Bracelets connectés : la confiance va aux marques high-tech plutôt qu’aux marques sportives

 
Les bracelets connectés se multiplient à présent sur le marché. Ils sont vendus aussi bien dans les boutiques spécialisées, dans la téléphonie que dans les rayonnages des boutiques de sports, coûtent de quelques dizaines à plus d’une centaine d’euros et fonctionnent avec des apps plus ou moins complexes. Et justement, l’institut GfK s’est penché sur les différents critères d’achats des utilisateurs.
Bracelet

Comment choisissez-vous votre bracelet connecté ? S’il est facile de se tourner directement vers la marque de son smartphone – Samsung, Sony, LG et même Archos proposent leur propre tracker d’activités – lorsque l’on est mobinaute averti, qu’en est-il du grand public ? Selon l’étude GfK publiée en début de semaine, « les entreprises reconnues du secteur technologique bénéficient d’un plus grand potentiel de vente« . Les Coréens sont ainsi 69 % à privilégier la marque , et ils sont 54 % en Chine, 51 % en Allemagne, 47 % au Royaume-Uni et 42 % aux USA. A contrario, les marques de sport remportent moins de 30 % des suffrages chez les sondés : pas facile pour des enseignes de type Decathlon de se faire reconnaître. Devant la précision des données recueillies par les bracelets, on constate que la compatibilité avec les smartphones apparaît comme l’un des premiers critères d’achat.

C’est sur ce point précis que les constructeurs de mobiles ont de l’avance. Lorsqu’ils commercialisent leur bracelet, ils savent mettre en avant leurs compétences en matière de design, et expliquer comment connecter l’appareil à un smartphone – souvent dans le cas d’Android, à ceux de marques concurrentes. Leur atout relève également du logiciel, puisque les fabricants de mobiles maîtrisent la conception d’applications adaptées aux bracelets connectés. Il existe heureusement des contre-exemples, tels les appareils de marques à l’image très tech, notamment chez des Withings ou même Misfit. Mais on peut douter que des marques telles que Terraillon, spécialisée dans l’équipement électroménager ou dans les pèse-personnes, sachent convaincre à grande échelle. On notera pour finir que selon GfK, les montres connectées intéressent essentiellement en tant qu’outil de suivit d’activité et de santé ; le cabinet d’analyses prévoit d’ailleurs la vente de 150 000 montres d’ici la fin de l’année en France.


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