Cicret : le bracelet connecté qui permet d’afficher un écran sur son bras

 
Coup de projecteur sur la société Cicret, qui a réussi aujourd’hui à trouver un investisseur et envisager l’avenir d’un projet novateur : celui de commercialiser un bracelet équipé d’un pico-projecteur miniaturisé, et de capteurs de mouvements. Il permettra de diffuser un écran de smartphone sur le bras de l’utilisateur.
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Coup de pouce

Le Figaro relate l’histoire de Cicret, une start-up française qui a lancé un peu par hasard un projet fou. L’idée de cette société consiste en un bracelet connecté, sans écran, qui projetterai l’image directement sur le poignet de l’utilisateur. Avec quelques visuels et une vidéo de présentation sympathique, la loi des Internets a poussé Cicret sur le devant de la scène, attirant entrepreneurs et investisseurs fortunés.

Pour son bracelet, à l’écran projeté sur le bras, et pianotable depuis son propre corps grâce à un capteur de mouvement, Cicret a fait confiance à un riche investisseur indien, dont les idées collaient visiblement plus avec l’esprit de l’entreprise que celles d’autres businessmen. Cette arrivée de fonds est d’ailleurs intervenue à un moment où la petite entreprise n’y croyait plus, avant le buzz que le projet a connu, et après une campagne Indiegogo arrêtée en cours de route à cause d’un manque de confiance dans le projet.

Début des difficultés

Si le parcours n’a pas été facile, bien qu’il soit au final heureux, le plus dur est certainement à venir pour Cicret. La société va maintenant devoir mettre en production son bracelet, et compte d’ailleurs en assurer une grosse partie en France, comme pour le silicium contenu dans l’appareil. Malheureusement, cette envie de Made in France risque d’en augmenter le prix, alors qu’il incorporera déjà des technologies très couteuses pour fonctionner.

Si l’on s’extasie évidemment devant ce type d’avancée technologique – même si on conçoit qu’elle est très gadget -, les défis seront aussi techniques. En effet, on imagine la difficulté d’utilisation d’un tel procédé dans des conditions de luminosité défavorables, voire même à la difficulté de projeter une image sur certaines pigmentations de peau ou certaines pilosités. Enfin, rien ne prédit que les consommateurs soient prêts à dépenser des centaines d’euros dans un appareil plus loufoque – sans offense – qu’indispensable.

https://www.youtube.com/watch?v=9J7GpVQCfm


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