Un entrepreneur abandonne rarement. Cette devise inventée sur le tas, mais plutôt représentative du milieu pourrait parfaitement s’appliquer au trio fondateur de l’entreprise belge Cowboy, constructeur de vélos électriques. Adrien Roose, Karim Slaoui et Tanguy Goretti sont loin d’être des inconnus dans l’univers des start-up. Jugez par vous même.
Les deux premiers ont notamment fait leurs armes en tant que CEO et COO de Take Eat Easy, jeune pousse spécialisée dans la livraison de repas n’ayant pas résisté à la féroce concurrence menée par Foodora et Deliveroo. En juillet 2016, l’entreprise a mis la clé sous la porte suite à une troisième levée de fonds s’étant soldée par un échec.
Première levée de fonds en mars 2018
Tanguy Goretti, de son côté, a participé à la fondation de DJUMP, une société de covoiturage urbain rachetée par Chauffeur Privé en juillet 2015. Trois hommes aux expériences sensiblement similaires, et dont les tribulations les ont amenées à fonder, ensemble, une nouvelle compagnie basée en Belgique : Cowboy, qui a fait des vélos électriques son véritable fer de lance.
Fondée à Bruxelles en 2017, Cowboy a rapidement mis le pied à l’étrier pour commercialiser son premier produit dès le mois d’avril 2018, uniquement en Belgique. Une période riche en émotions pendant laquelle une première levée de fonds à succès (2,4 millions d’euros) a été menée en mars, précédée d’un prix au Red Dot Award — pour le design innovant du vélo — le même mois. Sans oublier une médaille d’or à l’EuroBike 2017, l’un des plus grands salons consacrés aux vélos.
Rapidement, le modèle Cowboy rencontre son public : 1000 exemplaires vendus depuis sa commercialisation. Il faut dire que le marché belge semble idéal pour se lancer, là où 45 % des nouveaux vélos achetés sont électriques, selon les chiffres fournis par l’entreprise. Cette réussite n’est pas tombée dans l’oreille d’un sourd, et a visiblement attiré de nombreux investisseurs.
A l’assaut des marchés européens
10 millions : c’est, en euros, la seconde levée de fonds récemment réalisée par l’entreprise. Un tour de table principalement mené par Tiger Global, Index Ventures et Hardware Club, rejoints par des particuliers issus de l’univers entrepreneurial : Oscar Salazar (Uber), Thibaud Elziere (eFounders), Bertrand Jelensperger (LaFourchette), Harold Mechelynck (Ogone), Frederic Potter (Netatmo) ou encore Francis Nappez (BlaBlaCar).
Cette nouvelle manne financière devrait considérablement accélérer le développement de la firme belge : outre une première vague de recrutements lancée dans les prochains mois, Cowboy tentera de s’implanter durablement en Allemagne, aux Pays-Bas, au Royaume-Uni, ainsi qu’en France, où le lancement officiel de ses vélos électriques est prévu pour le printemps 2019 – pour ainsi venir titiller le Peugeot e-Legend ou les modèles Rayvolt Bike.
Plus concrètement, le modèle de la marque s’illustre par son système d’assistance motorisé et intelligent, qui « s’adapte intuitivement au style et à la force de pédalage » du cycliste, peut-on lire sur le communiqué de presse. Autrement dit, le moteur vous donne un coup de pouce lors des phases de démarrage, d’accélération et sur une côte. Sa batterie est quant à elle intégrée au cadre situé sous la selle.
Un poids convenable pour une autonomie raisonnable
D’une puissance de 252 Wh et d’un poids de 1,7 kilogramme, cette batterie amovible offre une autonomie de 50 kilomètres, pour un temps de recharge de 2h30. Le vélo pèse un total de 16 kilogrammes, ce qui est raisonnable. Soucieux de la sécurité de ses usagers, Cowboy a intégré un feu de freinage lorsque les freins s’activent. Pratique pour être vu par les automobilistes.
Une application dédiée, à télécharger sur votre smartphone, se transforme en tableau de bord et vous propose diverses fonctionnalités comme un suivi GPS et des statistiques sur vos déplacements. « Nous avons focalisé nos efforts sur les trois principales raisons pour lesquelles les gens rebutent à acheter un vélo électrique : le coût élevé, un design laissant à désirer et l’absence de technologie. Nous nous sommes efforcés à résoudre ces problèmes », a précisé Adrien Roose.
D’un prix de 1790 €, le vélo électrique Cowboy ne suivra pas le chemin traditionnel des ventes : ses créateurs misent en effet sur le bouche en oreille et sa boutique en ligne, et non sur des revendeurs physiques, pour percer le marché. Pour améliorer sa visibilité, des magasins éphémères pourraient cependant voir le jour dans les différentes capitales prises d’assaut par ce nouvel acteur du secteur.
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Finalement, je ne m'en sors pas si mal que ça puisque j'ai 3 modes : vélo classique à la guibolle, VAE (manque un peu de punch au démarrage et de réactivité à chaque reprise entre le moment où je ralentis et que je repars) et mode scooter et là c'est démarrage immédiat, très réactif en toute circonstance, mais très énergivore. Encore plus dans les grandes côtes et malgré le supplément de guibolles... A Paris, il y a les boulevards des Maréchaux (ou petite couronne) et à certains endroits c'est perpétuellement en descentes et en montées assez raides avec de temps en temps du plat et c'est clairement assez épuisant malgré l'assistance ou le mode scooter. Il est impossible de faire le tour de Paris que ce soit en mode VAE et à fortiori en mode scooter, et il faut de sacrés mollets pour y arriver en mode vélo classique ! Heureusement que je ne l'emprunte pas souvent car à partir de 7 ou 8 km à ce rythme et en mode scooter j'ai déjà plus jus dans la batterie... Donc, il va falloir que je prévoie une seconde batterie dans mon sac à dos... ^^
Pareil pour moi. Mais pour des trajets quotidiens d'environ 15km, ce n'est au final pas si fréquent. Un trottoir quand je pars, un autre quand j'arrive, et parfois une bosse ou une ornière...
Quand je sors de chez moi ou quand je rentre, j'ai des trottoirs et par moment je suis aussi obligé de les emprunter quand on ne sait plus très bien où est la limite entre la route et les pistes cyclables, ou encore quand je dois prendre des raccourcis ! ^^ C'est aussi le cas quand je dois garer mon vélo sans devoir descendre de vélo quand il y a des bagnoles dans mon dos...
Ça fait clairement très cher pour un vélo "peu inconfortable car non suspendu". Avec mon pseudo VTT électrique pliable à 600 balles, il a de bonnes suspensions pour monter et descendre les trottoirs ou pour traverser des zones pleines de pavés, sans me faire casser les bras, le c*l ou le dos ! ^^ En zone urbaine, j'en demande pas plus : enfin si, une meilleure réactivité au démarrage en mode VAE...
A Bruxelles il n'y a pas tant de pavés que ça et la chaussée est en relativement bon état. Sauf si je suis tellement habitué à leur état piteux que je n'y fais plus attention et que je ne me rends même plus compte que j'esquive les trous... Par contre les infrastructures pour cyclistes sont pour ainsi dire inexistantes, et les rares pistes cyclables sont peintes avec une peinture epoxy qui les transforme en patinoire à la moindre goutte d'eau. Et ici le Cowboy est un vélo à assistance, à pignon fixe, donc tant que tu ne pédales pas, tu n'es pas aidé. Et c'est même mieux (ou pire) que ça : si tu n'as pas besoin d'assistance tu n'en reçois pas. Si tu roules calmement sur de plat, tu fais tout à la guibole. Mais si tu veux accélérer et que tu pédales plus fort, tu vas te prendre un vrai coup de pied au cul qui va vraiment te faire accélérer très fort.
Je ne sais pas comment c'est à Bruxelles, mais en plein Paris, il y a aussi pas mal de pavés, donc particulièrement désagréable (sinon dangereux) avec une trottinette électrique avec des pneus pleins et très durs... Donc, j'apprécie les suspensions de mon vélo, même si c'est du bas de gamme. En plus de cela, j'ai un mode scooter là encore très appréciable dans les côtés bien raides et malgré cela je suis obligé de l'assister en pédalant. 😂😂😂 Là l'autonomie en prend un sacré coup puisque au retour je n'avais plus de batterie et pour couronner le tout la chaîne s'était déboîtée (en changeant de vitesses) et elle était resté bloquée, donc j'ai fini mon trajet... à pied... sur plusieurs kilomètres. 🤣 J'ai pu la remettre en place uniquement en étant chez moi avec les bons outils... ^^ Sur des routes planes ou côtes très légères, c'est juste génial. ;)
Beaucoup d'argent, certainement. Cher, ça dépend. Pour moi ça rentrait dans mon budget et mon cahier des charges. Et puis j'aime bien le projet, le produit et la philosophie, les concepteurs sont des personnes que je connais personnellement, je suis aussi Bruxellois, ça fait partie d'un tout... Et j'ai parlé de la suspension qui est pour moi son seul défaut (ah peut-être aussi les pneus introuvables si tu crèves), mais je n'en soufre pas trop souvent car je roule sur la route...
Ben.. je suis pas spécialiste, mais il me semble qu'un vélo classique te donne X kW/h a chaque vitesse, que tu sois en côte comme sur du plat. Si j'ai bien compris, celui ci se rapproche d'un "effort constant", en reduisant la puissance fournie sur le plat et en l'augmentant dans les côtes. Mais je me trompe peut être.
Ce qui est déjà mon cas et je suis juste à la limite avec mon modèle actuel ! 😂 Je suis obligé de pencher fortement mon vélo pour pouvoir l'enjamber. 😂😂😂😂
On sent clairement que ce sont de purs opportunistes et 1000 vélos vendus avec une levée de fond initiale de 2,4 millions d'Euro, c'est un peu raide tout de même...
Ça me fait toujours marrer de présenter ces mecs comme des super entrepreneurs, heros des start-ups...alors qu'ils ont complètement abandonné take it easy en ne payant pas les livreurs pour le mois passé et en encourageant des emplois precaires ... Le velo est cool cependant.
C'est une blague le prix? oO Faut vraiment pas savoir quoi faire de son fric pour acheter ça quand on sait que pour 800€ t'as un QiCycle EF1 qui, lui, est pliable...
Pour en avoir un, je dois dire que tant le produit que le service sont excellents. Vélo livré chez moi, prêt à l'emploi. Et en cas de soucis, l'équipe se déplace également à domicile. Le vélo est un peu inconfortable car non suspendu, mais quel plaisir à utiliser! On est à 25km/h (ou 30 pour les rebelles) en 2 coups de pédales. Et au fait, c'est 10 millions d'€ qu'ils ont levés, comme indiqué dans l'article, au contraire du chapeau qui mentionne des dollars.
C'est moche. Z'avaient pas assez de temps pour finir son design ou quoi ?
Quel VAE n'a pas d'assistance variable ?
Le développement d'un modèle spécial pour SJW (ou bien simplement plus adapté aux dames), est en cours.
Cannondale et ses Bad boy (ancienne et nouvelle version) les ont inspiré
Eh ben, le prix n'est pas excessif par rapport à d'autres. Même si ça reste trop cher.
Si ce sont des spécialistes de la mise de clés sous la porte, ça ne donne pas trop confiance pour la suite et le suivi du matériel.
A chaque clientèle son produit. Car on peut ajouter qu'il n'est pas du tout adapté pour la montagne, les chemins, pour ceux qui veulent les rentrer dans une voiture ou les ranger dans leur appart de 15m². Il n'est pas non plus fait pour les sportifs, ni pour les nains.. Le marketing a étudié le produit avant sa production. S'ils ont choisi ce format, c'est que le coeur de clientèle visé veut ce format là...
Quoi qu'il en soit , jupe ou pas, certain ne leveront pas la patte pour enjamber la monture, passé un certain age. Une cible pourtant interessante
Une femme ne peut pas porter un pantalon ?
A priori l'esthétique, l'assistance variable et son poids. C'est un produit qui semble fait pour les barbus qui ont des pantalons bcp trop courts et pourront coupler l'appli avec leur smartwatch...
Bravo pour cette levée de fonds, mais j'ai pas compris ce qui les différencie des autres modeles. Le prix? Le look ? Affaire a suivre, ou a doubler, par la gauche bien sur
Super, un vélo pas adapté aux robes et aux jupes ! Comment écarter une bonne partie des potentielles acheteuses.
Je me demande quel argument ils ont face aux concurrents..
J'adore son look. Une connaissance le teste, je vais vite avoir un retour 😊
Vu comment Take Eat Easy a coulé ça donne pas vraiment envie
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