Presque 28% de TGP en plus, une consommation rehaussée de 34% selon nos estimations, et des transistors environ 20% plus nombreux. Face à la RTX 4090, la nouvelle GeForce RTX 5090 pousse les curseurs toujours plus loin… au risque de se confronter au plafond de verre évoqué dans notre test.
Nouveau porte-standard de Nvidia sur le marché des cartes graphiques « grand public », notez bien les guillemets, la 5090 faisait parler d’elle avant même son lancement pour la consommation costaude qu’elle semblait afficher, et les watts qu’elle engloutirait. On sait désormais que les craintes étaient avérées.
Avec 92,2 milliards de transistors répartis sur une puce toujours gravée en 4 nm par TSMC (en dépit du recours au nouveau procédé 4NP, légère évolution du 4N employé sur la RTX 4090), la nouvelle référence haut de gamme des verts se heurte aux limites de son silicone.
En l’absence de passage au procédé 3 nm de TSMC, la hausse de consommation suit ainsi pratiquement à l’identique la hausse des performances… et les pics de consommations atteints sont, dans certains cas, assez spectaculaires.
Plus de 900 W ingurgités en moins de 1 ms !
Igor’s Lab a justement voulu savoir combien la nouvelle carte premium de Nvidia était capable d’ingurgiter sur de très courtes périodes. Le bilan des mesures réalisées par le site spécialisé est sans appel : les pics de consommation sont parfois féroces, avec plus de 900 W consommés en moins de 1 ms. Une consommation qui, heureusement, diminue à mesure que la durée de mesure augmente, jusqu’à se limiter à 823 W sur les pics de 1 à 5 ms, 738 W entre 5 et 10 ms, et 627 W entre 10 et 20 ms.
Ces chiffres nous permettent de mieux comprendre pourquoi Nvidia recommande une alimentation musclée pour accompagner son GPU : 1000 W minimum. En effet, si la puce ne monopolisera pas ces 1000 W en permanence, ses pics de consommation peuvent approcher ce seuil par moment. De quoi expliquer, aussi, les problèmes de coupures intempestifs rencontrés par les premiers testeurs qui ont tenté l’aventure avec des alimentations inférieures.
Notons enfin que la norme ATX 3.1 est également recommandée avec la RTX 5090. Ce standard n’est pas anodin, il permet justement de gérer de manière bien plus habile les pics de consommation.
Comme le rappellent nos confrères d’Overclocking, une alimentation ATX 3.1 peut ainsi prendre en charge des pics de consommation allant jusqu’à 2x la puissance maximale théorique du bloc. Sur de courtes périodes, comme celles décrites plus haut, une alimentation ATX 3.1 de 1000 W peut donc délivrer jusqu’à 2000 W de puissance. Pratique !
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