On en sait plus sur la citadine promise par Fisker… et son look nous rappelle quelque chose

 
Annoncée en 2021, la future Fisker Pear se fait attendre. Heureusement, nos confrères de Top Electric SUV nous donnent une petite idée de ce à quoi elle pourrait ressembler.
Crédit : Top Electric SUV

Depuis son rachat en 2014 par le groupe chinois Wanxiang et après le flop monumental de la Karma en 2008, Fisker tente de revenir dans la course. Pour cela, la firme créée par Henrik Fisker et née à nouveau en 2016 sous le nom de Fisker Inc., multiplie les projets.

Après l’Ocean – dans lequel nous sommes montés à bord -, annoncé pour la première fois en 2019 quelques jours après la révélation de la Tesla Model Y, le constructeur américain souhaite lancer un modèle plus abordable. Il s’agit de la Fisker PEAR, évoquée en 2021 et prévue pour 2024. Ce modèle a déjà enregistré 3200 précommandes depuis son seul et unique teasé publié en mai dernier.

Un design étonnant

Pour l’heure, les informations officielles sont encore rares. Mais nos confrères du site Top Electric SUV semblent déjà bien renseignés. À tel point qu’ils sont en mesure de nous donner une idée très précise du style de la citadine électrique, baptisée PEAR. Un nom qui n’a rien à voir avec le fruit, mais qui signifie « Personal Electric Automotive Revolution ». Comprenez « révolution de l’automobile électrique personnelle ».

Avec un nom pareil, autant dire que les ambitions sont très fortes. D’ailleurs, Henrik Fisker avait même affirmé que cette voiture « sera un véhicule électrique révolutionnaire qui n’entrera dans aucun segment existant ». Il est vrai qu’à en croire le rendu publié, difficile de savoir si nous avons affaire à une citadine, un SUV compact voire même un petit monospace, bien qu’une longueur de 4,50 mètres soit potentielle attendue

L’ensemble paraît spacieux et agressif, avec toutefois un petit air de Fiat Multipla moderne. Mais il faudra attendre la confirmation de Fisker pour en savoir plus sur le design définitif. Quoi qu’il en soit, le patron de la marque a affirmé que le style extérieur était finalisé, et qu’il n’aurait rien à voir avec celui de l’Ocean.

Un concentré de technologie

En juin dernier, Henrik Fisker avait dévoilé sur son compte Instagram une première image du poste de conduite de sa future PEAR. Celui-ci semble évidemment très futuriste mais devrait être un peu plus conventionnel sur la version de série. Associé à l’entreprise taïwanaise Foxconn spécialisée dans les composants électroniques, Fisker Inc. devrait intégrer de nombreuses technologies de pointe dans sa citadine électrique.

Lors de la présentation des résultats du premier trimestre 2022, la firme américaine avait annoncé que la PEAR profiterait d’une grande connectivité et de nombreuses aides à la conduite. L’un des teasers montrait une face avant arborant un capteur semblable à un LiDAR. Faut-il comprendre que la voiture sera dotée de capacités de conduite autonome relativement avancées ? Cela est évidemment tout à fait possible, même si Fisker n’a pas confirmé cette information. La citadine serait également compatible avec les mises à jour OTA à distance.

Lancement en 2024

Pour l’heure, rien n’a encore été dit sur la fiche technique de cette Fisker PEAR. On sait cependant qu’elle devrait reposer sur une toute nouvelle plateforme, comme l’a laissé entendre le patron de la marque lors d’une précédente conférence. Annoncée comme très rentable, elle devrait équiper deux autres modèles, qui pourraient voir le jour en 2025 et 2026. L’un d’eux pourrait être un pick-up, inspiré du Tesla Cybertruck. La marque prévoit alors de vendre pas moins d’un million de véhicules d’ici à 2027 grâce à cette nouvelle base technique.

Il faudra encore patienter jusqu’en 2024 avant de voir arriver la Fisker PEAR sur les routes américaines, tandis qu’un premier prototype pourrait être dévoilé l’an prochain. Assemblée aux États-Unis, la citadine électrique chercherait à se positionner sur un tarif avoisinant les 30 000 dollars. En cas de lancement en France, il faudrait probablement viser légèrement plus haut en raison des taxes inhérentes à notre pays.


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