .
Ne tentez pas l'actualité généraliste quand vous ne savez faire que l'actualité high-tech. La crise de l'agriculture n'a aucun rapport avec le bio et avec le connecté. Ce sont des modes de culture mais pas des solutions à la crise. Les agriculteurs souffrent des charges trop importantes et des prix trop bas qui font qu'ils ne peuvent se tirer un salaire à la fin du mois. <i>-------<a href="https://play.google.com/store/apps/details?id=com.frandroid.app">Envoyé depuis l'application FrAndroid pour smartphone</a></i>
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