On a testé la nouvelle Amazon Kindle Paperwhite : la référence du marché devient encore meilleure

Liseuses • 2024

La Kindle Paperwhite 2024 marque une évolution en douceur de la célèbre liseuse d’Amazon. Écran légèrement agrandi, performances accélérées et autonomie toujours marathonienne sont au rendez-vous. De quoi conforter la Paperwhite dans sa place de référence face à des marques concurrentes comme Kobo.
On a testé la nouvelle Amazon Kindle Paperwhite : la référence du marché devient encore meilleure
 
Hagop Kavafian pour Frandroid

Amazon continue d’étoffer sa gamme Kindle avec la nouvelle Paperwhite, lancée à l’automne. La cuvée 2024 marque la sixième génération de la gamme Paperwhite, avec quelques améliorations qui peuvent sembler incrémentales. En effet, l’écran est légèrement plus grand, passant de 6,8 à 7 pouces et se dote d’un éclairage amélioré. La principale nouveauté peut toutefois sembler anodine, mais se remarque dès la première prise en main : les performances. En effet, grâce à son processeur double-cœur 1 GHz, la nouvelle Kindle Paperwhite est environ 25 % plus rapide que sa prédécesseuse, offrant une expérience de lecture encore plus fluide.

Ces ajustements suffisent-ils à faire de la Paperwhite 2024 la meilleure liseuse du moment ? Voyons cela en détail dans ce test complet.

Fiche technique

Modèle Amazon Kindle Paperwhite (2024)
Dimensions 127,5 mm x 7,8 mm
DPI 300 ppp
Stockage extensible Non
Mémoire interne 16 Go
Autonomie (selon constructeur) 84 jours
Compatible 4G Non
Compatible 5G Non
Type de connecteur USB Type-C
Poids 211 g
Couleur Noir, Vert, Rose
Apparence Plastique
Indice de protection IPx8
Fiche produit

Design et prise en main

Au premier coup d’œil, la Kindle Paperwhite 2024 ressemble à s’y méprendre à sa devancière de 2021. On retrouve un design sobre et épuré : un format rectangulaire aux coins arrondis, un écran affleurant protégé par une dalle plane en verre, et un dos en plastique mat doux au toucher. La qualité de fabrication inspire confiance, sans jeu ni craquement.

Hagop Kavafian pour Frandroid

La nouvelle Paperwhite s’inscrit dans la continuité esthétique de la gamme, avec toutefois de subtiles différences dimensionnelles : elle est un peu plus grande pour loger l’écran 7″ (176,7 × 127,6 mm contre 174,2 × 124,6 mm sur l’ancienne) mais légèrement plus fine (7,8 mm contre 8,1 mm). Sur la balance, elle gagne 6 g par rapport à l’ancienne génération et atteint 211 g. En main, cette variation passe inaperçue, la prise en main restant très agréable. La liseuse est suffisamment légère pour de longues sessions de lecture à une main, mais on est loin de la compacité d’une Kindle standard (environ 158 g) ou d’une Kobo Clara 2E (environ 171 g). Néanmoins, pour une liseuse 7 pouces, ce poids demeure tout à fait contenu.

La prise en main profite de la surface soft-touch du dos qui offre une adhérence correcte, bien qu’un peu moins qu’un revêtement caoutchouté. Les bordures autour de l’écran sont de largeur moyenne : assez fines sur les côtés pour ne pas gêner la lecture, et un peu plus épaisses en haut et bas. Elles permettent de tenir la liseuse sans toucher l’écran, même si, de fait, la Paperwhite n’offre pas d’appui ergonomique prononcé pour les doigts. Contrairement à Kobo qui privilégie sur certains modèles (Libra, Sage) un côté plus épais avec des boutons tourne-page pour une préhension plus sûre, Amazon reste sur un design symétrique. Il faut donc tenir la Paperwhite 2024 un peu à la manière d’une tablette, en calant son pouce sur le bord. Cet usage est facilité par la résistance à l’eau IPX8 qui autorise une lecture détendue dans un bain ou au bord de la piscine sans craindre les éclaboussures ou même de la faire tomber par inadvertance. J’insiste sur ce point, puisqu’il m’arrive fréquemment de lire au bord de l’eau et il est donc essentiel que la liseuse ne me glisse pas des mains, ou à minima qu’elle résiste à un plongeon inopiné, ma première Kindle m’ayant quitté après une baignade forcée un malheureux jour d’été.

Bien que la prise en main soit bonne, le positionnement de l’unique bouton de la liseuse est plus que discutable. Celui-ci est situé sur la tranche inférieure de l’appareil, juste à côté du port USB-C, comme sur le modèle précédent. Cette position n’est pas idéale, car on a tendance à soutenir la liseuse avec un doigt sous la bordure inférieure, ce qui conduit souvent à des appuis involontaires. De même, lorsque la Kindle est posée debout sur une table, ce bouton est enclenché et interrompt la lecture. Amazon semble toutefois avoir conscience du problème puisque le bouton est légèrement plus ferme qu’avant, sans qu’il ait été déplacé.

Ce choix de conception étonnant mis à part, la Kindle Paperwhite 2024 offre un design maîtrisé : les nouvelles déclinaisons de coloris en noir, vert jade ou rose apportent une touche de personnalisation bienvenue pour ceux qui trouvent le noir un peu triste. Notons que la version Signature propose ces mêmes couleurs avec une finition métallisée du plus bel effet. De plus, des étuis assortis aux couleurs des liseuses sont proposés par Amazon, offrant même un rabat magnétique qui verrouille ou allume automatiquement l’écran.

Hagop Kavafian pour Frandroid

Pour ce qui est de la recharge, le port USB-C situé sur la tranche inférieure permet de recharger facilement l’appareil. La version Signature bénéficie en outre de la charge sans fil, facilitant encore plus la recharge.

En résumé, côté design, pas de révolution : la Paperwhite 2024 reprend une formule gagnante, avec une construction sérieuse, une ergonomie globalement bien pensée, et seulement de petits détails perfectibles.

Écran

L’écran est le cœur de toute liseuse, et Amazon soigne particulièrement cet aspect sur la Paperwhite. Le modèle 2024 embarque une dalle E-Ink Carta de 7 pouces affichant une définition de 1680 × 1264 pixels, soit une résolution fine de 300 ppp (points par pouce) – une valeur devenue standard sur les liseuses milieu/haut de gamme et qui assure un texte net et précis. La diagonale supplémentaire de 0,2″ par rapport à la génération précédente peut sembler modeste sur le papier, mais elle se traduit tout de même par un confort visuel accru, qui permet d’afficher un peu plus de texte par page ou des caractères légèrement plus grands à mise en page équivalente, ce que les yeux apprécieront sur les longues lectures. Avec 7 pouces, la Paperwhite se rapproche de la taille d’un petit livre de poche et offre une expérience plus immersive que les Kindle 6″ d’entrée de gamme.

Le rendu général de l’écran est très convaincant. Les polices sont bien contrastées, avec 16 niveaux de gris pour les illustrations, et une réactivité honorable. Les lettres sont d’une grande netteté, les contrastes globalement très satisfaisants, et on distingue difficilement les pixels à l’œil nu. Les pages se tournent rapidement, pratiquement sans latence perceptible – nous reviendrons sur les performances, mais le nouveau processeur y est pour quelque chose. On note aussi très peu d’effet fantôme (persistance de traces de la page précédente), ce qui est souvent le cas sur les liseuses. Le logiciel Kindle procède à un rafraîchissement complet de l’écran à intervalles réguliers ou en cas de besoin, ce qui élimine les éventuelles rémanences. À l’usage, la lecture est fluide et agréable, y compris pour faire défiler un PDF page par page ou naviguer dans les menus.

Amazon avance avoir amélioré le contraste par rapport au modèle 2021, mais à l’usage la différence reste discrète. En comparant côte à côte l’écran 6,8″ de 2021 et le nouveau 7″, aucun écart flagrant ne saute aux yeux dans des conditions de lecture identiques. À vrai dire, le fond de page (blanc de l’écran) de la Paperwhite 2024 nous a semblé légèrement plus grisé que celui de la Paperwhite 2021, dont le fond apparaissait un peu plus blanc. Il est possible que ceci tienne à des variations de fabrication ou à l’éclairage par défaut – rien de rédhibitoire, mais n’espérez pas un blanc immaculé digne d’une feuille de papier. Cela reste du papier électronique, avec la légère teinte gris-perle qu’on lui connaît.

En contrepartie, l’éclairage frontal a été encore affiné : on compte désormais 19 LED uniformément réparties, contre 17 LED sur la génération précédente. L’éclairage intégré est homogène, sans zone d’ombre notable, et suffisamment puissant pour lire dans le noir complet. En plein jour, il peut être réglé au minimum voire éteint, l’écran reflétant la lumière ambiante comme un livre traditionnel – un avantage des écrans e-ink qui restent lisibles au soleil sans rétroéclairage.

Bien entendu, la Paperwhite conserve la fonction d’éclairage blanc chaud introduite précédemment, permettant de faire varier la température de couleur de l’éclairage. On peut ainsi tirer vers un blanc froid bleuté ou, au contraire, vers une teinte ambrée pour adoucir la lecture en soirée. Ce filtre de lumière bleue intégré offre un réel confort visuel pour lire avant de dormir, réduisant la fatigue oculaire et l’impact sur le sommeil. L’intensité lumineuse et la teinte sont réglables manuellement selon vos préférences, et même programmables (on peut par exemple planifier l’activation du mode jaune le soir). Pour ceux qui aiment lire dans le noir total, sachez qu’un mode sombre est également disponible, inversant l’affichage (texte clair sur fond noir). Combiné à la lumière chaude, ce mode nuit peut s’avérer très agréable dans une chambre sombre.

La seule ombre au tableau côté écran concerne la fonction d’ajustement automatique de la luminosité via le capteur, présent uniquement sur l’édition Signature. Cette automatisation, qui existe depuis quelques années sur les Kindle haut de gamme, ne nous a pas convaincus : lors de notre test, le réglage semblait souvent inadapté, voire inversé, par rapport à la situation. Concrètement, le capteur a tendance à augmenter la luminosité de l’écran quand on se trouve en environnement très éclairé (alors qu’en plein soleil, l’éclairage n’est pas nécessaire du tout sur du e-ink), et à l’abaisser dans l’obscurité (au risque de rendre la page difficile à lire) – un comportement hérité des smartphones, mais peu pertinent pour une liseuse. Espérons qu’une mise à jour viendra affiner cette fonction, mais en l’état nous avons préféré la désactiver et gérer manuellement l’intensité selon nos besoins.

En dehors de ce bémol spécifique, l’écran de la Kindle Paperwhite 2024 est un véritable atout : sa taille, sa définition et son éclairage modulable en font l’un des meilleurs supports de lecture électronique du moment, idéal pour dévorer des romans aussi bien qu’afficher confortablement des mangas ou même des fichiers PDF.

Logiciel

Côté logiciel, la Kindle Paperwhite 2024 offre une expérience familière aux habitués de l’écosystème Amazon. Le système Kindle OS propose une interface relativement intuitive, bien qu’elle puisse nécessiter une période d’adaptation pour les néophytes. Lors du premier démarrage, un assistant guide l’utilisateur à travers les réglages initiaux (connexion au Wi-Fi, association au compte Amazon, etc.), ce qui facilite la première prise en main.

L’écran d’accueil présente les livres en cours de lecture et des recommandations de la librairie Kindle, tandis qu’un menu inférieur permet de basculer entre l’accueil, la bibliothèque personnelle et la boutique en ligne. La navigation générale est d’une fluidité déconcertante, grâce au nouveau processeur, ce qui se traduit par des ouvertures de livres plus rapides et un feuilletage nettement plus réactif qu’auparavant. Ceci étant dit, la génération précédente n’était déjà pas lente au point de gêner la lecture, mais j’ai clairement senti la différence, à tel point que la liseuse s’exécute à l’instant même où l’on effleure l’écran.

Le logiciel interne de la Paperwhite met à disposition toutes les fonctions essentielles pour la lecture. En ouvrant un ebook, un tapotement au sommet de l’écran fait apparaître une barre d’outils donnant accès aux options de mise en page (taille de police, interlignage, marges, choix de la police), à la table des matières et aux paramètres du livre. Un balayage du doigt du haut vers le bas, quant à lui, déploie un panneau de réglages rapides à la manière d’un centre de contrôle (mode avion, curseur de luminosité, synchronisation, etc.). Ce système de menus en deux parties peut prêter à confusion au début, mais on s’y habitue vite. Les options de personnalisation de l’affichage sont nombreuses : 12 polices de caractères au choix, ajustement de la taille des caractères, alignement du texte et même orientation portrait/paysage. Attention toutefois, l’absence d’accéléromètre implique de changer l’orientation manuellement.

Pendant la lecture, toutes les fonctionnalités attendues sont au rendez-vous : marque-page virtuel, surlignement de passages, prises de notes, recherche de mots, et bien sûr dictionnaire intégré via un appui long sur un mot, ainsi qu’un traducteur embarqué.

La synchronisation cloud Amazon fait toujours des merveilles : reprendre sa lecture exactement là où on l’avait laissée, que ce soit sur la Kindle, l’application mobile ou un autre appareil, se fait sans effort grâce à Whispersync. De même, les annotations et surlignages peuvent être sauvegardés et consultés en ligne (pratique pour récupérer des citations depuis un PC).

L’écosystème Amazon est également un point fort pour les Kindles, la librairie en ligne étant sans doute la plus fournie, avec un immense choix de titres. De plus, si vous êtes abonné Amazon Prime, vous bénéficiez du service Prime Reading, donnant accès à une sélection rotative de milliers d’ebooks inclus dans l’abonnement. Pour les grands dévoreurs de livres, l’abonnement Kindle Unlimited, facturé une dizaine d’euros par mois, donne accès à plus d’un million de titres en lecture illimitée, dont de nombreux best-sellers.

En somme, avec une Kindle, on ne manque pas de contenu à lire, d’autant que la plateforme Amazon propose aussi des mangas, des journaux, et des livres audio. À ce sujet, la Paperwhite 2024 étant équipée du Bluetooth, il est possible d’appairer des écouteurs sans fil pour écouter des livres audio Audible (le service de livres audio d’Amazon) directement depuis la liseuse. Cela peut dépanner, même si une tablette ou un smartphone offrent une expérience audio plus ergonomique.

Hagop Kavafian pour Frandroid

Qu’en est-il de l’ouverture aux formats externes ? Historiquement, le format Kindle est propriétaire (fichiers AZW, AZW3, etc.), ce qui pouvait poser problème pour importer des ebooks achetés ailleurs au format ePub universel. Amazon a toutefois fait des efforts récents : la Paperwhite 2024 accepte qu’on lui envoie des fichiers ePub via le service Envoyer vers Kindle, ceux-ci étant automatiquement convertis en un format Kindle lisible.

Néanmoins, en connexion USB directe, la liseuse ne reconnaît toujours pas nativement les fichiers .epub. En pratique, si vous avez une collection de livres numériques au format EPUB, il faudra passer par un outil comme le logiciel gratuit Calibre pour convertir et transférer ces ebooks sur la Kindle. L’opération est simple (Calibre se charge de convertir en MOBI/AZW ou PDF), mais c’est une manipulation supplémentaire à connaître, alors que les Kobo lisent l’ePub en direct. En revanche, les formats PDF et Word (DOC/DOCX) sont pris en charge sur Kindle, soit nativement soit via conversion automatique en amont. La Paperwhite peut donc servir à afficher des documents personnels variés. À noter que les PDF texte se lisent correctement, mais les PDF complexes (magazines, scans ou PDF techniques avec mise en page A4) ne sont pas le fort d’une liseuse 7″. Ces derniers s’affichent parfois lentement et nécessitent de zoomer/dézoomer, une opération possible mais laborieuse à cause du taux de rafraîchissement limité de l’encre électronique. Pour des PDF volumineux (>100 Mo), nous avons constaté des ralentissements notables lors du chargement. En cas de besoin, une astuce consiste à utiliser la fonction reflow de Kindle (conversion du PDF en texte reformatable) afin de le lire comme un ebook classique, mais cela peut altérer la mise en page originale. En somme, la Paperwhite rend service pour du PDF ponctuel, mais si c’est un usage principal, une tablette ou une liseuse grand format serait plus appropriée.

Citons également la présence d’un navigateur web basique, qui peut dépanner si vous souhaitez par exemple lire un article en plein soleil.

Pour se rapprocher le plus possible d’un livre traditionnel, la Kindle Paperwhite affiche la couverture du livre lorsqu’elle est en veille, à condition d’avoir le modèle sans publicité. Amazon propose en effet la Paperwhite standard en version dite « avec Offres Spéciales » moins chère, où des réclames pour des ebooks apparaissent uniquement sur l’écran de veille et l’écran d’accueil. Aucune publicité ne vient interrompre la lecture elle-même, fort heureusement, et on peut à tout moment payer la différence (environ 10 €) pour la désactiver.

Au global, l’ensemble est efficace, simple à utiliser et largement suffisant pour la majorité des lecteurs. Ceux qui cherchent une plateforme plus ouverte ou bidouillable trouveront peut-être leur bonheur chez Kobo, qui bénéficient notamment de l’intégration avec Pocket. Cependant, pour un usage lecture au quotidien clé en main, la Paperwhite combine une interface épurée, des fonctionnalités bien pensées, et l’écosystème Amazon qui garantit un accès facile à des tonnes de livres.

Autonomie

S’il y a bien un domaine où les liseuses surpassent n’importe quelle tablette, c’est l’autonomie, et la Kindle Paperwhite 2024 ne fait pas exception – au contraire, elle améliore encore un peu plus son endurance.

Amazon annonce une autonomie pouvant atteindre 12 semaines sur une charge, en se basant généralement sur un rythme de lecture d’environ 30 minutes par jour, Wi-Fi coupé et luminosité moyenne. C’est 2 semaines de mieux que le modèle précédent dans les mêmes conditions théoriques.

En usage réel, il va de soi que la durée dépendra énormément de votre profil de lecture. Dans mon expérience, en lisant environ 1 heure par jour et la luminosité réglée assez bas, j’ai consommé environ 30 % de batterie en une semaine. On peut donc projeter environ trois semaines de lecture sur une charge complète, ce qui est excellent. Avec une utilisation plus ponctuelle, il devient même possible de tenir plus d’un mois sur une seule charge. À l’inverse, si vous lisez 3 heures par jour avec l’éclairage à fond, l’autonomie diminuera d’autant. Toutefois, il reste difficile de vider complètement la Kindle en moins d’une à deux semaines, même en usage intensif.

Hagop Kavafian pour Frandroid

En veille, la Kindle consomme une infime quantité d’énergie – on peut la laisser des jours durant sans la recharger. La mise en veille prolongée automatique après une inactivité éteint presque complètement l’appareil. Le Wi-Fi est ce qui impacte le plus la batterie : si vous laissez la connexion activée en permanence (pour synchroniser ou recevoir des newsletters), l’autonomie sera un peu réduite. Idem pour l’écoute en Bluetooth, qui sollicite davantage la batterie. Au quotidien, c’est un vrai plaisir de ne pas avoir à se soucier de la charge pendant des semaines, un domaine dans lequel aucune tablette ou smartphone ne peut rivaliser.

La Kindle Paperwhite 2024 se recharge via USB-C en environ 2h30. Le câble USB-C est fourni dans la boîte, mais comme souvent le bloc chargeur est à acquérir séparément ou à emprunter à votre smartphone. La version Signature supporte la charge sans fil Qi, qui permet de déposer simplement la liseuse sur un chargeur sans-fil pour la recharger, pratique si vous en avez un sur votre table de chevet.

Prix et disponibilité

La Kindle Paperwhite est vendue 170 € pour la version standard (avec publicités) et 200 € pour l’édition Signature haut de gamme, cette dernière apportant la charge sans fil et un capteur de luminosité ambiante.


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Note finale du test
9 /10
La Kindle Paperwhite 2024 reste une valeur sûre, consolidant une formule déjà excellente. Son écran 7 pouces haute définition, son éclairage optimisé et son autonomie record en font une liseuse quasi irréprochable pour la lecture au quotidien. Néanmoins, les nouveautés restent mineures et il n’y a que peu d’intérêt à changer si vous avez déjà le modèle précédent, si ce n’est gagner en performance.
Pour une trentaine d’euros en plus, la version Signature ajoute l’ajustement automatique de l’éclairage, cependant imprécis, mais surtout la recharge sans-fil, qui offre un véritable agrément au quotidien. Si vous cherchez une liseuse, c’est très probablement la meilleure du marché, combinant un écosystème riche, d’excellentes performances, et un éclairage personnalisable.

Points positifs de l'Kindle Paperwhite 2024

  • Bonnes performances

  • Agrément de lecture

  • Excellente autonomie

  • Super réactivité

Points négatifs de l'Kindle Paperwhite 2024

  • Peu d'évolutions

  • Capteur de luminosité perfectible

  • Positionnement du bouton

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