Ayaneo s’est fait un nom en quelques années seulement. Cette entreprise chinoise, fondée en 2020 à Shenzhen, s’est d’abord cocnentrée sur le marché des PC gaming portables haut de gamme, en proposant des alternatives sérieuses au Steam Deck de Valve. D’ailleurs, avant même Valve.
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Mais contrairement à de nombreux constructeurs chinois qui inondent le marché de produits bas de gamme, Ayaneo a toujours misé sur la qualité et l’innovation, quitte à proposer des tarifs plus élevés.
Le constructeur s’est lancé dans l’aventure Android avec la Pocket Air, avant de dévoiler cette nouvelle Pocket Micro, un appareil plus compact directement inspiré de la mythique Game Boy Micro de Nintendo.
Fiche technique
Le cœur de l’AYANEO Pocket Micro bat au rythme d’un processeur MediaTek Helio G99, accompagné de 6 ou 8 Go de RAM selon les versions. Un choix qui peut sembler modeste comparé aux dernières consoles portables Windows, mais qui s’avère parfaitement adapté à l’usage prévu.
Voici les principales caractéristiques :
- Écran : IPS 3,5 pouces, 960 x 640 pixels (ratio 3:2)
- Processeur : MediaTek Helio G99
- RAM : 6/8 Go LPDDR4X
- Stockage : 128/256 Go + port micro SD
- Batterie : 2600 mAh
- Connectivité : WiFi 5, Bluetooth 5.2
- OS : Android 13
- Dimensions : 156 x 63 x 18 mm
- Poids : 233 grammes
Une mini console entre les mains
Au premier regard, cette console est toute compacte. Mais, elle reste plus imposante qu’une Game Boy Micro dont son design est inspiré, mais plus petite qu’un smartphone, la console affiche un poids contenu de 233 grammes.
Ce que j’ai aimé : la face avant en verre affleurant qui protège l’écran IPS de 3,5 pouces (960 x 640 pixels). Cette dalle au ratio 3:2 s’intègre parfaitement dans le design, sans bordures visibles, ce qui crée un super effet. Par contre, toute la surface avant absorbe les empreintes digitales.
J’ai manipulé pas mal de consoles portables ces dernières années, mais là, je dois avouer que j’ai été bluffé par la qualité de conception. Le châssis en aluminium dégage une impression de solidité rare sur ce type de produit. On est loin, très loin des plastiques cheap qu’on trouve habituellement. On est aussi loin des prix pratiqués par ces consoles rétro-gaming habituellement croisées sur AliExpress.
Ce qui m’a particulièrement plu, c’est son côté pocket. Elle tient vraiment dans la poche, sans pour autant être inconfortable en jeu. Je l’ai emportée plusieurs fois dans les transports, et c’est exactement ce que je cherchais : une console que je peux sortir facilement pour une petite session rapide.
On trouve ainsi un D-pad circulaire placé au-dessus du stick analogique gauche — une position inhabituelle, mais qui prend son sens pour les jeux rétro. Les quatre boutons de façade ABXY, relativement compacts, côtoient un second stick analogique à droite — tous deux utilisant la technologie Hall Effect pour éviter le drift.
Avec la Wolverine V3 Pro, Razer signe une manette haut de gamme pour joueurs exigeants. Conception premium, palettes arrière, joysticks interchangeables : la manette parfaite pour la compétition.
Les tranches accueillent quatre gâchettes disposées en ligne sur le dessus (L1, L2, R1, R2), un port micro SD protégé à gauche, et divers boutons de fonction dont un bouton d’alimentation avec lecteur d’empreintes. La partie inférieure intègre un port USB-C central flanqué de deux haut-parleurs stéréo, tandis que l’arrière arbore une grille d’aération nécessaire au refroidissement actif (un petit ventilateur).
J’ai adoré le D-pad. Vraiment. Il est précis, avec un feeling parfait qui rappelle les meilleures productions Nintendo. Les boutons sont peut-être un poil petits à mon goût, mais on s’y fait vite. Par contre, le placement des sticks m’a posé quelques soucis au début, surtout quand j’utilisais le D-pad.
Je dois vous avouer quand même que ce format n’est pas le plus agréable en main après plusieurs heures de jeux, je pense qu’il faut opter pour cet accessoire par exemple.
Des performances qui nous conviennent
Je suis un grand fan de GBA, et c’est clairement là que cette console brille. J’ai relancé Golden Sun, un de mes RPG préférés, et c’était un vrai plaisir. L’écran 3:2 est parfait pour ça, avec une mise à l’échelle 4x qui rend justice aux pixels de l’époque.
La qualité de l’écran IPS de l’Ayaneo Pocket Micro est au rendez-vous. Malgré sa taille modeste de 3,5 pouces, sa définition de 960 x 640 pixels offre une densité impressionnante de 330 PPI qui rend chaque pixel net et précis.
Les couleurs sont vibrantes sans être exagérées, avec des noirs profonds pour un écran IPS et des angles de vision excellents. La luminosité maximale (environ 400 nits) permet une utilisation confortable en extérieur, même si les reflets sur la surface en verre peuvent parfois gêner.
Pour être honnête, j’ai aussi essayé de pousser la machine le plus loin possible. Tout ce qui est 16/32/64 bits passe comme une lettre à la poste. La Nintendo 64 passe crème, et même la Game Cube. Golden Sun, Zelda, Sonic, Pokémon ou encore Castlevania n’ont jamais été aussi beaux.
L’émulation PS2 montre rapidement ses limites, même avec des paramètres optimisés. Ce n’est clairement pas l’usage prévu pour cette console. Oubliez donc les Xbox, la PS3…
Le MediaTek Helio G99 offre une puissance adaptée à l’émulation des consoles 8, 16, 32 et même 64 bits, ainsi qu’aux titres Android peu gourmands.
Le logiciel maison AYASpace permet de basculer entre différents profils de performance. Il suffit de slider depuis le côté droit pour arriver sur le menu, où vous pouvez gérer le TDP et plein d’autres réglages.
Le mode équilibré offre le meilleur compromis entre puissance et autonomie, tandis que le mode économie permet d’atteindre 5-6 heures de jeu en émulation légère.
Android 13 est fluide et réactif, même si la navigation peut s’avérer délicate sur le petit écran. L’interface AYASpace mériterait quelques améliorations pour faciliter l’organisation des jeux émulés.
Les jeux Android natifs modernes donnent des résultats variables. Des titres comme Dead Cells ou Stardew Valley tournent parfaitement, mais les jeux 3D plus exigeants comme Genshin Impact sont clairement hors de portée.
Si l’écran de 3,5 pouces s’avère parfait pour l’émulation de consoles portables, il impose certaines limitations dans l’usage quotidien d’Android.
Le clavier virtuel devient un véritable exercice de patience : taper une adresse mail ou un mot de passe relève du défi, avec des erreurs de frappe fréquentes tant les touches sont minuscules.
Même si le streaming de jeux via Xbox Game Pass ou GeForce Now fonctionne techniquement, la taille de l’écran rend l’expérience peu confortable — les textes sont souvent illisibles et les détails se perdent dans les jeux « modernes ».
La navigation web avec Chrome est possible, mais là encore, il faut zoomer constamment pour lire confortablement, et la disposition des sites n’est clairement pas adaptée à un si petit écran. Cela passe pour aller chercher quelques ROMs…
En réalité, cette limitation de taille pousse naturellement vers l’usage premier de la machine : les jeux rétro et les titres Android en pixel art, dont les graphismes simples et lisibles s’accommodent parfaitement de ces 3,5 pouces.
Prix et disponibilité
Côté tarification et disponibilité, Ayaneo propose actuellement sa Pocket Micro via une campagne Indiegogo avec deux configurations.
Le modèle d’entrée de gamme avec 6 Go de RAM et 128 Go de stockage est proposé à 219 dollars (environ 200 €), tandis que la version 8 Go/256 Go grimpe à 279 dollars (environ 255 €).
À noter que ces tarifs n’incluent pas les potentiels frais de douane pour l’Europe.
Note : la disponibilité est toujours compliquée chez Ayaneo, évitez de vous faire avoir par les offres à plus de 400 euros sur AliExpress. Essayez plutôt de passer par le store officiel Ayaneo.
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