Déclenchée entre autres par la forte demande liée à la crise sanitaire, la pénurie de semi-conducteurs embourbe l’industrie de la Tech, mais aussi certains secteurs comme l’automobile, dans une crise d’approvisionnement majeure depuis près d’un an. Une situation délicate qui pourrait durer plusieurs années encore, estimait récemment le nouveau patron d’Intel, Pat Gelsinger. Et pourtant, la vice-présidente de la célèbre agence de notation financière Moody’s, Lillian Li, met en évidence les stratégies et les investissements menés ces derniers mois par les grandes puissances économiques, notamment pour rapatrier à une échelle domestique une part de la production. Ce contexte politique et économique pourrait s’avérer salvateur.
« Toutes les économies avancées du monde, y compris les États-Unis, l’Union européenne, la Corée du Sud et la Chine, ont établi des stratégies pour augmenter la capacité de l’industrie domestique des semi-conducteurs », a-t-elle indiqué. D’après le magazine Fortune, ces investissements pourraient même conduire, in fine, à une surabondance de puces si la demande venait par la suite à baisser… avec les effets négatifs que cela pourrait induire.
L’industrie pourrait passer de la diète à l’opulence
« Ces investissements majeurs pourraient entraîner une surcapacité et une répartition inefficace des allocations », a ajouté Lillian Li, qui va cette fois dans le sens d’autres analystes qui avertissaient récemment que le risque d’une surproduction n’était pas à écarter. Une situation inverse qui pourrait « nuire à l’économie », assure-t-elle, notamment du point de vue des sous-traitants. Lorsque la demande aura diminué, ces derniers seront en effet contraints de faire tourner leurs lignes de production en dessous de leur capacité, explique Fortune.
Pour rappel, les États-Unis ont récemment mis en route un projet de loi qui permettrait d’accorder jusqu’à 52 milliards de dollars d’incitations pour renforcer l’industrie des semi-conducteurs sur le sol américain. Même démarche en Corée, où le gouvernement souhaite poser sur la table 450 milliards de dollars au cours des dix prochaines années pour raffermir sa production de puce. La Chine suit elle aussi une voie similaire, mais cette fois pour des raisons géopolitiques plus marquées, notamment au travers de sa fonderie SMIC, soutenue financièrement par Pékin.
Tiens donc la pénurie ne serait que temporaire 😳🤔🤔🤔
Ben non on sait pas faire, il faut bien qu'on garde notre statut de sans dent ! On doit pouvoir produire plus de pomme de terre par contre !
Il faut être malade dans sa tête pour croire à une croissance infini avec des resources finies...
En France et en Europe ? Rien...
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