Askoll Scoo3 : on a découvert l’étonnante trottinette électrique italienne à 3 roues

 
Visant la sécurité avec ses deux roues arrière, freinage à trois disques et clignotants, l’Askoll Scoo3 devrait arriver prochainement en France.
Présentation de la trottinette électrique 3 roues Askoll Scoo3 à Paris – Source : Matthieu Lauraux pour Frandroid

Pour les connaisseurs, Askoll sonne comme le nom d’un constructeur de scooters électriques. C’est bien le cas, puisque cette entreprise italienne fabrique des deux-roues électriques depuis 2014. Après l’Eva, le NGS et l’ES servant aujourd’hui au service parisien Cooltra, elle se lance dans les trottinettes électriques.

L’Askoll Scoo3 mise sur la sécurité des 3 roues

Bien que la firme mise en priorité sur le marché transalpin, c’est à Paris, au salon Autonomy qu’Askoll a dévoilé la Scoo3 (prononcez à l’italienne “Scoo-tré”). À première vue, elle ne ressemble pas aux autres modèles du marché, avec ses deux roues arrière, soit trois au total, de diamètre 10 pouces à pneu anti-crevaison. Elle rappelle ainsi la japonaise Striemo.

En effet, c’est d’abord au marché du libre-service que le fabricant a pensé, et aux utilisateurs ponctuels et novices. “Nous avons voulu ouvrir la trottinette à un public plus large, cherchant la sécurité”, nous explique Gian Franco Nanni, PDG d’Askoll. Mais devant la progression du marché, l’Askoll Scoo3 sera aussi en vente aux particuliers.

Tant mieux, car cette trottinette électrique nous a fait bonne impression. Sur les quelques dizaines de mètres que nous avons pu faire à son guidon, la Scoo3 montre une excellente stabilité. Il faut un petit temps d’adaptation, car on penche bien plus que sur une trottinette à deux roues, sans se mettre en danger, pour prendre des virages en toute sécurité.

Car Askoll y a développé un brevet, celui de la plateforme inclinable et en y apportant une suspension. Impossible de juger sur le béton plat du salon Autonomy, mais le confort des trois roues et de la suspension devrait être un atout. On remarque également le court guidon – quand le marché les allonge de plus en plus – que le dirigeant justifie par la stabilité proférée par les 3 roues.

Une batterie amovible à grande autonomie

Concernant la partie électrique, le moteur avant développe 350 W de puissance nominale, mais “sans puissance en crête”, précise Gian Franco Nanni. Avec son couple de 25 Nm, l’Askoll Scoo3 emmène sans peine jusqu’à la vitesse maximale légale de 25 km/h, et dispose d’un seul mode de conduite, plus celui piéton de 6 km/h.

Particularité, le freinage est possible via deux manettes indépendantes à droite et à gauche du guidon. À deux disques arrière et disque/électronique à l’avant, le freinage est fort… mais fait crisser les pneus. Vivement un futur ABS. Toujours dans le souci de proposer un maximum de sécurité, la marque y ajoute des clignotants, visibles à l’avant et à l’arrière de la trottinette.

Enfin, la batterie propose une grande autonomie – théorique – de 50 km, prodiguée par les 630 Wh de capacité (17,5 Ah). Elle est amovible, chose rare sur une trottinette électrique, trahissant sa conception pour les flottes. Détail pour la version particulier, l’ouverture sera uniquement électronique via application, et non via clé comme sur le modèle pris en mains ici. La recharge est promise en 2 heures à 80 % et en 4 heures pour 100 %. Quant au poids de 28 kg, il exclut clairement le transport à la main, expliquant l’absence de pliage.

Une disponibilité en France à confirmer pour cette Askoll Scoo3

Évidemment, chez Frandroid, on voulait savoir quand la France pourrait profiter de cette trottinette électrique à 3 roues. En toute transparence, Gian Franco Nanni nous a confié lancer l’Askoll Scoo3 d’abord en Italie, avant de constituer un réseau de boutiques Askoll en France. Ainsi, l’engin ne sera disponible au mieux qu’en fin d’année 2023 dans l’Hexagone.

Source : Askoll

Toutefois, le patron nous a donné un prix indicatif : 1 500 euros pour cette trottinette trois roues, stable, sécurisante, et à grande autonomie. Autre argument de poids, la fabrication est en Italie, avec 80 % de la valeur venant d’Europe, dont le moteur maison et la batterie (même si les cellules viennent d’Asie). On a hâte de tester cela.


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