CES 2016 : Le Fitbit Blaze, une tentative laborieuse de montre design

 
Fitbit présente à l’occasion de ce CES 2016 sa première « montre fitness ». Baptisé Blaze, l’appareil arbore pour la première fois chez Fitbit un écran tactile en couleur, qui lui permet de s’inviter dans le cercle de moins en moins fermé des montres à la fois sportives et citadines.
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Journée presse avant l’ouverture du CES oblige, c’est dès le 5 janvier, lors d’une conférence particulièrement matinale, que Fitbit a dévoilé son nouveau tracker d’activités. Un bracelet ressemblant davantage à une montre qu’à un des appareils habituels de la marque, qui livre généralement des appareils aux allures plutôt sportives. Ce qui n’empêche pas ce Blaze, puisque c’est son nom, de s’adresser à un public d’amateurs d’activités de type fitness.

Une fois n’est pas coutume, le leader mondial des bracelets connectés livre avec le Blaze un appareil au format montre, et doté d’un écran LCD (0,82 x 0,96 pouce) en couleur, une première chez Fitbit, d’autant qu’il s’agit d’un écran tactile. Il ne faut toutefois pas compter sur l’intégration d’Android Wear à la montre qui, si elle peut être connectée en Bluetooth à un smartphone sous Android ou iOS, tourne sous un OS propriétaire. Et comme tout bracelet fitness, le Blaze mise sur des capteurs en nombre. On retrouve ainsi un accéléromètre et un gyroscope, tous deux à trois axes, un altimètre, un capteur de luminosité ambiante, un vibreur et un capteur de rythme cardiaque. L’appareil est d’ailleurs doté d’un GPS, ce qui permet de l’utiliser sans smartphone à portée de main, et peut enregistrer les données sportives de l’utilisateur pendant sept jours. La synchronisation avec le smartphone, elle, se fait sans fil. On parle en outre d’une autonomie de cinq jours et d’une résistance à l’eau, sans certification IP toutefois.

Le Fitbit Blaze dans sa version de base, avec un bracelet en silicone.
Le Fitbit Blaze dans sa version de base, avec un bracelet en élastomère.

L’intérêt de la montre ne tient pas réellement à sa capacité à afficher les notifications, rappels de calendrier et autres appels ou contrôles du lecteur musical sur son écran, mais plutôt dans son aspect sportif. Elle offre en effet un système de coaching depuis son écran, affichant au poignet des modèles d’exercices à réaliser. On notera également que la montre revêt un aspect légèrement modulaire, puisqu’il est possible de changer le cadre (en acier inoxydable) de l’appareil ainsi que son bracelet. Le tout dans un produit facturé 229,95 euros dans sa version de base, auxquels il faut ajouter 99,99 euros pour un bracelet cuir fourni avec un cadre en métal, ou 139,99 euros pour un bracelet en métal, dès aujourd’hui sur le site de Fitbit et en mars 2016 chez les revendeurs habituels.

Même si Fitbit ne fournit pas l’intégralité des dimensions de son appareil, on note tout de même que le Blaze arbore un boîtier de grande taille, et dont l’allure anguleuse risque de ne pas séduire tous les publics. De notre côté, nous restons circonspects face à cet appareil qui, pour être vraiment citadin, demande d’investir dans des accessoires onéreux, et dont l’absence d’étanchéité l’empêche d’être utilisée pour tous les sports, et notamment pour la natation. Un compromis, en somme, aussi bien en termes de design que de fonctionnalités, d’autant que les bordures d’écran du Blaze semblent particulièrement larges comparées à sa surface d’affichage.


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