
L’Union européenne en a marre du piège des monnaies virtuelles dans les jeux vidéo et le fait savoir. Dans les grandes lignes, l’objectif est de permettre une meilleure transparence et une meilleure protection des consommateurs et particulièrement des personnes mineures.
Ainsi, au travers du réseau de Coopération en matière de protection des consommateurs (CPC) qu’elle coordonne, la Commission européenne a publié les grandes lignes directrices qu’elle veut imposer aux microtransactions dans les jeux vidéo. Une des principales informations à retenir est que l’UE veut empêcher les éditeurs de cacher le vrai prix d’un achat in game en passant par une monnaie virtuelle.
Les lignes directrices de l’UE pour les achats dans les jeux vidéo
« Les principes clés définissent les exigences minimales pour l’achat et l’utilisation de monnaies virtuelles », lit-on dans le communiqué officiel. Voici donc le cadre que veut établir l’UE en quelques points.
- Une communication de manière claires et transparentes les prix et les informations précontractuelles.
- Une lutte contre les « pratiques cachant les coûts du contenu numérique et des services dans le jeu, ainsi que des pratiques forçant les consommateurs à acheter de la monnaie virtuelle ».
- Le bon respect du droit de rétractation des consommateurs.
- La considération des vulnérabilités des consommateurs, surtout lorsque il s’agit d’enfants.


La console portable la plus légère de Nintendo est aussi celle qui a le plus de GOTY dans son catalogue : Zelda, Mario ou Pokémon côtoient plus de 5000 titres disponibles. Parfaite pour jouer en déplacement !
Pour ce faire, la Commission européenne compte organiser un atelier regroupant les acteurs du jeux vidéo opérant dans l’UE. Ces derniers seront alors incités à « présenter des mesures concrètes […] pour mettre en œuvre ces principes clés. Le réseau CPC suivra les progrès et pourra prendre d’autres mesures si des pratiques nuisibles continuent ».
En outre, l’ensemble de ces discussions sera pris en compte par la Commission dans la mise en place de l’Acte sur l’équité numérique.
L’UE contre Star Stable Online
Enfin, précisons que la publication de ces lignes directrices intervient à la suite d’actions entreprises à l’encontre de la société suédoise Star Stable Entertainment AB à cause de son jeu en ligne Star Stable Online revendiquant 21 millions de personnes inscrites et 600 000 joueuses et joueurs actifs par mois.
Suite à une plainte de consommateurs, le réseau CPC laisse un mois à l’éditeur pour apporter des explications sur une série de pratiques violant la législation de protections de consommateurs de l’UE.
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Dans les problèmes soulevés, il est question d’appels directs faits aux enfants, par la publicité, pour acheter ou convaincre leurs parents d’acheter des objets dans le jeu. Star Stable Online est aussi soupçonné d’avoir recours à des techniques de pression pour pousser à l’achat et de ne pas présenter des informations claires.
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