L’Europe veut enfin révolutionner la recharge des voitures électriques

 
Pour favoriser le développement de la mobilité électrique, l’Union européenne va s’attaquer à un problème qui traîne depuis trop longtemps : la facturation. Au programme : un paiement facilité pour recharger sa voiture électrique.

Tous ceux qui roulent déjà en voiture électrique ont pu constater à quel point la question de la recharge était complexe. Pas tant à cause du manque d’installations – la situation s’étant bien améliorée ces derniers mois -, mais plutôt en raison d’un accès aux bornes parfois problématique et de coûts de recharge très fluctuants.

Chaque opérateur ayant ses règles et ses tarifs, l’automobiliste est contraint de préparer un tant soit peu son coup s’il veut éviter de mauvaises surprises. Se procurer le sésame qui permet de faire fonctionner la borne est une première étape souvent indispensable, même si certaines installations acceptent, au moins en théorie, le paiement par carte bleue. Si ce n’est pas le cas, il faut alors avoir sur soi une carte compatible… ce qui n’est pas tout le temps le cas.

Mais il faut aussi prendre le temps de bien regarder les tarifs pratiqués. Parfois, le coût de la recharge est tel qu’une voiture électrique devient plus chère à l’usage qu’un modèle thermique. Surtout, le prix peut varier selon le moyen de paiement utilisé… ou l’application utilisée !

Faciliter le paiement et rendre le coût de la recharge plus lisible

Stocker l’énergie solaire n’a jamais été aussi simple

Pas besoin d’être électricien pour récupérer et stocker l’énergie solaire. Le Hyper 2000 de Zendure est une solution Plug & Play très simple à installer chez soi… et capable de générer jusqu’à 600 euros d’électricité par an !

Face à cette pagaille, qui effraie sans doute de nombreux automobilistes prêts à passer à l’électrique, le Conseil de l’Union européenne a décidé d’agir, en ajoutant de nouvelles dispositions au règlement AFIR (Alternative Fuels Infrastructure Regulation). L’Union exigera bientôt que toutes les bornes dont la puissance est supérieure ou égale à 50 kW accepte le règlement par carte bleue.

Pour celles délivrant moins de 50 kW, il faudra que le client puisse payer en ligne, en passant par exemple par un QR code.

Vous trouvez que cela tombe sous le sens ? C’est normal, mais il s’agira pourtant d’une véritable révolution dans le monde de la recharge des voitures électriques. Fini les prises de tête pour trouver la bonne carte selon le réseau de recharge utilisé. Tout le monde sera logé à la même enseigne, avec un prix connu d’avance, sans mauvaise surprise.

Source : RATP

En ce qui concerne la tarification, l’Union demande aux opérateurs gérant des bornes publiques de pratiquer des prix « raisonnables, facilement et clairement comparables, transparents et non discriminatoires ». Les informations telles que le coût du kWh, de la minute ou d’une session complète devront être à l’avenir clairement communiquées, pour le que le client comprenne bien ce qui lui est facturé.

De nouvelles règles mises en place dès l’année prochaine

Comme le rapporte Le Point, ces nouvelles règles sont encore en phase de discussions. Elles devraient être officiellement adoptées prochainement et entreront en vigueur avant la fin de l’année 2024.

Ionity, Fastned, TotalEnergies, Tesla et toutes les sociétés qui gèrent des bornes publiques sont donc prévenues : il ne reste plus que quelques mois avant que ne soit sifflée la fin de la récréation. L’harmonisation des règles concernera l’ensemble des pays membres de l’Union. Elle a été voulue dans un contexte de forte croissance des ventes de voitures électriques, qui passent régulièrement des caps symboliques.


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