DJI Mavic Mini officialisé : une « caméra volante » pour tous

Pour tous les publics, même les débutants !

 
DJI annonce aujourd’hui le lancement du Mavic Mini, un nouveau drone miniature. Le fabricant chinois le présente comme une « caméra volante » tous publics, accessible y compris aux débutants.

 

Lancé un peu plus de deux ans après le Spark et quelques semaines seulement après son retrait du catalogue, le Mavic Mini est davantage le remplaçant de ce dernier qu’une variante des Mavic Air et Mavic 2. DJI nous dit d’ailleurs « travailler sur de nouveaux concepts pour le Spark 2 », mais « ne rien avoir à présenter dans cette gamme pour le moment ».

Des Mavic, le Mini ne reprend quasi que la conception pliable, qui en fait un aéronef encore plus portable. Du moins sans ses protections d’hélices qui, à défaut d’être compactes, sont sécurisantes puisqu’elles protègent les hélices à 360 degrés, et pas seulement sur le plan horizontal. Il faut dire que le Mavic Mini n’a pas de détecteur d’obstacle, ses seuls capteurs étant les capteurs optiques inférieurs, qui complètent le récepteur GPS en extérieur et le remplacent en intérieur, pour stabiliser les vols stationnaires et les atterrissages.

Le Mavic Mini est en outre encore plus léger que le Spark. Il ne pèse effectivement que 249 grammes, contre 300, ce qui le place tout juste sous les 250 grammes à partir desquels les autorités américaines et britanniques imposent déclaration et formation, et nettement en dessous du seuil français de 800 grammes. Ce poids plume lui conférerait au passage une autonomie relativement généreuse de 30 minutes de vol par charge.

Tout comme le Spark, le Mavic Mini exploite une liaison Wi-Fi, plutôt qu’une liaison radio OcuSync. Pour autant, on ne peut pas le télécommander directement depuis son smartphone. Il est livré avec une radiocommande lui conférant une portée maximale théorique de 2 kilomètres (mais la législation française interdit de perdre de vue son drone). Surtout, on ne peut pas non plus le faire décoller ou atterrir dans la main, et il ne propose pas les fonctions de reconnaissance des gestes qui distinguaient le Spark.

Une application simplifiée

Qualifié de « caméra volante » par DJI, le Mavic Mini dispose enfin d’une nacelle stabilisée sur 3 axes et d’un capteur CMOS 12 mégapixels de 1/2,3 pouce avec un objectif 83° équivalant à un 24 mm f/2,8, permettant de filmer en 2,7K à 30 i/s ou en 1080p à 30 ou 60 i/s. Pour la 4K, il faut au moins un Mavic Air. Cette caméra s’accompagne d’une nouvelle application simplifiée DJI Fly, proposant des tutoriels, des montages prédéfinis et des modes de vols préprogrammés (Dronie, Rocket, Circle, Hélice et Timelapse).

Le Mavic Mini est disponible dès à présent sur la boutique officielle de DJI et auprès de son distributeur agréé studioSPORT. Il est vendu 400 euros avec la télécommande et une batterie, ou 500 euros dans une version « Fly More » comprenant la télécommande, trois batteries, une station de recharge, une sacoche de transport et les protège-hélices qui ne logent pas dans cette dernière.

Pour aller plus loin
Test du DJI Spark : le mini drone qu’on commande « au doigt et à l’œil »


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