O2feel est une marque française de vélos électriques créée en 2009 près de Lille. La marque propose aujourd’hui une large gamme de VAE et est devenue, en quelques années, incontournable sur le marché de la mobilité douce. Cerise sur le gâteau, les vélos O2feel sont conçus et assemblés en France.
Nous avons pu tester l’un de ses nouveaux modèles de 2022, le O2feel Equo Cargo Power en version 7.1, son vélo cargo longtail haut de gamme.
Fiche technique
Modèle | O2feel Equo Cargo Power 7.1 |
---|---|
Vitesse max | 25 km/h |
Puissance du moteur | 250 watts |
Autonomie annoncée | 170 km |
Batterie amovible | Oui |
Bluetooth | Non |
GPS | Non |
Écran | Oui |
Poids | 30 kg |
Couleur | Gris |
Poids maximal supporté | 180 kg |
Phares | Oui |
Feu arrière | Oui |
Prix | 4999 |
Fiche produit |
Design
Il est beau comme un camion. Le O2feel Equo Cargo Power 7.1 est un vélo de type cargo. C’est-à-dire que sa structure sert à transporter des objets ou des personnes. Par conséquent, sa géométrie est pensée à la fois pour encaisser jusqu’à 200 kg de charge selon le modèle, mais également pour permettre l’installation de personnes à bord sans entraver le confort de conduite du cycliste.
Il existe plusieurs types de vélos cargos : longtail, biporteur ou triporteur. Le O2feel Equo Cargo est un longtail, soit un vélo ayant une structure allongée permettant le transport de charges à l’arrière. C’est un modèle très populaire de vélos cargos et qui a un avantage majeur : il n’est pas plus large qu’un vélo classique. Dans une rue à contre sens ou entre deux arceaux de vélos, c’est plus commode.
Ce sont donc des vélos aussi bien utilitaires que familiaux. En général, le design n’est pas la priorité de ces véhicules qui privilégient l’utile à l’esthétique. Ce n’est pas le cas pour ce O2feel qui est un très beau modèle, avec de belles courbes et des finitions globalement réussies.
La construction semble résistante avec, notamment, une barre de renforcement au niveau du cadre pour maintenir solidement l’ensemble du cycle. L’inconvénient de cette structure est qu’elle rend l’enjambement moins aisé comparé à un cadre avec une seule barre.
À l’avant, le vélo est équipé d’un pneu de 26 pouces avec une fourche suspendue et à l’arrière, c’est un pneu de 20 pouces sur lequel il est possible de charger jusqu’à 80 kg avec le porte-bagages installé de série. C’est suffisant pour deux enfants ou adolescents ou encore pour un adulte.
La petite taille du pneu à l’arrière rend facilement accessible le chargement du vélo. À l’avant, le chargement ne peut dépasser 15 kg et sur l’ensemble, le poids maximal de charge est de 180 kg.
L’O2feel Equo Cargo Power 7.1 est vendu de série avec le porte-bagages, les garde-boue, la béquille centrale et tous les éléments de sécurité obligatoires comme le feu avant et arrière ou encore la sonnette. Il conviendra ensuite d’ajouter les accessoires nécessaires pour sa propre utilisation (panier, siège bébé, plateau pour le transport de marchandises, banquette, repose-pieds, ou encore les barres pour se tenir à l’arrière).
Un accessoire qu’il ne sera pas nécessaire d’acheter et qui est bienvenu sur ce vélo, c’est l’antivol de cadre Abus qui peut accueillir une chaîne qui elle est en option.
Le O2feel Equo Cargo est disponible en une seule taille et conviendra à toutes personnes mesurant entre 1m60 et 1m90. Niveau poids, le vélo pèse 30 kg – selon la marque – et avec l’ajout de sièges bébé à l’arrière et d’un panier, le poids oscillera autour des 35 kg. C’est raisonnable pour un vélo électrique de type cargo dont le poids est inévitablement plus élevé que celui d’un vélo électrique classique.
À titre de comparaison, le Riese & Müller Multicharger mixte GT Vario 750, un modèle proche, pèse 30,4 kg, donc un poids équivalent à celui du O2feel Equo Cargo.
La batterie est masquée par une plaque en métal qui se fixe juste en dessous. C’est esthétiquement plus joli qu’une batterie laissée à l’air libre, mais plus contraignant pour l’enlever et la remettre. La seule fausse note esthétiquement parlant, ce sont les soudures grossières sur le bas du cadre. Elles auraient gagné à être mieux polies.
Les feux sont reliés à la batterie et sont pilotés directement à partir de la console Shimano installée sur le guidon. Leur utilisation est aisée puisqu’il suffit d’appuyer sur un seul bouton pour les allumer ou les éteindre. Le feu avant de 70 lux est suffisant pour avoir une bonne visibilité la nuit y compris lorsque les éclairages publics sont éteints.
Le feu arrière est correct mais dépourvu de feu stop. C’est pourtant une sécurité supplémentaire et de plus en plus de vélos électriques en sont équipés. Pas de feux diurnes non plus, mais cette fonctionnalité est encore plutôt rare sur les vélos électriques.
Le vélo que nous a fourni O2feel était équipé de plusieurs options non incluses sur le modèle de base : des banquettes à l’arrière, une pochette très pratique au milieu du cadre et un panier à l’avant. À propos du panier, il est très large et surtout, fixé au cadre et non au guidon. Le feu est déplacé à l’avant du panier pour éviter qu’il ne soit masqué.
Ce choix a une incidence sur la maniabilité du vélo, le panier ne bougeant pas lorsque le guidon est tourné. De même, le feu reste statique et n’accompagne donc pas l’utilisateur dans les virages. C’est dommage.
Technologies embarquées
Pas d’alarme ni de fonctions connectées sur ce vélo. Les O2feel sont des vélos électriques « classiques ». Il n’est donc pas possible de le comparer à des vélos de marques comme Cowboy, Angell Bike ou encore Iweech. La cible n’est dans tous les cas pas la même.
Néanmoins, il est à noter que les choses sont en train de changer même pour des VAE pas vraiment voués à être connectés : chez Bosch notamment, certains moteurs sont équipés de fonctions intelligentes. Il reste dommage que notre protagoniste du jour soit dépourvu de toute application ou système de sécurité. L’un de ses concurrents, le Moustache Lundi 20 – certes vendu à un prix plus salé – peut se targuer d’en proposer.
Un écran est néanmoins installé sur le guidon. En plus de quelques informations très utiles comme la vitesse, le niveau d’autonomie restant ou encore la distance parcourue, cette console sert à régler le niveau d’assistance et à allumer ou éteindre les feux. Elle est facilement accessible avec le pouce gauche et s’avère très simple à utiliser.
L’ensemble du système est allumé et éteint grâce à un seul bouton placé sur le cadre. Il est facilement accessible et là encore, c’est bien pensé pour faciliter la vie de l’utilisateur.
Conduite
Malgré son poids et sa taille, cet Equo Cargo est agréable à conduire. Il reste relativement maniable – même si un point noir ternit la copie – en dépit de la fourche suspendue à l’avant qui ajoute encore du poids. Ce modèle est équipé d’un moteur Shimano comme tous les vélos électriques O2feel. Il s’agit plus précisément du modèle EP8 légèrement modifié pour les vélos cargo.
C’est le moteur phare du constructeur Shimano permettant de développer un couple de 85 Nm : cela facilite grandement le pédalage avec un passage de 0 à 25 km/h en un temps très court. Aussi, pour compenser le poids global, le moteur augmente rapidement son couple dans les montées pour faciliter le pédalage. C’est un moteur au pédalier avec un capteur de couple : le pédalage est donc naturel et l’assistance est donnée dès le premier coup de pédale.
Le moteur est un peu plus bruyant que les systèmes que nous testons habituellement, notamment par rapport au moteur Bosch Performance CX Cargo Line, son concurrent direct. Autre petite ombre au tableau : au redémarrage du vélo, après un changement de vitesse à l’arrêt, l’assistance est donnée avec un léger retard. Ce n’est pas dérangeant outre mesure, mais c’est malgré tout notable.
Trois niveaux d’assistance sont proposés. Chaque niveau est réglé sur une vitesse au-delà de laquelle l’assistance n’est plus suffisante. Le niveau 1 assiste suffisamment le cycliste jusqu’à 18 km/h environ, le niveau 2 jusqu’à 22 km/h environ et le niveau 3, jusqu’à la vitesse maximale légale de 25 km/h. Au quotidien, le niveau 1 ne servira quasiment jamais.
Nous avons utilisé exclusivement les niveaux 2 et 3 au cours de notre test. Le niveau 2 s’avère efficace sur un sol plat ou si le dénivelé est très faible et le niveau 3 sert en cas de dénivelé plus important ou si le vélo est chargé.
Une transmission choisie avec soin
Pour la transmission, O2feel a choisi le Nexus 5 spécial « e-bike » accompagné d’une courroie en carbone Gates CDX. Une transmission de type Nexus consiste à intégrer des vitesses dans le moyeu de roue. Sur les modèles standards, le changement de vitesse ne peut se faire qu’à l’arrêt ou en roulant mais en arrêtant légèrement de pédaler.
Ce modèle « e-bike » est plus flexible et facilite le changement de vitesse en cours de pédalage. La courroie en carbone Gates CDX 158T est ce qui se fait de mieux sur le marché actuellement. Pas de tâche sur le pantalon et aucune maintenance à prévoir pendant plusieurs années d’utilisation. Et en plus, elle s’est montrée très silencieuse.
Ce vélo embarque cinq vitesses : c’est ici un bon choix. Pour un vélo cargo, opter pour sept ou huit vitesses avec un système Nexus est probablement de trop. Trois n’auraient pas été suffisantes. Il faudra néanmoins un temps d’adaptation pour bien maîtriser les changements de vitesse.
Attention à ne pas forcer sur les pédales lors du changement de rapport, la transmission n’apprécie pas trop et émettra un bruit désagréable dans ce cas. L’autre aspect déroutant de ce Nexus 5 est la poignée installée sur le guidon : le sens de changement des vitesses est inversé par rapport à un Nexus standard. Ce n’est finalement qu’une question d’habitude.
Le confort sans compromis
Des pneus larges Schwalbe Pick Up, une fourche suspendue Avalon à l’avant et une selle royale confort elle aussi suspendue, que demander de plus ? Rien à redire sur le confort de cet Equo Cargo : il a été conçu pour encaisser les chocs et maintenir en tout temps le confort de son conducteur.
Aucune gêne n’est ressentie au niveau du guidon et des mains, et la selle suspendue est un vrai plus pour amoindrir les chocs et les aspérités de la route. Seuls les passagers ou les marchandises à l’arrière ne sont pas amortis. Nous avons testé le transport d’un adulte sur la banquette arrière et dans l’ensemble, le confort reste de mise malgré l’absence de suspensions.
Autre détail qui a son importance : le guidon est réglable en hauteur. Une précision essentielle concernant notre vélo de test : il était équipé de pneus de la marque Kenda et non Schwalbe, comme indiqué sur la fiche produit. En raison de la crise qui touche l’approvisionnement des constructeurs de vélos en pièces détachées, certains équipements peuvent être modifiés pour tenir les délais de livraison. Les modèles de substitution sont évidemment identiques en termes de cahier des charges.
S’agissant d’un vélo cargo, l’objectif n’est pas de proposer une conduite sportive. Ce vélo est destiné à une conduite tranquille, sans être pressé et en ne cherchant pas à zigzaguer entre les voitures. Avec le panier et les repose-pieds installés sur notre modèle de test, passer entre les voitures ou dans des passages étroits s’avérait de toute manière plus compliqué qu’avec un vélo électrique « classique ».
Il pèse son pesant d’or
Malgré son moteur bien dimensionné et son confort, le poids et l’encombrement de ce O2feel se ressentent aussi bien dans la conduite que lors d’un stationnement. Dès que l’assistance se coupe ou lorsqu’elle n’est pas suffisante, le poids du vélo se fait sentir. 30 kg sur la balance « seulement », mais le vélo paraît bien plus lourd à l’utilisation et son encombrement n’est pas moindre non plus. Le stationner s’est avéré parfois compliqué compte tenu de la taille de son cadre. Avec le panier et les repose-pieds, le caler entre deux arceaux est fastidieux.
Le poids se révèle aussi être un inconvénient lors des virages. Un temps d’adaptation sera nécessaire pour bien maîtriser ce point sans faire pencher le vélo d’un côté ou de l’autre. Attention au rayon de braquage réduit, le guidon ne peut pas être tourné complètement, et ce pour éviter les chutes.
Le vélo reste maniable mais sa conduite est légèrement entachée par un poids qui paraît important.
Un freinage plus qu’efficace
Des freins Shimano à disque hydrauliques à quatre pistons. Autant dire que la sécurité est au rendez-vous. Les freins sont mordants et assurent une sécurité maximale. Avec ou sans chargement, nous n’avons eu aucun mal à freiner et ce, sans nous mettre en danger.
Les freins sont progressifs et bien répartis. Attention malgré tout, l’ABS révolutionnaire de Bosch n’est pas présent sur ce modèle, donc le risque de soleil ou de blocage de roue existe toujours. Shimano en propose pourtant un grâce à sa collaboration avec Blubrake, mais il n’est ici pas présent.
Un porte-bagages standard pour pouvoir tout transporter
Un élément essentiel du vélo cargo, c’est le transport de charges ou de personnes. C’est son objectif premier. Sur ce point, le O2feel remplit toutes les cases. Il peut transporter jusqu’à 180 kg répartis comme suit : 15 kg à l’avant, 80 kg à l’arrière et donc un cycliste ne dépassant pas les 105 kg.
À l’avant, comme sur notre vélo de test, il est possible d’installer un panier. À l’arrière, les possibilités sont multiples grâce à son porte-bagages MIK HD compatible avec la plupart des accessoires vendus sur le marché. Il sera donc possible d’installer deux banquettes avec des barres de maintien pour transporter deux grands enfants, deux sièges bébé pour transporter des enfants en bas âge, un seul siège bébé et une banquette, ou encore un plateau pour le transport de marchandises. Chaque cycliste peut personnaliser son O2Feel en fonction de ses besoins.
Lors de notre test, nous n’avions pas de siège bébé installé : nous avons donc testé, à défaut, le transport d’un adulte d’1m75 et de 72 kg. Le confort était au rendez-vous grâce aux banquettes en cuir et aux repose-pieds. Le passager ne se sentait pas à l’étroit et était même bien installé. Concernant la conduite, un léger temps d’adaptation est nécessaire pour maîtriser la direction avec une charge à l’arrière mais le vélo reste stable.
Dernier point, la béquille centrale maintient le vélo stable pour faciliter l’installation des marchandises ou des personnes sur le vélo. Seul point négatif, son déploiement nous a donné quelques sueurs froides. Il est trop rapide et fait remuer le vélo. Heureusement, aucune inquiétude à avoir : une fois déployée, elle se relève performante et sécurisante pour pouvoir charger son vélo
Autonomie
Le modèle que nous avons testé embarquait une batterie de 720 Wh. Autant dire qu’avec cette capacité, le stress de tomber en panne est quasi inexistant.
Bien évidemment, les 170 km annoncés par O2feel ne seront jamais atteints sauf pour les plus sportifs d’entre vous. Pour arriver à un tel miracle, il faut utiliser le niveau 1 qui demande un effort considérable de la part du cycliste pour rouler à une vitesse convenable surtout en cas de chargement à l’arrière.
Nous avons mesuré une autonomie autour des 80 à 100 km en utilisant principalement les modes d’assistance 2 et 3. En utilisant uniquement le mode 3, l’autonomie devrait osciller autour des 80 km, et en utilisant uniquement le mode 2, elle devrait dépasser les 100 km sans aucun problème.
Attention toutefois, l’autonomie dépend aussi du poids embarqué sur le vélo et du dénivelé des trajets réalisés. Quoi qu’il en soit, c’est une autonomie amplement suffisante voire même supérieure à un usage urbain classique. Vous pourrez donc même vous autoriser des petites virées exotiques.
Un outil de calcul d’autonomie bien pratique
La contrepartie de cette grande autonomie est le poids de sa batterie, ses dimensions et son prix. Niveau prix, le changement vers une batterie de 720 Wh coûte 400 euros. Le poids de cette batterie est conséquent : 4,2 kg, soit 1,2 kg de plus que la batterie standard de 432 Wh.
Un calculateur d’autonomie est disponible sur le site d’O2feel. Un formulaire doit être complété pour obtenir en fonction de la motorisation et de la batterie, le nombre de kilomètres possibles avec cette configuration. Nous vous invitons à le faire avant d’acheter ce vélo.
Dépenser 400 euros de plus, alourdir le vélo et complexifier le transport de la batterie alors que vous n’avez peut-être besoin d’une telle autonomie ne présente aucun intérêt et est même dommageable pour son utilisateur. Même si au final, c’est à vous de trancher selon vos besoins et votre budget.
Dernier point : le chargement de la batterie de 720 Wh est long, très long. Il faudra compter près de onze heures pour la charger entièrement. Pour la charger, deux possibilités s’offrent à l’utilisateur : soit en branchant le chargeur au vélo, soit en retirant la batterie amovible pour la charger où bon vous semble.
Élégant mais pas pratique
Le bloc batterie se trouve juste en dessous du cadre. Il est masqué par une plaque en métal noir qui recouvre la batterie. L’effet est garanti : c’est plus esthétique et l’harmonie avec le reste du cadre est au rendez-vous contrairement à d’autres vélos où la batterie reste visible. Il y a une contrepartie à ce choix esthétique, c’est l’aspect pratique d’un tel système.
Pour retirer la batterie, il faut dévisser la vis se trouvant sur la plaque, soulever l’encoche qui maintient ladite plaque pour la retirer, tourner la clé pour libérer la batterie et soulever de nouveau l’encoche pour que la batterie tombe entre les mains. C’est fastidieux et son placement en dessous du cadre n’arrange rien.
Prix et disponibilité
C’est toujours une partie délicate et mal comprise par les non cyclistes. Comme pour les voitures, l’électrique a un coût plus élevé et à modèle équivalent, le modèle électrique sera systématique plus cher. C’est exactement la même chose pour un vélo équipé d’un moteur électrique et d’une batterie
À cette réalité, s’ajoute la catégorie du vélo. Il s’agit d’un vélo cargo dont les tarifs sont plus élevés qu’un vélo électrique classique. Ce prix plus onéreux s’explique par sa structure renforcée et sa partie électrique dimensionnée pour assister le cycliste même en cas de charge importante sur le vélo.
Pour aller plus loin
Comment entretenir son vélo électrique quand on n’y connaît rien
Certains trouveront ce vélo hors de prix mais il est bon de rappeler que le coût d’utilisation est moindre à celui d’un véhicule avec moteur thermique ou électrique. La recharge d’une batterie de vélo électrique coûtera entre 6 et 13 centimes d’euros environ. Ce prix dépend de la capacité de la batterie et ne prend pas en compte la part de l’abonnement à son fournisseur d’électricité qui diffère en fonction de la puissance du compteur.
Avec une recharge, il est possible de faire entre 40 km et plus de 100 km en fonction de la capacité de la batterie. Pour parcourir une telle distance avec une Renault Zoé par exemple, il faut compter entre 1,5 et 3 euros par recharge, soit près de trente fois plus. C’est énorme.
À ce coût d’utilisation énergétique s’ajoute l’entretien : dérisoire sur un vélo électrique (environ 50 à 100 euros maximums par an) et une assurance qui n’est pas obligatoire. À titre de comparaison, l’assurance pour une voiture coûte entre 500 et plus de 1000 euros par an.
Niveau prix, le modèle que nous avons testé, l’Equo Cargo Power 7.1, la version la plus onéreuse de leur vélo cargo, coûte 4999 euros avec une batterie de 432 Wh. Avec une batterie de 720 Wh comme sur notre modèle de test, le tarif passe à 5399 euros. Le gros point noir des vélos cargo est leur équipement de série qui est équivalent à celui d’un vélo non cargo. Il faudra donc ajouter un nombre non négligeables et coûteuses d’options comme les barres de maintien, les banquettes, les sièges bébé, le panier, etc. La facture risque d’être salée.
Pour ceux qui le souhaitent, O2feel propose un pack Family à 5799 euros incluant la batterie de 720 Wh, les barres de maintien (199 euros hors pack), le panier à l’avant (129 euros hors pack), les repose-pieds (69 euros hors pack), la jupe de protection (39 euros hors pack) et la pochette centrale (39 euros hors pack). Soit une économie de 75 euros.
Pour aller plus loin
Peut-on perdre des points de son permis en vélo et trottinette électrique ?
O2feel se place comme une marque haut de gamme mais avec des tarifs moins prohibitifs que ceux de ses concurrents. Le Lundi 20.5, le vélo cargo long tail de chez Moustache avec une configuration peu ou prou équivalente coûte 6699 euros avec une unique batterie de 500 Wh, soit 1300 euros de plus que cet Equo Cargo. Chez Riese & Muller, le Multicharger Mixte GT vario 750, qui est aussi un modèle proche du O2feel, coûte 5999 euros.
Pour les plus petites bourses, d’autres modèles sont disponibles chez O2feel : le 3.1 équipé d’un dérailleur 9 vitesses Shimano Altus et d’un moteur Shimano E6100 Cargo, et le 4.1 équipé d’un dérailleur Shimano Deore 10 vitesses et d’un moteur EP8 Cargo. Niveau tarif, le 3.1 est proposé à partir de 3999 euros et le 4.1 est à partir de 4399 euros.
L’autre avantage d’une marque comme O2feel, c’est qu’elle est largement représentée dans les magasins de cycle. Le service après-vente sera grandement facilité surtout qu’O2feel est une marque sérieuse. Ces vélos bénéficient d’une excellente garantie : le cadre est garanti cinq ans, les parties mécaniques deux ans et la batterie quatre ans.
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