La souris gamer Alienware Pro se positionne comme une alternative à l’excellente G Pro X de Logitech avec une forme très similaire et des atouts indéniables pour concurrencer ce modèle très réputé. Dotée d’un capteur optique très performant et d’une fréquence de polling de 4000 Hz en sans-fil, elle cherche ainsi à se faire une place sur les bureaux des joueurs les plus exigeants.
Ce positionnement s’affirme aussi par l’absence d’éclairage RGB et un poids plume de moins de 60 g. Très intéressante sur le papier, la souris Alienware est proposée au prix conseillé de 170 euros, soit exactement le même tarif que sa concurrente directe qu’est la G Pro X Superlight 2 de Logitech.
Un clone de la G Pro X Superlight 2
Alienware est assez claire quant à ses objectifs avec cette souris Pro : concurrencer la G Pro X Superlight 2. C’est relativement simple : elle aurait affiché un logo Logitech qu’on y aurait vu que du feu. La souris arbore un design et surtout une forme extrêmement similaire, si ce n’est pas totalement identique à sa concurrente helvète. Et, c’est finalement plutôt flatteur, tant la forme du modèle phare de Logitech est appréciée.
La souris tombe parfaitement au creux de la main et arbore une coque tout en rondeur composée d’un plastique gris anthracite. Le revêtement est peut-être un poil glissant pour les mains les plus humides, mais l’ensemble respire la qualité. On sent aussi qu’Alienware s’est donné les moyens de ses ambitions avec une souris très légère et qui ne dépasse pas les 60 g sur la balance.
Ce positionnement « Pro » est accentué également par l’absence d’éclairage RGB et une souris qui n’arbore finalement que le logo de la marque sur sa partie supérieure. Le seul élément lumineux est finalement la très discrète LED d’état, positionnée à l’avant, sur la tranche gauche. Cette dernière permet de connaître en un clin d’œil le profil actuellement actif sur la souris.
Les deux clics principaux sont finalement l’élément qui tranche le plus avec le modèle de Logitech par leur forme et leur son. Ces derniers se prolongent de façon plus marquée sur l’arrière de la coque et cela pose un léger problème puisqu’il arrive de les activer involontairement avec la base des doigts. En revanche, leur clic est bien plus silencieux et particulièrement agréable.
La molette qui accompagne les deux boutons principaux propose des crans bien marqués et un défilement tout en légèreté. Son clic est, lui aussi, bien marqué et assez audible, comme ceux des deux boutons latéraux. Ces derniers sont néanmoins un peu trop fermes et moins agréables à l’utilisation. De plus, dans mon cas, mon pouce a tendance à tomber juste entre les deux, là où j’ai plutôt l’habitude de tomber naturellement sur le bouton avant.
Côté glisse, Alienware a fait le choix classique de deux imposants patins en PTFE accompagné d’un troisième qui encercle le capteur optique. En plus du commutateur d’alimentation, l’Alienware Pro s’équipe d’un bouton dédié à la bascule entre les différents profils. On dispose aussi d’un emplacement pour le dongle sans-fil, ainsi qu’un port USB C dédié à la charge et au fonctionnement filaire.
4000 Hz en sans-fil
Si la souris fait l’impasse sur le Bluetooth, elle se dote néanmoins d’une excellente liaison sans-fil capable de fonctionner à une fréquence de polling de 4000 Hz et même 8 000 Hz en filaire. On rappelle que cette avancée n’a de sens que pour une petite fraction des utilisateurs et que dans la plupart des cas, le standard à 1000 Hz sera suffisant et même recommandé.
Cette liaison sans-fil est assurée par un dongle USB C très compact qui s’accompagne d’un câble tressé et d’un adaptateur qui permet de le positionner au plus près du tapis. Durant nos essais, la connexion sans-fil n’a montré aucun signe de faiblesse puisqu’aucune coupure ni problème particulier n’ont été rencontrés.
Du côté de l’autonomie, Alienware annonce jusqu’à 120 heures loin du chargeur dans une utilisation à 1000 Hz et jusqu’à 32 heures à 4 000 Hz. De notre côté, et après environ quatre jours d’utilisation, la batterie était toujours à 80 % de sa capacité, ce qui laisse présager une très bonne autonomie globale. La souris dispose par ailleurs d’une charge rapide où cinq minutes de charge permettent de récupérer six heures d’autonomie.
Des performances solides
Le tracking est ici assuré par un capteur optique capable d’atteindre une sensibilité de 26 000 DPI, avec une définition de 650 IPS et la possibilité d’encaisser les accélérations jusqu’à 50 G. Sur le papier, il semble donc s’agir du très réputé PAW2295 de PixArt.
Concrètement, le capteur répond effectivement au doigt et à l’œil et se montre ainsi parfaitement adapté à une utilisation sur des titres exigeants tels que les FPS compétitifs ou les MOBA. Il n’a montré aucun signe de faiblesse durant ces quelques jours d’utilisation et propose une précision à toute épreuve.
Les éléments périphériques à ce capteur se sont également montrés à la hauteur, à commencer par les interrupteurs optiques des clics principaux. Leur réactivité est appréciable, de même que leur nuisance sonore toute relative, qui tranche un peu avec les modèles passés dernièrement entre nos mains.
Enfin, saluons la bonne glisse procurée par les patins en PTFE qui équipe cette souris. Utilisée sur un tapis en tissu très classique, l’Alienware Pro procure une glisse fluide et pleine de contrôle, là où la G Pro X Superlight 2 avait tendance à un peu accrocher la surface. S’il fallait vraiment lui trouver un défaut, on peut toutefois citer la relative étroitesse des patins qui rend la souris très légèrement instable.
Un pilote encore un peu jeune
Symbole de l’inexpérience d’Alienware sur le marché des périphériques de jeu, le pilote « Command Center » proposé par la marque est loin d’être convaincant. Il se compose de deux onglets distincts dont l’ergonomie laisse à désirer, bien qu’ils intègrent les principales fonctionnalités indispensables à une bonne souris de jeu.
La première page se cantonne au paramétrage des différents boutons et propose finalement assez peu d’options. Pour résumer, seules des macros et quelques raccourcis peuvent être attribués aux boutons. L’applicatif fait ainsi l’impasse sur les fonctionnalités système et autres fonctionnalités que l’on retrouve chez la concurrence.
Le second onglet est quant à lui bien plus complet et est dédié aux performances de la souris. En dehors des cinq paliers de sensibilité (et de leur fréquence d’interrogation), le Command Center permet d’ajuster la distance de décrochage du capteur (1 ou 2 mm). Le seuil avant passage en mode économie de batterie est également personnalisable.
Faisant l’impasse sur l’éclairage RGB, la souris Alienware Pro ne dispose logiquement pas de menu dédié à cette fonctionnalité. De façon plus globale, le pilote ne parvient pas réellement à convaincre et même s’il propose les fonctionnalités essentielles, on en attend un peu plus. Sans parler de l’interface peu moderne et dont l’ergonomie peine à convaincre.
Prix et disponibilité de la souris Alienware Pro
La souris Alienware Pro est disponible au prix conseillé de 170 euros.
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