Voici les jeux vidéo qu’il ne fallait pas rater (d’après la rédaction de Frandroid)

Notre top 2023

 
L’année 2023 a été marquée par la sortie de beaucoup de jeux d’excellente qualité. La rédaction de Frandroid vous partage ses expériences les plus marquantes.

L’année 2023 a été riche en sorties de nouveaux jeux vidéo. La rédaction de Frandroid vous partage ses titres préférés. Des témoignages 100 % personnels et 100 % subjectifs. N’hésitez pas à partager vos propres expériences en commentaire de cet article.

Jusant – Omar Belkaab

Reposant, apaisant même. Dans Jusant, notre personnage et son mystérieux animal de compagnie sont amenés à grimper inlassablement une immense colonne rocheuse perdue au milieu d’un paysage désertique. Dans quel but ? On ne le sait pas vraiment, mais l’on croise des traces d’une civilisation perdue, vivant autrefois paisiblement sur les parois et dans les galeries de cette tour de pierre. Des ruines et surtout des lettres permettent de comprendre progressivement ce qu’il s’est passé, ce qu’il est advenu de ce peuple disparu. Au fil de l’ascension, les pièces du puzzle se mettent en place et le récit se dessine.

Le jeu ne met pas la pression, invite à tout explorer et à progresser à son rythme vers le haut de la tour. L’escalade devient petit à petit plus complexe, mais les prises ne sont jamais hors de portée de notre protagoniste particulièrement athlétique. On se laisse happer volontiers par la douce atmosphère du jeu, mêlant l’excitation de la découverte à une certaine amertume alors que l’on comprend ce qui est venu chambouler le quotidien des personnes qui occupaient ces lieux. Alors que l’on devine leurs occupations, hobbies, joies et peines.

Jusant est notamment disponible sur le Xbox Game Pass est c’est un petit bonbon de douceur dont il faut profiter sans modération confortablement assis dans son canapé, emmitouflé dans un plaid avec un chocolat chaud à portée de la main. Plus globalement, vous pouvez découvrir Jusant sur PC, PS5 et Xbox Series X et Series S.

Baldur’s Gate 3 – Geoffroy Husson

Je ne suis pas un grand joueur de jeux vidéo. Encore moins sur PC. Au quotidien, j’ai surtout l’habitude de multiplier les sessions de 15 à 30 minutes sur un jeu service comme Overwatch, Hearthstone ou TeamFight Tactics. Cependant, une fois tous les deux ans, quand je trouve une perle rare, j’y plonge à corps perdu et cette année, c’est le monde de Faerun qui a amorti les chutes grâce à Baldur’s Gate III.

Je n’ai jamais joué aux précédents épisodes et, si j’ai déjà fait quelques campagnes de Donjons et Dragons sur table, je ne suis pas non plus adepte des CRPG. Pourtant, Baldur’s Gate III m’a enchanté. Le jeu propose une richesse de gameplay inégalée, des personnages aussi attachants qu’horripilants et, surtout, une histoire dont il est impossible de faire le tour en une seule partie.

J’ai mis plus de 100 heures à boucler la campagne du jeu… avant de réaliser que je n’avais rencontré que la moitié des personnages qui pouvaient rallier mon équipe d’aventuriers. J’ai zappé, involontairement, des pans entiers du premier acte et j’ai joué un personnage relativement bienveillant. Depuis, j’ai lancé une seconde campagne, pour savoir s’il est malgré tout possible de sauver le monde avec uniquement de mauvaises intentions…

Baldur’s Gate III est disponible sur PC, PS5 et Xbox Series X et Series S.

The Finals – Cassim Ketfi

Voici la surprise explosive de cette fin d’année 2023. The Finals est un FPS compétitif ultra nerveux qui réunit le meilleur des jeux du genre, du Battle Royale comme Apex ou PUBG à Call of Duty en passant par Overwatch. Les parties opposent plusieurs équipes de trois joueurs, un bon générateur de chaos ambiant.

Mais le jeu trouve toute sa saveur dans la destruction des bâtiments autour des objectifs, des bornes à maintenir occupées pour faire monter votre score. Rien de plus agréable que de voir le sol s’effondrer sous l’équipe violette grâce à un tir de lance-roquette, qui a fini par tomber dans une pièce remplie de gaz toxique. Tout cet effort réduit à néant quand l’équipe jaune arrive dans notre dos grâce à des personnages rapides dotés de capacités d’esquive ou d’invisibilités et armés d’épées. The Finals ce sont ces moments où s’opposent la subtilité et la férocité, et beaucoup d’autres. Chaque combat mélange habilement de la tactique tout en faisant appel à vos réflexes. Allez, on se refait une dernière partie.

The Finals est disponible gratuitement (Free to Play) sur PC (Steam) et sur consoles PlayStation 5 et Xbox Series. Il est développé et publié par Embark Studios, filiale de Nexon.

Alan Wake 2 – Hugo Cléry

Alan Wake 2 est la suite d’Alan Wake, jeu développé par Remedy Entertainement sorti en 2010 sur Xbox et PlayStation. Dans ce nouvel opus, on incarne tour à tour Saga Anderson, détective du FBI, et Alan Wake, auteur de roman disparu 13 ans plus tôt dans la ville de Bright Falls. Alors qu’on enquête sur une nouvelle disparition, la ville et ses démons vont très vite ressurgir pour Saga, qui va se retrouver face à un culte qui sévit dans les bois alentour.

Source : Remedy

Alan Wake 2 marque encore une étape majeure dans le parcours du studio Remedy, les créateurs de Max Payne et de l’excellent Control. Si le jeu impressionne par l’énorme claque technique qu’il offre à ses joueurs, en exploitant les dernières technologies comme le path tracing et le mesh shading, celle-ci est au service d’une expérience immersive sans pareil. Constamment entre le réel et l’onirique, Alan Wake 2 rythme son récit entre phases de tensions dignes d’un survival horror, mais aussi d’enquêtes et d’énigmes pour faire retomber la pression.

Le jeu semble se réinventer à chaque chapitre pour proposer une narration sans pareil, qui incite le joueur à explorer les moindres recoins de son univers, récompensant les plus assidus des jeux du studio. Le jeu surprend par son ambition et ses partis pris complètement assumés en termes de direction artistique, mais aussi de choix scénaristiques. Bienvenue dans le Remedy-verse, en attendant Control 2.

Alan Wake 2 est disponible sur consoles (PlayStation 5 et Xbox Series X / S) ainsi que sur PC et en cloud sur Nvidia GeForce Now. Il est développé par Remedy et édité par Epic.

Diablo IV – Manu Castejon

Diablo est de retour. Enfin, pas vraiment, puisque le grand méchant de Diablo IV est Lilith, sa nièce. C’est également l’un des personnages les plus charismatiques de la licence selon moi, ce qui rend l’histoire du jeu vraiment attrayante.

Mais l’histoire de Diablo IV, ce n’est qu’une petite trentaine d’heures de jeu et cela représente finalement assez mal mon expérience, et pour cause : j’ai passé 279 heures en Sanctuaire à en croire mon résumé de l’année Xbox. Près de 300 heures à grinder, à chercher des loots, à farmer des donjons, à theory crafter pour optimiser un build, puis finalement reroll pour recommencer avec une autre classe. Près de 300 heures à refaire en boucle les mêmes choses. Près de 300 heures à rager contre un jeu trop avare en bons loots, à rager sur des donjons trop alambiqués, obligeant à faire des allers-retours désagréables, à rager sur des évènements bien trop peu intéressants, à rager sur un inventaire trop rapidement encombré par des babioles… Bref, à rager sur Diablo IV.

Et quand la plus grande majorité de ces soucis ont été réglés (à l’arrivée de la Saison 2), j’ai arrêté de jouer, parce que d’autres jeux sont arrivés également. Mais ce n’est que partie remise, parce que je compte bien replonger dans la guerre opposant anges et démons lors d’une prochaine saison, et peut-être y repasser de nouveau près de 300 heures…

Diablo IV est disponible sur PC, PlayStation 4, PlayStation 5, Xbox One et Xbox Series.

Zelda Tears of the Kingdom – Clément Gareau

Attendu de longue date et même présent parmi les nommés du GOTY, vous ne serez pas surpris de voir apparaître Zelda : Tears of The Kingdom dans notre sélection des jeux favoris de 2023.

Si, comme beaucoup, j’étais sceptique à l’idée de voir comment une suite pouvait naître de l’excellent Breath of Wild, mes attentes ont été surpassées. Il faut dire que pour cet opus, la franchise pousse tous les curseurs, parfois à l’excès. Surtout, l’aspect débrouille, à peine effleuré sur l’épisode précédent, s’embrase complètement, laissant au joueur la possibilité d’exprimer son imagination, pour le meilleur… et bien souvent le pire.

Dans TOTK, il n’y a pas qu’une seule réponse aux problèmes qui vous font face. Et si l’aspect énigmes, qui a fait le sel de la franchise pendant des années, est délaissé depuis BOTW, le titre séduit par son goût de l’exploration. Surtout, il met à l’épreuve votre faculté d’adaptation en tant que joueur. L’arrivée des profondeurs ajoute une nouvelle dynamique à l’univers. On peut tout de même regretter une paresse narrative concernant la disparition de la technologie Sheika. Mais le titre compense par des choix forts sur ses personnages et des aspects de l’histoire parfois sombre (même si moins osés que Majora’s Mask ou Twilight Princess).

Jouer a TOTK, c’est aussi retrouver avec plaisir les plaines d’Hyrule et son paysage hétéroclite. C’est s’émerveiller de trouver une pièce d’équipement rappelant avec émotion votre aventure sur de précédents opus. C’est s’émouvoir d’une musique de boss absolument fabuleuse : les thèmes de Colgera et du boss de fin sont assez exceptionnels en la matière. C’est surtout avoir une expérience en tant que joueur qui ne vous laissera pas indifférent.

The Legend of Zelda : Tears of The Kingdom est disponible sur Nintendo Switch. Et si vous n’y avez pas encore joué, essayez de prendre le temps. Parce qu’il en vaut l’investissement.

Lords of the Fallen – Robin Wycke

Vous avez adoré Elden Ring et vous n’en pouvez plus d’attendre la sortie du DLC Shadow of the Erdtree ? Alors peut-être que Lords of the Fallen peut combler ce manque.

Si vous savez jouer à Dark Souls ou à Elden Ring, vous ne serez pas perdus. Barre de vie, d’endurance, de mana… des boss qui proposeront de vrais challenges (peut-être un peu moins qu’Elden Ring tout de même)… un large panel d’armes allant de la dague à la hache de guerre sans oublier la magie… Bref, c’est probablement ce qui se rapproche le plus d’un Dark Souls version 2023 !

Largement inspiré de Dark Souls, tant dans l’esthétique gothique et horrifique que dans les mécaniques de gameplay, Lords of the Fallen tire sa plus grande force de son level design. Lui aussi rappelle beaucoup celui de Dark Souls 1er du nom dans sa conception avec une carte hyper interconnectée. On peut jouer des heures en suivant une direction, puis tomber sur un raccourci qui nous ramène au tout début du jeu.

En plus de ce monde passionnant à parcourir se cache une dimension parallèle, l’Umbral, le monde des morts. Notre personnage est équipé d’une lanterne qui va lui permettre de révéler ce monde dans la zone que l’on éclaire. Graphiquement c’est très réussi, comme tout le reste du jeu, et ça ajoute des mécaniques d’énigmes à l’exploration : un portail peut être fermé dans le monde des vivants, et ouvert dans le monde des morts par exemple. L’Umbral s’avère être d’une grande utilité en combat de boss puisque si vous mourrez, vous serez « téléporté » dans ce monde corrompu, vous offrant une seconde chance de venir à bout de vos ennemis. Mais attention, si vous mourrez de nouveau, retour au dernier vestige (l’équivalent des feux de camp de Dark Souls) ! Comptez une quarantaine d’heures pour en venir à bout !

Lords of the Fallen est disponible sur PC, PlayStation 5 et Xbox Series.


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