Gogoro révèle l’Eeyo 1, un vélo électrique onéreux qui reçoit des mises à jour à la Tesla

Gogoro, à l'assaut du marché des vélos électriques

 
Après avoir teasé le lancement de son premier vélo électrique en avril dernier, le spécialiste des scooters électriques Gogoro l’a officiellement introduit dans un communiqué de presse : l’Eeyo 1, de son nom, s’équipe ainsi de la Smartwheel, une technologie développée en interne lui permettant de recevoir des mises à jour logicielles via une application mobile.
Le vélo électrique Gogoro Eeyo 1 // Source : Gogoro

Connu et reconnu pour ses solutions électriques dans le domaine des scooters et des bornes de recharge avec batteries interchangeables, le groupe taïwanais Gogoro lorgne désormais le marché des vélos électriques. La firme asiatique s’était fendue d’un message explicite publié le 22 avril sur Twitter, dans lequel était dévoilé le nom de sa future gamme de vélos électrifiés : Eeyo.

Un mois plus tard, le constructeur lève officiellement le voile sur son premier modèle, récemment introduit dans un communiqué de presse officiel. L’Eeyo 1, de son nom, se démarque en premier lieu par son design sobre et épuré. Esthétiquement, c’est une réussite. Gogoro vante ensuite les mérites de son cadre ouvert, bien qu’il ne le soit pas totalement au regard de la présence d’un tube supérieur.

Smartwheel, ou comment marquer sa différence

L’anatomie du modèle permettrait cependant à l’utilisateur de le transporter facilement sur son épaule. L’Eeyo 1 se distingue aussi et surtout des concurrents par sa Gogoro Eeyo™ Smartwheel, une technologie développée par les équipes du fabricant. L’idée : rassembler le moteur, la batterie, les capteurs et la « connectivité intelligente » dans un même boîtier compact situé sur le moyeu de roue arrière.

L’Eeyo serait relativement facile à porter grâce au design de son cadre // Source : Gogoro

Directement connectée à une application mobile dédiée, la Smartwheel peut ainsi recevoir des mises à jour logicielles, comme le fait par exemple Tesla sur ses voitures électriques. Un moyen ici d’améliorer le produit au fil de son cycle de vie. À cet attirail s’ajoute le système Intelligent Power Assist : ce capteur de couple avancé détecte la puissance de la pédale donnée par le pilote et offrirait alors une conduite plus équilibrée et naturelle, assure la marque.

Entre 3900 et 4600 dollars

Conçu pour des trajets quotidiens urbains, l’Eeyo 1 s’équipe d’une batterie de 123,4 Wh, dont l’autonomie diffère selon le mode de conduite : en Eco, le rayon d’action tutoie les 88 kilomètres, contre 64 kilomètres en Sport. La batterie se recharge quant à elle en l’espace de 2h30. Vendu en prix de 3899 dollars, l’Eeyo 1, prochainement disponible en coloris « Cold Blue » et « Lobster Orange », se dote d’une tige de selle, de roues et d’un guidon en aluminium.

C’est pourquoi son prix se veut légèrement plus faible que la version Eeyo 1s, qui bénéficie de fibre de carbone pour les composants susmentionnés. D’un poids de 12 kilos, contre 12,4 kilos pour la version classique, l’Eeyo 1s s’arrachera au prix de 4599 dollars. Le binôme sera disponible dans le courant de l’été aux États-Unis, en Europe et à Taïwan.


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