La RATP rachète Mappy pour devenir la référence française face à Google Maps

 
La RATP a annoncé le rachat du service de cartographie et de calcul d’itinéraires Mappy. Avec cette acquisition, la Régie autonome des transports parisiens souhaite développer son offre MaaS (Mobility as a Service), tout en déployant de nouvelles fonctionnalités sur le service Mappy.
L'application Mappy
L’application Mappy

Mappy est aujourd’hui considéré comme le troisième acteur de la mobilité en France après Google Maps et Waze, et ce grâce à ses 12 millions de visiteurs uniques mensuels. Le service de cartographie compte treize références en matière de modes de transports, mais aussi vingt-cinq opérateurs de mobilité présents sur sa plateforme. Une force qui a visiblement tapé dans l’œil de la RATP.

La Régie autonome des transports parisiens, de son nom complet, a en effet racheté Mappy à Solocal — l’éditeur des Pages Jaunes — pour un montant inconnu. Mais surtout, cette acquisition doit permettre à la RATP de devenir le leader français du MaaS, ou Mobility as a Service. L’idée est simple : donner la possibilité à un utilisateur de planifier, réserver et payer plusieurs modes de transports différents. Un rôle d’agrégateur, en somme.

Synergie des services

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Selon le communiqué de presse de la RATP, les deux entreprises vont « combiner leurs services dans une même application et y inclure la possibilité d’y réserver et d’y payer, directement à partir d’un téléphone mobile, ses trajets ». La société compte également améliorer son application mobile en Île-de-France, en y intégrant une cartographie complète de la région, un GPS piéton et vélo ainsi que les adresses de professionnels « autour de moi »

Ici, la RATP cherchera à mettre des bâtons dans les roues de Google Maps en proposant des itinéraire pédestres et vélos. Dans les faits, c’est une bonne initiative que les utilisateurs habituels apprécieront. Mais cette nouveauté poussera-t-elle les usagers de Maps à basculer d’un service à un autre ? Le challenge semble plus compliqué, tant le service de Google est ancré dans nos habitudes.

Des nouveautés à l’échelle du pays

« À l’échelle du pays, le service Mappy sera, lui aussi, enrichi. Le comparateur multimodal intégrera de nouveaux partenaires et déploiera une offre combinée voiture, parking relais et transports en commun pour mieux répondre aux enjeux environnementaux et d’accessibilité des territoires. De la même manière, les utilisateurs pourront y réserver et y payer, en toute simplicité, leurs trajets », poursuit le document.

Plus globalement, force est de constater que la RATP ne reste pas les bras croisés pour proposer une alternative 100 % française en matière de mobilité. Focaliser sa stratégie sur la Mobility as a Service devrait à l’avenir s’avérer très pratique pour les utilisateurs, tout comme l’intégration d’un GPS piéton et vélo, qui correspond aujourd’hui au strict minimum attendu par les voyageurs.

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