Test du vélo électrique Reine Bike : un canapé sur roues

Vélos électriques • 2021

Le vélo électrique Reine Bike fait la promesse de rendre vos trajets le plus agréable possible, grâce à un niveau de confort supérieur à la moyenne. Ce deux-roues destiné à une clientèle aisée (3000 euros minimum) remplit-il son contrat ? Réponse dans ce test.
Source : Anthony Wonner pour Frandroid
Source : Anthony Wonner pour Frandroid
 

Qui est Reine Bike ?

Reine Bike est une entreprise française créée par Stéphane Grégoire en 2019. Après deux ans de conception, son tout premier vélo électrique éponyme est sorti des lignes de production d’Arcade Cycles (La Roche sur Yon), son partenaire industriel, pour s’inviter chez les premiers clients d’ici la fin de l’année 2021.

Ce lot de 800 premiers modèles a également été conçu aux côtés du Nantais Velco, en charge de la connectivité du cycle. Pour ce premier VAE, Stéphane Grégoire et ses équipes ont mis l’accent sur le confort, la robustesse et la sécurité, pour un prix oscillant entre 2990 et 3490 euros.

Fiche technique

Modèle Reine Bike (2021)
Vitesse max 25 km/h
Puissance du moteur 250 watts
Autonomie annoncée 120 km
Temps de recharge annoncé 420 min
Batterie amovible Oui
Bluetooth Inconnu
GPS Inconnu
Écran Oui
Poids 27,9 kg
Couleur Blanc, Or, Bleu, Kaki
Poids maximal supporté 150 kg
Phares Oui
Feu arrière Oui
Prix 2 625 €
Fiche produit

Ce test a été réalisé à partir d’un modèle prêté par la marque.

Design

Au premier regard, le Reine Bike est un vélo qui interpelle. « Franchement, il est joli », « Un sacré bébé tout de même », ai-je pu entendre à la rédaction et dans mon entourage. C’est en effet le mélange de ses deux sentiments qui ressort le plus : un design qui flatte la rétine, une sensation de robustesse qui rassure.

Avec ses poignées, sa selle et ses roues de couleur marron, une certaine harmonie se dégage du cycle, alors que le coloris Bleu foncé ajoute ce petit quelque chose visuel. En aluminium, le cadre ouvert (existe aussi en cadre fermé) arqué vers le ciel tranche avec les garde-boue cambrés vers le sol.

D’un point de vue subjectif, l’ensemble est agréable à l’œil. Mais comme à chaque test de vélo électrique, les goûts et les couleurs de chacun prévalent.

En y jetant un œil plus attentif, quelques détails chafouinent : de nombreuses traces de soudures sont visibles au niveau de la fourche, du tube oblique et au pied du tube de selle. Certaines semblent plus polies que d’autres. En dépensant 2990 euros, on pourrait s’attendre à un travail un poil plus raffiné.

La gestion des câbles aurait aussi mérité une plus grande attention : à l’avant, c’est un peu fouillis. Là encore, les standards de ce segment tarifaire diffèrent des références plus entrée de gamme. Sur un vélo vendu moins de 1000 euros, l’indulgence est de mise. Sur un autre à 3000 euros ou plus, l’exigence est plus haute.

Même remarque pour les surpiqûres ajoutées aux poignées Herrmans Clik : certes, elles ont le mérite d’exister, mais font un petit peu cheap par rapport à d’autres surpiqûres croisées ailleurs (cf le Voltaire). Elles semblent en effet « desserrer ».

Un confort au poil

Reine Bike a voulu mettre le paquet sur le confort de son vélo électrique. Pour ce faire, a été installée une selle Selle Royal Drifter à double ressort. Ce dispositif revêt deux principaux avantages : d’un, l’assise large et moelleuse réserve un accueil quatre étoiles à votre fessier. De deux, les ressorts amortissent quant à eux les irrégularités de la route.

Pour renforcer cette sensation de bien-être, la firme tricolore a opté pour des pneus Schwalbe Fat Frank installés sur des roues de 26 pouces. Cette référence de pneus est réputée pour sa robustesse, son faible risque de crevaison et sa capacité à tempérer les impacts. Ils fonctionnent, en somme, comme une petite suspension naturelle.

En pratique, cette configuration est diablement efficace. Vous pouvez aisément emprunter des routes pavées sans trembler de tout votre corps à une allure de 25 km/h. Descendre et monter des trottoirs de taille moyenne fait également partie de ses attributs, malgré son poids de 27,9 kilos. Les petites aspérités de la route, elles, sont facilement domptées.

Aussi, la grosseur des pneus vous rassure au moment de rouler sur les interstices de pistes cyclables. Si d’autres vélos électriques peuvent vous faire hésiter à passer dessus, le Reine Bike vous offre cette sensation de sécurité qui vous rend limite invincible, quel que soit le nid de poule ou la difformité croisée.

Concernant la selle, pensez à bien ajuster sa hauteur et son inclinaison afin de trouver votre position optimale. Si elle est trop haute, vous ressentirez probablement une gêne au niveau des parties génitales — car compressées sur l’avant de la selle en raison de la légère inclinaison de votre corps vers l’avant — après 15 minutes d’utilisation.

Prenez le temps de régler ces éléments pour profiter au maximum du confort inhérent au vélo.

Un beau panel d’équipements

Du côté des équipements, le Reine Bike n’en manque pas. Vous pouvez bien évidemment compter sur les accessoires obligatoires, que sont les catadioptres et les feux. Le phare avant, un modèle Axa Compactline 35 Kux Led, peut être incliné vers le haut et le bas. Difficile de juger de son efficacité dans un environnement urbain très éclairé artificiellement.

Le phare arrière, un Spanninga Pimento Led, est d’une redoutable efficacité. Sa puissante intensité lumineuse permet non seulement de vous signaler sans problème auprès des autres usagers, mais il intègre aussi un feu stop qui s’allume et brille au milieu de la ville lorsque vous appuyez sur la manette de freins.

Très enveloppant au niveau des roues, les garde-boues protègent vos jambes et le bas de votre dos à merveille. Rouler dans une flaque d’eau ou sous la pluie n’est pas un problème : vous arriverez peut-être mouillé à votre destination, mais sans aucune éclaboussure projetée par les roues.

Afin de renforcer la sécurité du vélo, Reine Bike lui a ajouté un bloc roue avant Axa block XXL, à utiliser avec une clé. C’est toujours plus dissuasif face à de mauvaises intentions. À l’arrière, deux porte-sacoches intégrés permettent de clipser deux sacoches (9 kg maximum) de manière latérale. Une plaque porte-bagages arrivera à l’avenir en option.

Le seul petit bémol concerne la sonnette : son placement est à revoir. Elle est fixée sur la partie droite du guidon, et plus précisément à gauche d’un « changeur de vitesse » Enviolo. En conséquence, la sonnette est trop éloignée et difficile d’accès. Il faut limite retirer sa main du vélo pour l’enclencher. Impossible de freiner et de l’utiliser en simultanée.

Écran et connectivité

La simplicité avant tout

Les vélos électriques connectés se perdent parfois dans des systèmes complexes, où le vélo reste trop dépendant du smartphone, où le smartphone demeure indispensable pour activer telle ou telle fonctionnalité. Ici, le Reine Bike ne tombe dans ce piège et joue la carte de la simplicité. La technologie est au service du vélo, et non l’inverse.

Au centre du guidon, un écran rectangulaire apporte les informations essentielles à vos trajets : l’heure, le pourcentage de batterie restant, le kilométrage, le mode d’assistance, la vitesse (chiffres numériques et compteur circulaire) et la puissance exprimée en Watt. Ce support numérique n’est pas tactile.

Sur la gauche du guidon, un module composé de trois boutons permet de gérer l’allumage et la mise en veille du vélo (appui long sur le bouton central), les modes d’assistance (+ et -) et les phares (appuie long sur le bouton +). Simple, pratique et efficace, quand d’autres vélos vous obligent à passer par une app’ pour gérer les feux, par exemple.

À noter enfin qu’un port USB a été intégré sur la tranche inférieure de l’écran. Il est en revanche difficile d’accès, à moins de changer l’inclinaison de la dalle. Sur son site, Reine vous incite à recharger votre téléphone avec : sauf qu’en roulant, cela paraît bien compliqué, à moins d’installer un support (Quad lock par exemple) sur la potence.

Application : ergonomie et fonctionnalités

Le Reine Bike est relié à une application mobile éponyme. Elle aussi, elle ne risque pas de vous compliquer la vie. L’interface principale (Accueil) affiche une carte et la géolocalisation de votre modèle, la batterie restante et le nombre de kilomètres restants. Le tout est complété par deux boutons aux fonctions différentes.

Le premier — en forme de cadenas — permet de bloquer l’assistance à distance en cas de vol, afin de compliquer la tâche au voleur. Un dispositif qui devient désuet si le voleur décide d’embarquer le vélo dans une camionnette. Le deuxième — représenté par une icône de volume sonore — active, encore à distance, une alarme.

Sachez qu’une puce GPS a été intégrée au Reine Bike : vous serez donc toujours en mesure de le localiser à partir de votre compte. Aussi, une notification est envoyée sur votre smartphone en cas de mouvement suspect.

L’interface « Santé » gère quant à elle les données de conduite : dernier trajet (distance, durée), calories brûlées (sur le dernier trajet, au total), jours d’activité (mois, total), utilisation moyenne par jour (distance moyenne, durée moyenne). Pour les amateurs de données, cela peut toujours plaire.

Enfin, l’interface « Statistiques » va encore plus loin dans la data, avec l’utilisation totale (distance totale, durée totale), un comparatif voiture (CO2 économisé, gain économique), utilisation par mois (durée, jour d’activité) et le dernier mouvement reçu (date, heure).

Pour finir sur l’application, les trois petites barres horizontales situées en haut à gauche mènent à la fiche d’identité du vélo et à l’onglet Ma sécurité, sur lequel vous pouvez activer/désactiver la notification en cas de mouvement, l’alarme, le verrouillage de l’assistance et la géolocalisation.

Toute cette partie connectée a le mérite d’exister et fait dans la simplicité. En revanche, Reine Bike fait payer la coquette somme de 500 euros pour en profiter. À l’heure où une grande majorité des VAE connectés l’intègre de série, il est regrettable de devoir payer un tarif aussi élevé. Surtout que les fonctionnalités proposées ne révolutionnent pas le genre.

Précisons tout de même que Reine Bike fait appel à un partenaire extérieur (Nantais Velco) pour développer cette dimension connectée, ce qui engendre donc des coûts qu’il faut bien tenter de rentabiliser.

Conduite

Pour la ville, mais pas que

De par son confort délectable et sa belle autonomie (voir plus bas), le Reine Bike s’accommode très bien aux trajets urbains de courtes, moyennes et longues distances. À condition, en revanche, de posséder un local, un jardin ou un garage pour le garer en toute sécurité.

Son gabarit imposant et son poids de 27,9 kilos permettent difficilement de le transporter dans un ascenseur (c’est faisable, mais vraiment pas pratique), encore moins dans les escaliers. Si vous n’avez rien de tout cela, le trottoir reste une solution peu attrayante : laissez un vélo de 3000 euros minimum dormir dehors n’est pas l’idéal.

Reine Bike
Source : Anthony Wonner pour Frandroid

Le VAE Reine Bike constitue également une belle réponse aux balades sur chemins de terre. Attention : il n’est pas ici question de trekking en forêt ou en montagne. Mais de sorties sur les bords d’un fleuve au beau milieu de la nature, par exemple.

Moteur Bafang et moyeu à variation continue

Le Reine Bike s’équipe d’un moteur Bafang de 250 W et d’un couple de 80 Nm. Au prix de 3000 euros, on aurait pu logiquement s’attendre à un moteur Bosch, qui constitue la référence en la matière dans le domaine des vélos électriques.

Le fondateur de l’entreprise française, Stéphane Grégoire, nous a cependant expliqué le pourquoi du comment. En résumé, Bosch fournit des packages composés d’au moins un moteur et une batterie qui ne s’adaptent pas forcément à tous les vélos.

Reine Bike
Source : Anthony Wonner pour Frandroid

C’est donc par souci de conception que Reine Bike s’est tourné vers Bafang, qui a accepté de travailler avec la société tricolore. Le moteur, lui, est de bonne facture : il n’est ni le plus puissant, ni le moins véloce croisé sur le marché.

Certes, les 80 Nm font le travail au démarrage, mais traîner 27,9 kilos n’est pas chose aisée non plus. En fait, le Reine Bike n’est pas un vélo électrique taillé pour la performance, la vitesse et les sensations fortes : il cherche avant tout à vous transporter tout en confort et en sécurité.

Par exemple, une fois dépassé les 25 km/h — le seuil où le moteur arrête de vous assister –, ne cherchez pas à monter à 30 km/h. Le poids du cycle se fait clairement sentir sous la pédale. Vous voguerez en général à 26, voire 27 km/h grand maximum.

Reine Bike
Source : Anthony Wonner pour Frandroid

Si vous êtes de ceux à vouloir tirer le meilleur des performances d’un cycle, tournez plutôt vers les Cowboy, qui vous emmènent facilement à plus de 30 km/h avec quelques bons coups de pédale.

À l’arrière, un moyeu à variation continu Enviolo CT a été privilégié par les équipes de Reine Bike. Ce système est épaulé par une poignée tournante installée sur la partie gauche du guidon. L’idée est simple : la poignée tournante vous permet d’ajuster le niveau de résistance des pédales.

Ici, vous n’avez pas la sensation de switcher d’un rapport de vitesse à un autre : tout se fait de manière très fluide. « Son rôle est d’ajuster le rapport de transmission avec lequel le cycliste pédale », précise la marque. L’avantage : vous pouvez baisser de rapport même à l’arrêt.

Sur une côte, privilégiez donc une faible résistance pour ménager votre effort. Il m’a cependant été difficile d’atteindre les 25 km/h sans devoir pédaler avec tonicité. Je soupçonne les 27,9 kilos du modèle d’en être la cause.

Ce système relativement haut de gamme n’est pas non plus une fin en soi sur les vélos électriques onéreux. Par exemple, le Mad Sport Plus bénéficie d’une excellente transmission à 10 vitesses, que vous prenez plaisir à manipuler.

Des freins modestes

Pour son Reine Bike, l’entreprise n’a pas fait appel aux habituels fournisseurs Shimano et Tektro, mais à un constructeur chinois répondant au nom de Promax. Stéphane Grégoire nous a assuré que les tests techniques entrepris ont obtenu des meilleurs résultats que les deux marques susmentionnées.

Il n’empêche, en pratique, on a vu mieux. Loin de nous l’idée d’affirmer que le Reine Bike freine mal avec ses freins à disque hydrauliques : simplement, d’autres vélos électriques plus abordables apportent un degré de sécurité supplémentaire sur ce domaine-là.

Reine Bike
Source : Anthony Wonner pour Frandroid

Le Reine Bike bloque en effet rapidement ses roues au moindre appui un poil trop brutal sur les manettes de freins. Il s’agit de doser progressivement pour obtenir un freinage progressif. Sauf qu’en cas de situation urgente, l’envie de nous ruer sur les freins et d’appuyer dessus avec fermeté est plus que présente.

Un freinage plus mordant qui ne bloque pas les roues — surtout en ville — n’aurait pas été refus.

Une agilité correcte, mais un sacré bébé pour la ville

Malgré son poids et son gabarit, le Reine Bike fait preuve d’une agilité tout à fait correcte, qui vous permet de facilement manœuvrer en ville entre les usagers de la route. Par contre, son gabarit imposant vous oblige à prendre conscience de sa longueur pour vos manœuvres quotidiennes. En somme, ce n’est qu’une question d’habitude.

Autonomie

Autonomie réelle vs autonomie annoncée

D’une manière générale, les autonomies annoncées par les constructeurs sont peu ou prou respectées à quelques kilomètres près — exception faite avec le Angell Bike, qui en promet 70 contre 30 km dans la réalité. Du côté du Reine Bike, plusieurs niveaux de rayon d’action ont été mesurés selon le mode utilisé.

Reine Bike
Source : Anthony Wonner pour Frandroid

Une fois la batterie de 504 Wh chargée à bloc, voici ce que l’application indique selon chaque niveau d’assistance :

  • Mode 1 : 138 kilomètres
  • Mode 2 : 100 kilomètres
  • Mode 3 : 83 kilomètres
  • Mode 4 : 70 kilomètres
  • Mode 5 : 60 kilomètres (et non 70 km comme l’indique le site du fabricant)

Durant notre essai, le mode 5 a majoritairement été utilisé par votre serviteur. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le Reine Bike se montre extrêmement précis dans ses calculs : j’ai grosso modo parcouru 60 kilomètres avant de chuter à 3 % de batterie restante. La promesse est donc tenue.

Rouler 70, 83 voire 100 kilomètres avec les modes 4, 3 et 2 est donc tout à fait envisageable. En sachant que ces modes d’assistance sont certes moins puissants que le mode 5 mais tout aussi agréables si vous ne cherchez pas la « performance », alors ce Reine Bike se montre vraiment très endurant.

Un temps de charge longuet

Pour extraire la batterie (2,9 kilos) de son emplacement, il suffit d’insérer une clé dans un loquet prévu à cet effet. Le retrait de l’accumulateur est d’une facilité déconcertante. Vous êtes en revanche obligé de le sortir pour le brancher, faute de port extérieur. Vaut mieux ça que l’inverse, en somme.

Reine Bike
Source : Anthony Wonner pour Frandroid

Concernant la recharge, il faut prendre son mal en patience : 7h au total. Mais finalement, avec une utilisation moyenne de 10 kilomètres par jour par exemple, une seule recharge hebdomadaire sera nécessaire. Disons que la bonne autonomie du Reine Bike contrebalance son temps de charge très long.

Prix et date de sortie

Le Reine Bike est disponible sur le site officiel de la marque au prix de 2990 euros en version non connectée, et 3490 euros en version connectée. Un abonnement annuel de 48 euros TTC doit aussi être réglé (gratuit la première année). Le VAE est décliné en coloris Doré, Kaki, Bleu foncé et Blanc crème.

Pour l’entretien et la réparation Reine Bike, fait appel à des partenaires réparateurs locaux dans toutes les grandes villes de France. Son site vous invite d’ailleurs à remplir un formulaire afin que l’entreprise vous oriente vers le réparateur le plus proche de chez vous.

Reine Bike
Source : Anthony Wonner pour Frandroid

Sachez également que Reine Bike « garantit chaque vélo électrique contre les défauts de fabrication et des composants durant 2 ans à compter de la date d’achat », peut-on lire. Une garantie de 10 ans est prévue pour le cadre en aluminium. La livraison, elle, peut se faire directement à votre domicile.

Pour faire baisser le prix de votre VAE, de nombreuses aides à l’achat existent en France : n’hésitez pas à consulter notre dossier récapitulatif pour savoir si vous êtes éligible à une prime. Sans oublier la prime à la conversion lancée à l’été 2021.

Note finale du test
8 /10
Dans les faits, le Reine Bike tient ses promesses par rapport à la cible visée : des cyclistes cherchant un niveau de confort élevé, une très bonne autonomie selon le mode utilisé et une belle sensation de robustesse. Attention aux pépins de finition et d’ergonomie (sonnette mal placée).

Ce Reine Bike a peut-être la même note que le Cowboy 3, mais il ne s’adresse absolument pas à la même clientèle. Ici, ne comptez pas sur un foudre de guerre aux performances décoiffantes, mais sur un vélo hybride taillé pour la ville et les petits chemins de campagne. À un prix certes élevé, mais avec un contrat rempli.

Prenez aussi en compte son gabarit imposant, son poids de 27,9 kilos et sa longueur qui ne font pas de lui le VAE le plus pratique à transporter. Très simple d’utilisation, ce cycle branché se la joue connecté avec quelques fonctions de sécurité supplémentaires.

En revanche, la somme demandée - 500 euros - pour goûter à ces fonctionnalités paraît excessivement onéreuse. De leur côté, les freins à disque hydrauliques manquent peut-être un poil de mordant et bloquent trop souvent les roues en cas de freinage intensif.

Points positifs du Reine Bike

  • Design sympathique

  • Sensation de robustesse

  • Confort au poil

  • Panel d'équipements

  • Simple d'utilisation

  • Belle autonomie

Points négatifs du Reine Bike

  • Très lourd (27,9 kg) et pas pratique à transporter

  • Finitions perfectibles

  • Sonnette mal placée

  • Fonctions connectées payantes (500 euros)

  • Freinage à améliorer

  • Charge longue

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