Rayvolt Bike : des vélos électriques aux airs de mobylettes des années 1950

 
La start-up espagnole Rayvolt Bike, spécialisée dans les vélos électriques, se démarque des autres marques par des modèles volontairement rétros, qui, osons le dire, ont une sacrée allure.

Présente au Salon de l’Automobile 2018 — qui n’accueille pas uniquement des voitures — , la jeune pousse ibérique Rayvolt Bike s’est rapidement fait remarquer dans le secteur des vélos électriques. Comment ? Par ses idées novatrices qui redonnent vie à des designs d’antan, pour les plus grands fans du style rétro. Ses produits ultra vintages ont de quoi susciter l’intérêt du grand public, que l’on soit fan, ou pas.

Deux nouveaux modèles en approche

À l’origine de deux premiers modèles que sont le « Cruzer » et le « Torino », l’entreprise d’outre-Pyrénées s’est implantée dans une quinzaine de villes, et ce à travers des distributeurs situés aux quatre coins du globe (et vient ainsi concurrencer Yamaha aux États-Unis) : de Paris à Vancouver en passant par Sydney, Auckland, Osaka ou encore Lausanne et Francfort. Sa présence à l’événement parisien a d’ailleurs été remarquée par Electrek, auteur d’un article plutôt complet sur la firme.

Le Torino

On y apprend notamment que deux autres produits devraient voir le jour d’ici la fin de l’année : l’« Ambassador », qui se distingue par sa couleur cuivrée et son cadre plus fin et léger faisant tomber le poids du vélo à 20 kilos. Disponible en novembre ou en décembre 2018, l’« Ambassador » coûtera la coquette somme de 3599 €, toujours selon Electrek.

Le Cruzer, produit phare de la marque

Également dans les tuyaux de la compagnie, le « Beachin’ » impressionne par la grosseur de ses rues : 10 centimètres de largeur, rien que ça. Son design plus qu’original rencontrera ses fans et ses détracteurs. Prévoyez la somme de 1999 € pour ce vélo électrique couleur vert pomme. Une version plus petite et pliante, intitulée « Little Beach », serait aussi en cours de développement, selon le PDG de Rayvolt Bike, Mathieu Rauzier.

Le Beachin’ – Crédit photo : Electrek

Le « Cruzer » reste le produit phare de la marque : son apparence rejoint sensiblement celle d’une mobylette des années 1950, mais ses diverses fonctionnalités tranchent définitivement avec celles de l’époque. Deux choix s’offrent à l’utilisateur pour profiter des options connectées : un support avant pour fixer son téléphone, ou un écran intégré propulsé par un logiciel développé en interne, Eiva.

Ce dernier affiche tout un tas de paramètres tels que le niveau de puissance du moment, la bibliothèque musicale, un GPS ou un canal de contact directement lié au support technique de l’entreprise en cas de pépin. Son système de suivi intelligent vous permettra de connaître l’emplacement exact du vélo à partir d’un simple smartphone. Sans oublier les informations classiques : vitesse, niveau de batterie, compteur kilométrique ou encore niveau d’assistance de pédale. Prix de l’engin : 2799 €.

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