Nos PC actuels ne sont pas prêts pour l’IA : voici la configuration que Microsoft pourrait exiger

 
Vous pensez avoir un PC taillé pour les calculs d’IA ? Ce n’est sûrement pas le cas. Microsoft pourrait exiger des configurations encore plus solides, avec des puces dédiées à l’intelligence artificielle.

Rappelez-vous, lors du lancement de Windows 11, en 2021, Microsoft a introduit des exigences matérielles qui ont rendu obsolètes de nombreux vieux PC.

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Avec l’intégration de Copilot et des fonctionnalités d’intelligence artificielle dans Windows, les exigences matérielles sont destinées à augmenter encore.

Au moins 16 Go de RAM

Selon Trendfocus, Microsoft prévoit que les PC équipés pour l’IA devront disposer d’au moins 16 Go de RAM. Selon eux, cela amènera d’ailleurs à une augmentation significative des ventes de modules de DRAM.

Mais, le cœur de cette transformation réside dans la nécessité de processeurs plus performants. AMD, Intel, Qualcomm…  sont déjà sur le coup, avec des CPU capables de gérer efficacement les tâches d’IA. Ces nouveaux processeurs seront équipés d’un processeur neuronal (NPU), qui est déjà un composant standard dans les smartphones, conçu spécifiquement pour les calculs d’IA.

Cette technologie ne sera disponible que dans les futures générations de processeurs de chez Intel et AMD. Ainsi, il est probable que dans un premier temps, la majorité des utilisateurs n’auront pas accès à des PC compatibles avec l’IA locale selon les standards définis par Microsoft.

40 TOPS, LPDDR5X…

Trendfocus mentionne que Microsoft exige une capacité de calcul minimale de 40 TOPS (tera opérations par seconde) pour ces tâches.

Le Meteor Lake d’Intel, lancé en décembre 2023 avec une puissance combinée CPU+GPU+NPU de 34 TOPS, ce qui n’est pas à la hauteur des standards de Microsoft.

Des puces comme le Lunar Lake d’Intel, le Strix Point d’AMD (Ryzen 8000), ou le prochain Snapdragon X Elite de Qualcomm (45 TOPS) pourraient répondre à ces besoins. Cette dernière, en particulier, pourrait marquer un changement dans l’utilisation d’ARM sous Windows, historiquement limité.

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Parmi les autres exigences, il pourrait aussi avoir la prise en charge de la RAM LPDDR5x. Cette nouvelle génération de mémoire peut fonctionner à des vitesses d’horloge plus élevées (par exemple, 7 500 MHz contre 4 800 MHz), un autre facteur important pour les calculs d’IA en temps réel.

Windows 12 sera exigeant

L’accent est mis ici sur les traitements et les calculs réalisés localement sur les machines, plutôt que sur le cloud. Il est important de noter que l’avènement de ces ordinateurs de nouvelle génération n’est pas une condition sine qua non pour le développement de l’intelligence artificielle. Vous l’avez remarqué.

Ils représentent plutôt un moyen de réaliser ces tâches d’IA directement sur l’appareil, une option qui coïncide avec la perspective de commercialisation de nouveaux modèles d’ordinateurs. Ce qui devrait réjouir les partenaires de Microsoft.

Ce qui est intéressant ici est que cela semble directement nous amener à Windows 12. Le prochain OS de Microsoft se focalisera sur l’intégration de l’IA.

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