Si le domaine des bagues connectées existe depuis plusieurs années, notamment avec Oura, dont nous avons testé récemment l’Oura Ring 3, le secteur est en pleine croissance en cette fin d’année 2023. D’un côté, des rumeurs insistantes font état d’une Galaxy Ring en préparation chez Samsung pour l’an prochain. De l’autre, plusieurs acteurs, comme le Français Circular ou le constructeur chinois Omate, lancent de nouveaux modèles pour défier l’hégémonie d’Oura. C’est notamment le cas de l’Ice Ring, conçue par Omate et distribuée en Europe par l’entreprise Ice-Watch. Mais outre son prix, bien plus accessible que l’Oura Ring 3, a-t-elle suffisamment d’arguments pour concurrencer le « seigneur des anneaux » ? C’est ce qu’on va voir dans ce test complet.
Pour aller plus loin
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Fiche technique de l’Ice Ring
Ice Ring | |
---|---|
Largeur | – |
Épaisseur | 3 mm |
Poids | moins de 3 g |
Matériaux | Plastique et titane |
Étanchéité | IP68 / 5 ATM |
Mesure fréquence cardiaque | Oui |
Mesure VFC | Oui |
Mesure SpO2 | Oui |
Moteur haptique | Non |
Surface tactile | Non |
NFC | Non |
Stockage | 1 Mo + 256 Ko |
Capacité de la batterie | 20 mAh |
Autonomie annoncée | 4 à 6 jours |
La bague de ce test a été prêtée par le constructeur.
Un design sobre pour l’Ice Ring
L’Ice Ring est une bague connectée à l’aspect particulièrement sobre et classique. La bague est annoncée comme conçue en alliage de titane à l’extérieur avec, bien évidemment, du plastique transparent à l’intérieur de la bague. Contrairement à la Oura Ring 3 en version Heritage qu’on a pu tester, ici rien ne dépasse, rien ne déborde. Aucune inscription, aucune excroissance, on a affaire à une bague connectée particulièrement lisse et sobre qui passera aisément pour une bague bijou classique. La bague propose par ailleurs des angles plutôt arrondis, sans arêtes marquées.
Cela n’est cependant pas sans poser de souci au moment d’enfiler la bague au doigt. En effet, pour des mesures précises, il faudra nécessairement placer les capteurs au niveau de la paume, à l’intérieur du doigt. Si la procédure est facilitée avec l’Oura en version Heritage, il faudra ici se fier aux composants visibles à l’intérieur de la bague et ne pas trop la faire tourner sur elle-même, ce qui déplacerait nécessairement les capteurs optiques et fausserait les mesures.
À l’extérieur de la bague, le revêtement en titane m’a tout de même paru un peu plus cheap que celui de l’Oura Ring 3. Il faut dire qu’on n’est pas dans la même gamme de prix, avec des rayures visibles dès les premiers jours d’utilisation sur la partie intérieure de la main.
Comme la plupart de ses concurrents, Ice-Watch propose un sizing kit, à savoir des modèles de bague, pour savoir quelle taille vous conviendra le mieux. Dans mon cas, j’ai testé l’Ice Ring en taille 10 et en coloris doré, mais les combinaisons sont nombreuses. La bague est déclinée en trois teintes (doré, argenté et noir) et en six tailles. Attention cependant, il semble que toutes les tailles ne soient pas disponibles pour l’ensemble des coloris chez le revendeur majeur de la bague, la bijouterie Louis Pion.
Par ailleurs, la bague affiche un poids annoncé à moins de 3 grammes et une épaisseur de 3 mm. C’est un peu plus que l’Oura Ring avec ses 2,55 mm d’épaisseur, mais ça reste agréable à porter au doigt et j’ai rarement été gêné au quotidien avec la bague portée à l’index.
Notons par ailleurs que la bague est certifiée IP68 et qu’elle pourra donc être portée sans crainte sous l’eau, que ce soit dans un bain ou une piscine. Elle n’est cependant pas conçue pour la plongée et sera à retirer pour la nage en profondeur.
Une application Ice Ring simple à appréhender
Comme l’Oura Ring, l’Ice Ring est dépourvue aussi bien de bouton que de surface tactile ou de moteur haptique. Elle ne pourra donc être que portée, sans possibilité pour l’utilisateur d’interagir avec elle. Pour la contrôler, il vous faudra donc nécessairement vous rendre dans l’application Ice Ring où quelques fonctionnalités sont disponibles.
L’application Ice Ring
L’application Ice Ring est plutôt simple d’approche avec un système de fonctionnement à quatre onglets. L’onglet principal, baptisé « aujourd’hui » va afficher différentes informations comme votre cercle d’activité (nombre de pas, calories dépensées et temps actif), l’évolution de votre fréquence cardiaque sur la journée, le bilan de votre sommeil ou votre niveau de stress. Le second onglet, « activité » vous permet quant à lui de visualiser votre activité quotidienne, hebdomadaire ou mensuelle. Le troisième, « sommeil », fait logiquement le point sur la qualité de votre sommeil quotidien, hebdomadaire ou mensuel.
Enfin, le dernier onglet va quant à lui vous permettre de paramétrer directement la bague connectée. C’est là que vous verrez notamment la charge restante de la batterie, que vous pourrez mettre l’Ice Ring à jour et… c’est tout. Il sera impossible de modifier la fréquence de mesure cardiaque ou les mesures de SpO2. En revanche, cet onglet vous permettra également de modifier le format d’unité (système métrique et température en degrés Celsius), d’activer des rappels à faire de l’exercice ou des alertes de fréquence cardiaque. Enfin, pour analyser au mieux les calories dépensées, l’application vous demandera également des informations sur votre profil (genre, taille, poids, date de naissance, etc.)
Dans l’ensemble, si l’application Ice Ring est plutôt classique, on peut déplorer des soucis de traduction assez récurrents. Pour la taille de l’utilisateur, l’application demande sa « hauteur ». Pour sa date de naissance, il s’agit de son « anniversaire ». L’onglet sommeil indique quant à lui que « 20 % personnes se lèvent tôt », sans que je comprenne précisément si je fais partie des 20 % de personnes qui se lèvent le plus tôt ou, plus probablement, si je fais partie des 20 % des gens qui se lèvent le moins tôt. Idem pour l’onglet activité où j’ai été heureux d’apprendre que « 33 % des gens vont plus long ». Ça me fait une belle jambe, surtout que le graphique associé ne semble pas vraiment correspondre à cette donnée.
En revanche, bon point pour l’Ice Ring par rapport à Oura, l’application ne nécessite pas d’abonnement pour accéder à l’ensemble des données.
Un suivi de santé globalement efficace
La bague connectée Ice Ring est capable d’analyser plusieurs données pour fournir des bilans sur votre état de forme ou de sommeil. La bague embarque ainsi un cardiofréquencemètre pour mesurer la fréquence cardiaque, basé sur la photopléthysmograhie (avec deux diodes vertes). Elle est également dotée d’un oxymètre de pouls avec une diode rouge, cette fois utilisé pour mesurer le taux d’oxygène dans le sang.
Pour aller plus loin
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On va également retrouver des capteurs de mouvement pour comptabiliser le nombre de pas. Par ailleurs, grâce à ces différents capteurs, la bague va être aussi capable — du moins en théorie — de mesurer la variabilité de la fréquence cardiaque (VFC) utilisée pour analyser la récupération et le niveau de stress. Plus étrange, alors que ni Omate, ni Ice-Watch, ni Louis Pion ne communiquent sur un thermomètre intégré, l’application Ice Watch indique que la bague va mesurer la température cutanée durant les phases de sommeil. On y reviendra.
Avant de plonger un peu plus loin dans les données mesurées, il convient de signaler que l’Ice Ring ne permet pas d’exporter ses données depuis un smartphone Android. Impossible donc de les transmettre automatiquement en synchronisant un compte Google Fit ou Google Health Connect. Dommage. Néanmoins, l’application Ice Ring sur iPhone va bel et bien permettre d’automatiser la synchronisation avec Apple Health.
La détection de sommeil de l’Ice Ring
Comme la plupart des bagues, bracelets et montres connectées, l’Ice Ring sera surtout intéressant pour suivre la qualité de votre sommeil. Son autonomie plus élevée qu’une Apple Watch ou qu’une montre Wear OS va ainsi simplifier le fait de la porter la nuit, puisque vous n’aurez pas besoin de la recharger durant cette période. Par ailleurs, son format de bague connectée peut la rendre plus simple à porter la nuit pour les personnes qui n’apprécient pas le fait de garder une montre à leur poignet durant le sommeil.
Comme on l’a vu, l’application Ice Ring va proposer un onglet dédié au suivi du sommeil durant la nuit, mais aussi un score de qualité du sommeil. Ce score est en fait une note de 0 à 100 pour vous donner une évaluation de la qualité de votre repos en fonction de plusieurs critères. Logiquement, plus le score est élevé, plus vous avez eu un sommeil réparateur. Surtout, ce score ne vient pas de nulle part, puisque Omate indique s’être inspiré de l’Index de Qualité du Sommeil de Pittsburgh (PSQI), un questionnaire reconnu qui demande au patient d’auto-évaluer la qualité de son sommeil en fonction de 19 questions. Tout l’intérêt d’une bague connectée est qu’elle pourra répondre à ces questions à votre place.
Ici, ce sont donc plusieurs données qui vont permettre d’évaluer la qualité du sommeil : la fréquence cardiaque, la variabilité de la fréquence cardiaque, les variations de température, les mouvements, l’heure d’endormissement et l’efficacité du sommeil. En outre, l’application va non seulement proposer un score de sommeil, mais également un détail des différentes phases de sommeil avec les phases d’éveil, de repos, de sommeil léger, de sommeil profond et de sommeil paradoxal (REM).
Étrangement, alors même que la bague est dotée d’un oxymètre de pouls, il ne semble cependant pas qu’elle enregistre le taux d’oxygène dans le sang (SpO2) durant la nuit. L’information n’est en tout cas pas indiquée dans l’onglet sommeil de l’application. Par ailleurs, les seules mesures de SpO2 proposées au sein de l’application Ice Ring sont les mesures ponctuelles que vous pouvez faire manuellement depuis l’écran d’accueil. Dommage, alors que cette donnée aurait été pertinente pour en savoir plus encore sur le sommeil et qu’elle est utilisée par Oura sur sa propre bague connectée.
La détection du stress de l’Ice Ring
Outre l’activité et le sommeil, le niveau de stress est l’une des principales mesures proposées par les montres et bagues connectées. Pour l’Ice Ring, ce stress est en grande partie évalué par la variabilité de la fréquence cardiaque, la fameuse VFC. Pour rappel, la VFC est une donnée particulièrement complexe à manier qui peut fortement varier d’une personne à l’autre. Le plus intéressant n’est donc pas la VFC en tant que telle, en valeur absolue, mais son évolution sur le long terme par rapport à une fourchette moyenne dite normale. C’est l’approche que peuvent faire des constructeurs de montres de sport comme Garmin, Suunto ou Coros.
En revanche, l’Ice Ring se contente d’afficher une mesure en tant que telle, sans pour autant aller plus loin dans le détail. Dans mon cas, sur le bilan nocturne, j’apprends par exemple que l’anneau a mesuré, la nuit dernière, une VFC moyenne de 240 ms, une VFC Max de 349 ms et une VFC minimale de 15 ms. Certes, les données sont par la suite utilisées pour noter la qualité de mon sommeil, mais j’aurais aimé plus de détails sur les implications de ces valeurs, y compris sur le long terme.
Surtout, ces valeurs me semblent bien éloignées de celles prises par ma montre Garmin Forerunner 255 laquelle a mesuré, pour la même nuit, une VFC moyenne de 40 ms. Difficile de dire quel dispositif est en tort et lequel a raison, mais force est de constater que, par le passé, la mesure de la VFC sur la montre de Garmin a réussi à mesurer des périodes de fort stress, de maladie ou de surentraînement. D’expérience, j’ai donc tendance à me fier davantage à la mesure de ma Forerunner 255.
Surtout, comme la mesure de SpO2, la mesure de stress ne semble pas se faire automatiquement pour l’Ice Ring. Il vous faudra donc nécessairement la faire ponctuellement et manuellement depuis l’application pour savoir si votre niveau de stress est élevé ou non. Dommage.
Un suivi sportif bien trop imprécis
Outre les données de stress, de sommeil ou de récupération, l’Ice Ring est également adaptée pour le suivi d’activité. Elle va bien évidemment compter le nombre de pas parcourus chaque jour, mais aussi la fréquence cardiaque. Logiquement, compte tenu de son petit format, elle n’embarque pas de puce GPS, mais il est possible d’associer son smartphone pour utiliser son GPS comme on va le voir plus tard.
Le suivi d’activité
Au quotidien, l’Ice Ring est capable de compter le nombre de pas parcourus et… c’est tout. Malheureusement, et contrairement à l’Oura Ring 3, Omate n’a pas intégré de détection d’entraînement automatique. C’est d’autant plus dommage qu’il suffirait à la bague de détecter de nombreux mouvements pour allumer le cardiofréquencemètre et vérifier si la fréquence cardiaque augmente pour demander, par la suite, à l’utilisateur s’il s’est bel et bien entraîné ou non.
Concrètement, pour lancer un entraînement avec l’anneau connecté, il vous faudra nécessairement passer par l’application sur smartphone. Ici, ce sont 24 sports qui sont proposés, du vélo au saut à la corde en passant par le basketball ou le golf. Cinq d’entre eux permettent d’ailleurs un suivi GPS : la marche, la course à pied, le vélo, le trail et la marche rapide.
Une fois l’entraînement lancé et arrêté, l’application va vous permettre de retrouver certaines données comme le nombre de pas, la distance parcourue, l’allure, la courbe de fréquence cardiaque et les calories brûlées. Bien évidemment, la distance parcourue dépendant avant tout de la précision GPS du smartphone utilisé, on n’en tiendra pas compte ici.
Cependant, l’application Ice Ring ne va pas permettre d’accéder aux données complètes de ses entraînements. Comme on l’a vu, les données ne peuvent être partagées que vers Apple Healthkit, mais ni Google Fit ni Google Health Connect. Il est également impossible de partager automatiquement ses entraînements vers Strava ou Komoot, pas plus qu’il n’est possible de les enregistrer au sein d’un fichier GPX, FIT ou TCX. Dommage.
Le suivi de la fréquence cardiaque
Pour le suivi de la fréquence cardiaque, l’Ice Ring embarque deux diodes vertes qui vont fonctionner par photopléthysmographie, comme une montre connectée. À intervalles réguliers, la bague va automatiquement faire une mesure de la fréquence cardiaque en pulsant une lumière verte et en analysant à quel point elle est absorbée par les vaisseaux sanguins afin d’en déduire la fréquence cardiaque.
Néanmoins, là où l’Oura Ring va mesurer la fréquence cardiaque toutes les cinq minutes, l’Ice Ring se contente d’une mesure toutes les demi-heures. On est donc loin d’avoir un tracé précis de l’évolution de la fréquence cardiaque tout au long de la journée. Il est cependant possible de lancer une mesure ponctuelle, depuis l’application, ou de lancer une mesure en continu, en démarrant un entraînement depuis l’application Ice Ring.
Pour évaluer la précision de la fréquence cardiaque mesurée par l’anneau, je l’ai porté durant plusieurs séances de course à pied en activant le mode entraînement. J’ai ensuite comparé les courbes de ces entraînements avec celles d’une ceinture cardiofréquencemètre de référence, la Garmin HRM Pro.
Ice Ring | Mesure de référence | |
---|---|---|
FC moyenne | 156 bpm | 156 bpm |
FC max | 181 bpm | 183 bpm |
Sur cette première session, j’ai conservé une intensité relativement constante tout du long, avec néanmoins six petits sprints en fin d’entraînement. Si la ceinture de Garmin a réussi à capter les six variations d’allure en fin de session, l’Ice Ring n’en a quant à elle comptabilisé que quatre. Il faut dire que la bague a parfois bien du mal à retranscrire les faibles variations d’intensité. La valeur moyenne mesurée par la bague est certes du même acabit que celle de la ceinture, mais les courbes sont par moment très éloignées l’une de l’autre, tout comme les pics qui ne correspondent même pas aux mêmes sprints dans un cas et dans l’autre.
Une autonomie de quatre jours un peu juste
L’Ice Ring est équipée d’une batterie de 20 mAh. De quoi permettre, selon le constructeur, de 4 à 6 jours d’autonomie selon les usages.
Dans mon cas, j’ai utilisé la bague aussi bien de jour que de nuit, mais également durant mes entraînements sportifs. J’ai alors pu utiliser l’Ice Ring pendant 4 jours et 10 heures avant qu’elle ne s’éteigne, à court de batterie. Sur cette période, j’ai porté la bague durant un total de 90 minutes en mode entraînement, et donc avec suivi de la fréquence cardiaque en temps réel.
On a ici affaire à une bague connectée à l’autonomie correcte, mais qui reste inférieure à celle de l’Oura Ring 3 qui parvenait à dépasser, dans des conditions similaires, les six jours d’utilisation.
Pour la recharge de la bague, l’Ice Ring est fournie avec une petite base magnétique à laquelle il suffit de suspendre la bague. La base est par ailleurs dotée d’une prise USB-C et le constructeur fournit un câble USB-A vers USB-C pour la connecter à un bloc d’alimentation ou à un ordinateur.
L’Ice Ring est annoncée comme permettant une charge complète en 30 minutes. Dans les faits, on en est cependant loin. Comptez un plus de 80 minutes pour une charge complète de la bague, de 0 à 100 %.
Prix et date de sortie de l’Ice Ring
La bague connectée Ice Ring est disponible depuis le 21 novembre. Elle est proposée pour l’heure en exclusivité chez le bijoutier Louis Pion, au prix de 199 euros. La bague est déclinée en trois coloris (noir, argenté et doré) et en six tailles.
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