On le sait, la part des voitures électriques vendues dans le monde va continuer à grimper, alors que l’Union européenne a décidé d’interdire la vente de modèles thermiques à partir de 2035. Si certains vont miser sur le carburant synthétique, la plupart prendront le chemin du tout-électrique, comme Ford, Audi ou encore Mercedes, entre autres. Mais si cette motorisation est pour l’heure la meilleure alternative à l’essence et au diesel, elle n’est pas encore exempte défauts pour autant.
Des usines plus propres
En effet, la production des voitures électriques demeure encore très polluante, au même titre que celle des modèles à combustion interne. C’est notamment pour cela que l’appellation « zéro-émission » est trompeuse et totalement fausse, comme nous l’avions expliqué dans un précédent article. Néanmoins, de nombreux constructeurs travaillent à réduire la pollution engendrée par la fabrication de ces véhicules.
C’est par exemple le cas d’Audi, comme l’explique un article d’Automotive News. Le constructeur a en effet lancé en 2020 son programme baptisé Mission : Zero ayant pour but de rendre sa production neutre en CO2. Parmi les grands axes de cette stratégie, la fin du lancement de nouveaux modèles thermiques à partir de 2026. Une date confirmée lors de notre essai du nouvel Audi Q8 e-tron.
Mais ce n’est pas tout, car la firme stoppera aussi la vente de voitures à combustion interne en 2033, soit deux ans avant l’échéance imposée par Bruxelles. Le constructeur veut également rendre ses voitures plus propres en faisant évoluer ses usines. Celle de Bruxelles est par exemple neutre en CO2 depuis 2018 mais la firme veut aller plus loin. Le site belge devrait notamment économiser 100 000 mètres-cubes d’eau grâce à un système circulaire.
Ce dernier est également équipé de panneaux solaires, ce qui lui permet de générer sa propre électricité et d’être indépendant du réseau national. Un vrai atout, notamment durant cette période où ce dernier est sous tension. De plus, ce système permet également de réduire la facture, tandis que le prix de l’électricité flambe depuis plusieurs mois.
Une stratégie partagée
Ainsi, les panneaux photovoltaïque installés sur le toit de l’usine de Bruxelles permettent de générer jusqu’à 9,7 mégawattheures d’électricité par an, en fonction de l’ensoleillement. Par ailleurs, le constructeur annonçait en juin dernier que les modules de batteries de ses voitures électriques sont désormais acheminées en train et non plus en camion. Ce qui permet de réduire les émissions de 2 600 tonnes par an environ.
Le constructeur allemand n’est évidemment pas le seul à faire de gros efforts pour rendre ses voitures électriques vraiment propres. C’est également le cas de Stellantis, qui prévoit de multiplier les investissements afin de pouvoir générer sa propre électricité sur ses sites de production. Interrogé par Automotive News, son patron Carlos Tavares affirme que ces derniers ont de la place pour des panneaux solaires, sans donner plus de détails.
De son côté, Mercedes croit plutôt en l’énergie du vent et prévoit de construire une ferme à éoliennes en Allemagne d’ici à 2025. Celle-ci devrait lui permettre de produire une centaine de mégawattheures par an, ce qui équivaut à environ 15 % de la consommation annuelle du constructeur. Il envisage également d’installer des panneaux solaires sur une surface de 800 hectares qui lui appartient comme l’indique l’agence britannique Reuters. Par ailleurs, il est également très investi dans le recyclage, puisqu’il prévoit d’ouvrir une usine afin de valoriser les batteries usagées de ses voitures électriques à hauteur de 96 %.
Dans un communiqué, Ford indique également vouloir atteindre la neutralité carbone et a déjà investi plus de 26 millions de dollars dans ce but. Le constructeur a ainsi réduit de 40 % ses émissions de gaz à effet de serre par rapport à 2017. Si la firme ne produit pas sa propre énergie, elle a tout de même incorporé 60,6 % d’électricité propre dans ses opérations de fabrication.
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