Le fabricant de smartphones Oppo s’est lancé en 2020 sur le marché des montres connectées. Sobrement nommée Oppo Watch, cette première tentative est arrivée fin septembre 2020 en France et est vendue à partir de 249 euros. La montre tourne sous Wear OS et propose tout ce que l’on peut attendre d’une montre connectée, à savoir pour faire bref un affichage des notifications et un suivi d’activité. L’Oppo Watch propose un design très inspiré, si bien que nous avons employé l’expression “sosie officielle de l’Apple Watch” pour la définir dans notre article sur sa sortie en France. Mérite-t-elle ce surnom ? Ce n’est d’ailleurs pas la première fois qu’Oppo s’inspire d’Apple, à l’image des écouteurs à réduction de bruit active Enco X, qui ont raflé un 8/10 dans notre test.
Nous avons testé l’Oppo Watch pendant plus d’un mois et il est désormais temps de vous livrer nos impressions dans ce test et avis complet.
Fiche technique de l’Oppo Watch
Modèle | Oppo Watch |
---|---|
Dimensions | 46 mm x 39 mm x 11,4 mm |
Technologie | Li-Ion |
Norme wifi | Wi-Fi 4 (n) |
Définition de l’écran | 402 x 476 pixels |
Dalle | AMOLED |
Mémoire interne | 8 Go |
Poids | 45,5 g |
Capteur de rythme cardiaque | Oui |
Analyse du sommeil | Inconnu |
Accéléromètre | Oui |
Capteur de lumière ambiante | Inconnu |
Prix | 99 € |
Fiche produit |
Ce test a été réalisé avec une montre fournie par Oppo.
Une inspiration très certaine, mais un design réussi
L’Oppo Watch se décline en deux tailles de boîtiers : 41 mm et 46 mm. Le premier boîtier est disponible en rose ou en noir, alors que le deuxième bénéficie seulement de la couleur noire. Nous avons testé le modèle avec un boîtier rose de 41 mm.
Le simple déballage de la montre donne un bel effet “premium” au produit : la boîte blanche tout en longueur est très sobre, avec le nom de la marque sur les deux côtés et au centre une image en relief de la montre accompagnée de l’inscription “Oppo Watch”. Notez que nous avions déjà été agréablement surpris par l’effort fourni par Oppo dans les emballages de ces écouteurs Enco W51 et Enco X.
Ainsi on sent l’inspiration d’Oppo pour l’Apple Watch avant même d’avoir découvert la montre. L’ouverture de la boîte confirme cette impression : on tombe directement sur l’Oppo Watch, qui ressemble à s’y méprendre à la tocante d’Apple. On se retrouve donc avec un boîtier carré aux bords arrondis très élégant. Le cadran est en alliage d’aluminium et affiche un peu plus de 30 grammes sur la balance pour le modèle testé ici — comptez 9 grammes de plus pour le plus gros boîtier de 46 mm.
Le modèle que nous testons est le plus petit boîtier (41 mm) des deux proposés // Source : Maxime Grosjean pour Frandroid
Les personnes qui cherchent un design de montre traditionnelle sont donc prévenues : l’Oppo Watch assume son physique de montre connectée. Oppo n’est pas allé jusqu’à reprendre la fameuse Digital Crown d’Apple et propose deux boutons pour naviguer dans l’interface, tous deux situés sur la tranche droite de la montre. Celui de haut fait office de bouton d’accueil tandis que le deuxième prend le rôle du bouton multifonction. Ce dernier présente une rainure verte en son centre. C’est un drôle de choix, mais cette couleur n’est pas vraiment visible au quotidien. En plus de ces deux boutons, la montre ne possède pas de lunette ou de couronne rotative : la navigation et l’interaction avec l’interface se font donc la plupart du temps directement avec l’écran. Le microphone dédié aux appels ou aux demandes à Google Assistant se situe entre les deux boutons.
Les deux boutons, le microphone et le haut-parleur de l’Oppo Watch // Source : Maxime Grosjean pour Frandroid
Les boutons ressortent très peu du boîtier et donnent ainsi à l’ensemble un bel aspect symétrique. Design inspiré ou pas, l’Oppo Watch est un beau produit. Les finitions vont dans ce sens : les jonctions courbées de l’écran et du châssis sont irréprochables, tout comme celles du châssis avec l’arrière du boîtier. Justement, attardons-nous sur ce dernier, qui est composé de céramique et de polycarbonate sur le modèle 46 mm et uniquement de polycarbonate sur le modèle 41 mm testé ici. On y trouve une inscription blanche “Oppo” en haut et les pins de connexion nécessaires à la recharge en bas. On remarque surtout le capteur de fréquence cardiaque au centre, dont les différents éléments rappellent la cinquième face d’un dé.
La face arrière du boîtier embarque également les deux boutons de déblocage du bracelet, qui se retire et se clipse alors très facilement. Ce système propriétaire réduit cependant considérablement le choix de bracelets dans le commerce — Oppo n’en vend pas sur son site. On trouve quelques références sur Amazon, mais le choix est limité et les délais de livraison sont longs. À ce sujet, Oppo livre sa montre avec un bracelet en silicone, et ce pour tous les modèles. La marque ne propose pas d’autres matières, même à l’achat séparé. C’est dommage puisque le look « sport » conféré par ce bracelet ne colle pas tout à fait avec l’aspect haut de gamme voulu par le design de la montre — l’un n’empêche pas l’autre certes, mais Oppo aurait pu vendre d’autres types de bracelets.
Après plus d’un mois de port quotidien (jour comme nuit), le bracelet rose de notre modèle ne présente aucune trace de salissures. La matière utilisée (fluoroélastomère) est la même qui compose le bracelet sport de l’Apple Watch et n’agresse pas la peau. Le boîtier ne souffre lui aussi d’aucune marque d’usure malgré quelques coups contre des meubles. À son point le plus épais (le capteur de fréquence cardiaque), la montre atteint 1,3 centimètre, et ce qu’importe la taille du boîtier.
Un bel écran bien lumineux
L’Oppo Watch 41 mm profite d’un écran Amoled de 1,6 pouce affichant 320 x 260 pixels. Sur le modèle 46 mm, l’écran atteint une diagonale de 1,91 pouce (402 x 476 pixels) et devient surtout incurvé sur les côtés. Voici une photo qui permet de comparer les deux modèles.
Les bordures noires symétriques qui encadrent l’écran sont rarement visibles puisque la quasi-totalité de l’interface et des applications affichent un fond noir — logique pour un écran Amoled. La lisibilité en extérieur est très bonne, et ce même sous le soleil de ce début d’année. Cinq niveaux de luminosité sont proposés, mais nous avons décidé de laisser faire le mode automatique, qui s’en est très bien sorti pendant toute la durée de notre test. Écran Amoled oblige, la luminosité minimale peut rester encore un peu trop forte pour certains la nuit, mais les rares activations de l’écran une fois dans le lit ne nous ont jamais dérangés. De toute façon il est possible de désactiver l’option “incliner le poignet pour activer l’écran” ou même d’utiliser le mode « Cinéma » pour forcer la mise en veille de l’écran.
Un mode Always on Display est disponible pour éviter d’avoir à réveiller l’écran à chaque simple consultation de l’heure. Dans un souci d’économie de batterie, ce mode affiche uniquement l’heure. C’est tout à fait logique, mais les modes ambiants de certains cadrans ne sont vraiment pas esthétiques et viennent alors saboter le travail effectué par Oppo sur le design de la montre en elle-même : on se retrouve parfois avec des contours blancs irréguliers autour des chiffres ou avec un espace mal utilisé — l’heure s’affiche seulement sur ⅓ de l’écran en veille sur certains cadrans. Bref, certains modes Always on Display auraient mérité un peu plus de travail.
Quelques exemples de cadrans (à gauche) avec leur version Always on Display (à droite)
À ce sujet, Oppo a tout récemment élargi son catalogue de cadrans et ces ajouts tombent à pic puisque nous commencions à nous dire que le joli design de la montre méritait plus de cadrans que la sélection proposée de base. Les 38 cadrans sont disponibles dans l’application Wear OS et dans l’application HeyTap Health, développée par Oppo. Il y en a pour tous les goûts, du plus chargé en informations au plus minimaliste, en passant par des cadrans dédiés aux sportifs. Attention, certains cadrans sont animés et la batterie de la montre rigolera moins que vous face à la petite poule qui apparaît puis disparaît en permanence à différents endroits du cadran.
À gauche les cadrans sur l’application Wear OS, à droite les mêmes cadrans sur l’application HeyTap Health
L’application HeyTap Health permet aussi de personnaliser son cadran en ajoutant jusqu’à 10 photos — un clic sur l’écran de la montre permet de changer de photo. Pour les curieux, l’application ne prend pas en charge les GIF. Ce n’est pas tout, un mode “Assortiment par l’IA” nous demande de prendre notre tenue du jour en photo, puis l’analyse afin de nous proposer plusieurs cadrans créés “sur mesure”. Les cadrans proposés ne sont pas spécialement laids, mais nous ne sommes pas convaincus par l’assortiment entre ces derniers et la tenue prise en photo. On ne sait pas sur quels éléments se fonde l’algorithme et on ne sait jamais sur quoi on va tomber : les propositions relèvent de la roulette russe. Cette fonctionnalité a au moins l’avantage de “débloquer” de nouveaux cadrans.
Screenshots 1 et 2 : personnalisation du cadran avec des photos – Screenshots 3 et 4 : mode “Assortiment par l’IA”
De toute façon, ceux qui veulent davantage de cadrans ont de quoi s’amuser : la montre tourne sous Wear OS et peut donc bénéficier des cadrans disponibles sur des applications tierces disponibles sur le Play Store.
Un affichage fluide de Wear OS
L’Oppo Watch fonctionne grâce au processeur Snapdragon Wear 3100 et à 1 Go de RAM. Ce combo offre une agréable expérience au quotidien : les ralentissements sont très rares et légers, et on retient surtout la belle sensation de fluidité lors de la navigation dans les menus et applications. La montre tourne sous Wear OS, le système maison proposé par Google pour les montres connectées. On retrouve donc une navigation classique par gestes depuis l’écran d’accueil :
- Glissement de doigt vers le haut : notifications
- Glissement de doigt vers le bas : paramètres rapides
- Glissement de doigt vers la droite : panneau Google Assistant
- Glissement de doigt vers la gauche : tuiles (informations de certaines applications condensées sous forme de cartes)
Les applications sont disponibles en appuyant sur le bouton supérieur et sont affichées par ligne de 3. Un appui long permet de les réagencer à son goût. Le bouton que nous venons de mentionner permet également un retour à l’écran principal, à savoir le cadran affichant l’heure. Le second bouton peut quant à lui être paramétré pour lancer une application en particulier. Nous lui avons par exemple attribué l’ouverture de Google Pay. Eh oui, l’Oppo Watch embarque une puce NFC et vous permet donc de payer vos achats en un coup de poignet.
Il faut cependant activer un mot de passe (ou un schéma/PIN) sur la montre pour en profiter. Cette demande se comprend pour des mesures de sécurité, mais lors de notre mois de test, la montre croyait trop souvent qu’elle avait été retirée du poignet — à cause de mouvements brusques ou de légers décollements par rapport au poignet. Ainsi il fallait trop souvent déverrouiller l’Oppo Watch avant de pouvoir consulter nos notifications : nous avons donc désactivé le paiement sans contact, qui fonctionne d’ailleurs très bien selon nos tests.
Aussi, nous tenons à souligner un problème avec l’option “incliner pour activer l’écran”, qui permet de réveiller la montre en un coup de poignet naturel au lieu d’appuyer sur l’écran ou sur un bouton. Il fonctionne très bien, voire trop bien puisqu’il a une fâcheuse tendance à se réactiver tout seul quelques heures après sa désactivation. Il faut donc souvent (au moins une fois par jour) retourner dans les paramètres pour le désactiver à nouveau.
Ce bug embêtera uniquement ceux qui ne veulent pas réveiller leur montre avec un mouvement du poignet — dans un souci d’économie de batterie le plus souvent. Autrement, les réglages de l’Oppo Watch sont disponibles directement depuis l’application “Paramètres” de la montre ou depuis l’application Wear OS disponible sur Android et iOS (avec certaines limitations).
Screenshots 1 et 2 : gestion de la montre avec l’application Wear OS – Screenshots 3 et 4 : gestion de la montre avec l’application HeyTap Health
Oppo permet également la gestion des notifications et des cadrans (comme expliqué précédemment) à travers l’application HeyTap Health. Cette dernière ne joue cependant pas le rôle d’un vulgaire et inutile doublon : elle a été conçue pour le suivi de l’activité. Justement, parlons-en.
Un suivi d’activité dans les choux
Vous l’aurez sûrement compris à ce stade de l’article, nous trouvons l’Oppo Watch très jolie, mais il va maintenant s’agir de se pencher sur la qualité de son suivi de l’activité. La montre embarque la panoplie classique des capteurs d’activité : GPS, accéléromètre, cardiofréquencemètre, baromètre, et gyroscope. Avant d’aller plus loin, sachez qu’il n’est pas question ici de tester les applications de santé Google installées par défaut sur Wear OS, mais plutôt de se concentrer sur celles proposées par Oppo.
Le nombre de pas, la distance parcourue et le nombre de calories brûlées sont affichés à plusieurs espaces dans l’interface de la montre : sur certains cadrans, dans les cartes accessibles en un glissement de doigt vers la gauche et également dans l’application “Activité quotidienne ». Il faut logiquement avoir au préalable renseigné son genre, son âge, sa hauteur et sa masse, mais aussi son objectif de pas et de consommation de calories. La montre propose également un suivi de la fréquence cardiaque en prenant des mesures tout au long de la journée — et aussi la nuit si vous la portez. Elle nous avertit d’ailleurs en cas de fréquence trop élevée, en distinguant évidemment les phases de repos et d’effort. Toutes ces informations sont également visibles sur votre téléphone dans l’application HeyTap Health. Cette dernière donne accès à une vision d’ensemble et permet un affichage à la journée, à la semaine ou au mois.
Le suivi d’activité, de la fréquence cardiaque, du sommeil et du nombre de pas dans l’application HeyTap Health
Jusqu’ici rien de bien particulier, la montre s’en sort bien. Cependant les choses se compliquent lorsqu’on se met à l’utiliser pour des sessions course à pied : les informations affichées en fin de course sont souvent loin de la réalité — tracé du parcours, dénivelé et distance parcourue. Pour preuve voici quelques comparaisons des informations affichées par la montre et celles offertes par l’application Strava installée sur notre téléphone, que nous prenons ici comme référence.
À gauche le suivi proposé par la montre, à droite les données fournies par l’application Strava installée sur le téléphone
On remarque souvent le même problème : le GPS nous localise après plusieurs centaines de mètres parcourus, faussant alors toutes les mesures précédemment citées. Ce n’est pas acceptable, surtout quand on sait que le GPS aurait au moins pu se servir de celui du téléphone auquel il était connecté tout le long de nos courses. Les applications Wear OS de Google Fit et Strava arrivent quant à elles très bien à tirer profit du GPS du téléphone : la localisation s’effectue en une seconde et les résultats affichés sont alors bien plus précis. De toute façon, non connectée au téléphone, la montre n’arrive tout simplement pas à nous localiser et affiche par exemple une course de 4,23 km contre 5,81 km pour le véritable tracé enregistré par Strava sur le téléphone. C’est simple, le GPS est inefficace, pour ne pas dire inutile. La montre offre aussi le suivi d’autres activités, comme la marche, le vélo et la natation. Le modèle 41 mm résiste à une pression de 3 ATM (30 m de profondeur) contre 5 ATM (50 m de profondeur) pour le plus grand boîtier.
Soulignons tout de même les informations sur la course proposées par HeyTap Health
Le suivi du sommeil semble quant à lui plus précis, même si on se retrouve parfois avec un affichage des temps de sommeil différents sur la montre et sur l’application téléphone. Dans ces cas, l’heure de coucher et de lever sont les mêmes, mais les différentes périodes (phase d’éveil, sommeil léger, profond…) sont différentes. On ne sait pas quel affichage croire, surtout qu’il s’agit à la base de la même application. Nous avons décidé de synchroniser nos données avec Google Fit pour éviter ce genre de problème. Au vu des piètres performances du suivi de nos sessions running, nous vous donnons le même conseil pour le suivi de l’activité en général : passez par les applications Google préinstallées sur la montre ou par des applications dont la fiabilité est connue comme Strava. En plus, vous bénéficierez de la sauvegarde cloud.
Le suivi du sommeil dans l’application téléphone HeyTap Health
Enfin, l’Oppo Watch propose des exercices de respiration et des entraînements de 5 minutes. Au programme : “exercices énergisants du matin”, “entraînements du corps complet”, “brûleur de graisse” et autres “étirements avant le coucher”. Chaque mini-exercice affiche un exemple des mouvements à réaliser, un chronomètre et le suivi de la fréquence cardiaque. Ces fonctionnalités peuvent plaire aux néophytes. La montre nous rappelle aussi de nous lever de notre bureau si elle détecte une heure d’inactivité : le message “bougez-vous” est assez clair.
À peine une journée d’autonomie
L’Oppo Watch fait preuve d’une autonomie décevante. Le modèle 46 mm emporte une plus grosse batterie (430 mAh) et propose sans aucun doute une meilleure endurance, mais notre modèle de 41 mm (300 mAh) peine à tenir la journée. Voici plusieurs exemples types d’utilisation avec différents critères et le résultat final dans la dernière colonne — l’heure à laquelle la montre passe sous les 5 % de batterie et demande donc d’être rechargée.
Chargée au maximum | Luminosité | Always on Display | Geste du poignet pour activer l’écran | Score d’autonomie | |
---|---|---|---|---|---|
Au coucher | Automatique | Oui (seulement en journée) | Non | 20 h 10 | |
Au réveil | Automatique | Oui | Non | 20 h 34 | |
Au coucher | 1/5 | Oui (seulement en journée) | Oui | 20 h 58 | |
Au réveil | Automatique | Non | Non | 21 h 45 |
Notez que chaque période de test comprend le même nombre d’activités sportives, à savoir une par jour.
Ces résultats sont mauvais, d’autant plus que nous avions très peu d’interactions avec la montre en journée. Comme vous pouvez le voir dans le tableau, le fait de jouer avec la luminosité, le mode Always on Display ou la mesure automatique du rythme cardiaque n’offre pas de gain d’autonomie notable. Bref, ne comptez pas partir en vacances sans votre chargeur, ou tout simplement partir en soirée à ce niveau-là. Portée toute la nuit pour le suivi du sommeil, la montre affichait en moyenne 85 % de batterie restante au réveil.
Soulignons tout de même le mode économie d’énergie dans lequel la montre bascule automatiquement au lieu de s’éteindre bêtement : les fonctions dispensables deviennent inaccessibles et seuls le nombre de pas, l’heure et la date sont affichés. La mesure du rythme cardiaque reste également disponible. Ce mode tient facilement plusieurs heures avant que la montre ne s’éteigne définitivement de fatigue.
Côté recharge, la montre met selon nos tests 20 minutes à atteindre les 40 % et demande 59 minutes au total pour se recharger complètement. Le chargeur est moins élégant que la montre, mais ne pose pas de problèmes au quotidien : des patins antidérapants lui permettent de rester bien en place sur un bureau et la montre se clipse facilement avec les pins de connexion.
Le chargeur de l’Oppo Watch // Source : Maxime Grosjean pour Frandroid
Communication sur l’Oppo Watch
Seul le modèle 46 mm est proposé en version e-SIM pour se libérer complètement du téléphone. Les autres modèles peuvent au moins être autonomes en intérieur grâce au Wi-Fi. Comme expliqué précédemment, l’Oppo Watch profite du NFC pour les paiements et du GPS — “profite” est ici un bien grand mot au vu des performances de ce dernier. La qualité d’appel est étonnamment bonne : le haut-parleur de la montre nous permet d’entendre notre interlocuteur, qui nous comprend en retour très bien grâce au micro intégré — du moins en intérieur sans trop de bruit autour de soi. Vous pouvez donc jouer les agents secrets en téléphonant avec votre montre.
Prix et disponibilité de l’Oppo Watch
L’Oppo Watch est disponible à partir de 249 euros et voici le tarif et les couleurs proposées pour chaque déclinaison, qui sont disponibles sur Amazon, La Fnac et autres revendeurs classiques :
- Boîtier 41 mm (noir ou rose) : 249 euros
- Boîtier 46 mm (noir) : 329 euros
- Boîtier 46 mm version cellulaire (noir) : 349 euros
Certains liens de cet article sont affiliés. On vous explique tout ici.
Un grand bond (du verbe bondir) en avant ça serait encore mieux :)
Cela fait beaucoup de défauts pour une montre qui doit être un rallongement du smartphone... Je pense qu’il a bien mieux du côté de chez Samsung pour cette tranche de prix .
Je suis à jour niveau Wear OS et HeyTap mais toujours rien de mon côté. Bizarre 🤔. Je me suis demandé si tu avais plutôt la version chinoise ColorOS qui a d'autres écrans.
Bonjour, j'en avais également une dizaine au début puis les autres sont apparus sans démarche de ma part, dans l'application Wear OS et HeyTap Health 😅
Bonjour. Comment faites-vous pour avoir 38 cadrans. Moi j'en ai que 13 sur ma montre Oppo Watch avec Wear OS. Je ne voie pas les autres. Merci.
ça donne quoi avec aod ?
Comment vous faites pour ne pas tenir une journée, moi je tiens 2 jours ou plus, je ne désactive rien sauf l'aod, je dors avec pour le suivi du sommeil. Je n'ai vraiment pas à me plaindre de l'autonomie.
On ne pouvait pas mieux dire 😀
Merci pour ce test vraiment complet 👍c'est impressionnant, En effet il aurait fallu viser d'entrée un 4100, malheureusement l'autonomie est rédhibitoire, un produit qui reste prometteur.
Je comprend pas pourquoi Oppo a sorti ces montres avec le Snap 3100 alors que le 4100 pointé le bout de son nez. Avec les nouveaux Snapdragon 4100 et 4100+, ces même montres auraient pu profiter de 3-4 jours d'autonomie comme la Ticwatch Pro 3 et d'une fluidité à toute épreuve. Je conseillerais à tout le monde d'attendre les versions 2 de ces montres qui seront certainement un grand bon en avant.
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