Test du Canon EOS R50 : un appareil photo accessible, némésis des photophones

Appareils photo • 2023

Canon revient en force sur le secteur des boîtiers APS-C avec l’arrivée de son nouveau EOS R50. Affichant l’objectif clair de séduire les amateurs de photographie au smartphone, Canon présente un appareil photo hybrides aux allures de réflex munie des dernières technologies, à prix réduit. Jetons un œil sur le petit nouveau de la firme nippone.
Le Canon EOS R50 et son écran sur rotule // Source : Théo Toyer - Frandroid
Le Canon EOS R50 et son écran sur rotule // Source : Théo Toyer - Frandroid
 

C’est en février 2023 que ce petit R50 fut annoncé au côté du EOS R8, amenant un certain renouveau dans la gamme APS-C de la marque, jusque là quelque peu délaissée au profit des boîtiers professionnels et moyens de gamme. Se voulant être la nouvelle porte d’entrée accessible au monde de la photographie hybride, ce EOS R50 se démarque par son aspect minimaliste qui n’est pas sans nous rappeler ses ainés réflex EOS 250D, ainsi que sa belle parure blanche qui fait son petit effet.
Les compromis de Canon seront-ils à la hauteur des amateurs de photo les plus exigeants ou se contentera-t-on d’un boîtier entrée de gamme sans saveur ? Réponse à découvrir dans notre test du nouveau Canon EOS R50.

Fiche technique 

Modèle Canon EOS R50
Type d’appareil Hybride
Format du capteur APS-C
Résolution capteur 25,5 Mpx
Stabilisateur d’image Électronique
Définition enregistrement vidéo 4K@30 IPS
AF-S 15 FPS
Écran orientable Oui
Poids 375 g
Prix 749 €
Fiche produit

Ce test a été réalisé à l’aide d’un appareil photo prêté par le constructeur.

Design et ergonomie : Le minimalisme au service de la simplicité 

Si la simplicité est parfois un défaut, on constate avec cet EOS R50 que sa forte inspiration du EOS 250D ne le rend que plus efficace. Dans un format similaire de 116,3 x 85,5 x 68,8 mm, son aspect reflex apporte un sentiment rassurant de familiarité, permettant une prise en main rapide et instinctive. Côté poids, sans surprise, on a là une vraie plume qui se laissera oublier dans le sac avec seulement 376 g sur la balance.

Canon EOS R50 ©Theo Toyer pour Frandroïd

Si on s’en tient à sa pure fiche technique, ce petit EOS R50 à du souci à se faire. Arrivant avec de beaux arguments, celui-ci n’en est pas moins dénué de concurrents féroces. Sur ce marché des APS-C grand public, les places sont chères. Si d’un côté on retrouve le fameux Z50 de Nikon, Sony et Fujifilm sont aussi de la partie avec respectivement le A6000 et le XT30 II. Une concurrence rude qui ne s’arrête pas là. Suivant le marché des capteurs 4/3 pouces, on retrouve de gros challengers avec le Lumix G90 de Panasonic et l’Olympus OM-D E-M10 Mark IV dont la polyvalence est un sérieux atout.

Le concurrent direct de l’EOS R50, le Nikon Z50 © Nikon

De son côté, Canon préfère jouer à domicile en reprenant les éléments qui ont fait le succès de ses prédécesseurs. Avec un boîtier à la prise en main parfois compliquée, inhérente à sa taille très réduite, le nouveau R50 ne s’en sort pas trop mal. Proposant un placement de boutons familier, le repose-pouce, bien que très petit, se place naturellement sous le doigt. Un doigt qui a tendance à déborder tant sur la molette au-dessus que sur les boutons latéraux et en dessous. Comme on peut s’y attendre, un doigt se retrouve irrémédiablement à glisser sous le boîtier, assurant au moins un bon maintien.
Si la face supérieure est très épurée, on y retrouve une roue crantée au côté du déclencheur vidéo et de la coutumière molette M,Av, Tv, P. Délaissant le côté gauche de la face supérieure, le R50 est également pourvu d’un bouton de réglage des ISO très appréciable, à côté du déclencheur.

Face supérieure du Canon EOS R50 © Theo Toyer pour Frandroid

Ajoutant des filtres créatifs directement accessibles depuis la molette de réglages, il propose également un mode scène, octroyant des préréglages optimisés pour les situations du quotidien; l’assurance d’un résultat clé en main sans effort.
Enfin, on retrouve un mode automatique hybride permettant de créer une courte vidéo du moment précédent la prise de vue, équivalent des modes live photo des iPhone. De très bons arguments en somme pour les fans de photographie aux smartphones appréciant ces petits détails.

Le port microphone du Canon EOS R50 © Theo Toyer pour Frandroid

Côté carte mémoire, Canon reprend l’ergonomie du R8, avec un placement de slot SD sous le boîtier à côté de la batterie. Un choix toujours peu apprécié de notre part, du fait des problèmes de chauffes liés à ces deux organes sensibles dans le boîtier.
Il s’agit d’ailleurs d’une batterie LP-E17 au rechargement par dock, fourni dans la boîte, ou bien par le port USB-C — servant également au transfert de fichiers — disponible sur le côté droit du boîtier. Petit détail important cependant : lors de la recharge par USB-C, le boîtier est inutilisable. Une bride logicielle assez peu compréhensible, restreignant fortement le champ des possibilités pour les amateurs de streaming ou de vidéo en continue.
Ajouté à ceux-ci, un port micro-HDMI Type D ainsi qu’une griffe multiaccessoire sont disponible, en plus d’un port jack 3,5 mm pour microphone sur le côté gauche.

slot carte mémoire du Canon EOS R50 © Theo Toyer pour Frandroid

Composé un alliage d’aluminium et de plastique, le corps du boîtier bénéficie d’un aspect assez robuste bien que Canon ne précise aucune résistance spécifique aux poussières ou à l’humidité.

Visée 

Entrée de gamme oblige, on retrouve sur ce EOS R50 le viseur Oled de 2,36 Mpts avec son grossissement de 0,95 x. Un viseur agréable et lumineux à l’usage, mais très peu défini que l’on pourra aisément comparer à celui du Nikon Z50, dont les couleurs sont néanmoins moins bonnes que sur cet EOS R50. Niveau fluidité, rien à redire, on ne se sent pas en présence d’un écran au rabais et la colorimétrie est très juste.

Pour ce qui est de l’écran, le Canon EOS R50 dispose d’un moniteur LCD TFT de 7,95 cm et 1,62 Mpx sans traitement, pourvu d’un champ de vision de 170°. Monté sur une rotule 3 axes, celui-ci enjoint toutes les qualités des écrans de Canon avec ses capacités de vlog et son excellente luminosité. Toujours tactile, on y retrouvera l’interface claire et colorée de la firme nippone sans grande surprise, et pour le mieux.

Contrôle et navigation : La recette gagnante

Ce n’est pas un scoop, les menus de Canon sont excellents. Une fois encore, la firme nous propose dans ce R50 ses menus colorés et savamment organisés, permettant une prise en main extrêmement rapide de son interface et une personnalisation du boîtier simplifiée au maximum.
Ce faisant, l’utilisation de l’écran tactile est toujours fortement suggérée avec l’absence de joystick de navigation. C’est là l’une des brides artificielles de l’entrée de gamme de Canon. Les irréductibles adeptes de la navigation mécanique pourront néanmoins se consoler avec la présence d’un petit trèfle à l’arrière du boîtier.

l’écran sur rotule du Canon EOS R50 © Theo Toyer pour Frandroid

Encore une fois, entrée de gamme oblige, aucun bouton de personnalisation n’est disponible sur ce R50, qui se destine davantage à un usage accompagné par l’IA, plutôt que par l’appréhension totale des paramètres de prise de vue. Un manque qui ne se fait donc pas ressentir selon nous et reste cohérent avec les prédispositions de ce boîtier. En conclusion, la même recette que sur ces ainés, comme pour le R8 ou R6 mark II, la navigation orientée tactile n’a pour nous pas de concurrence à l’heure actuelle tant par son intuitivité que son efficacité.

Performances : une affaire de compromis

Si la maîtrise du médium photographique ouvre les portes du monde infini de la créativité, on se complait parfois à retrouver ce plaisir simple et insouciant de la photographie en mode automatique. Perfectionné depuis des années par les constructeurs, l’intelligence de nos boîtiers est aujourd’hui arrivée à un stade où on regretterait presque de ne pas tous avoir un boîtier entrée de gamme dans la poche au quotidien.
Pour cet EOS R50, Canon propose sa propre vision de l’entrée de gamme avec un autofocus Dual Pixel CMOS AF II enclin au compromis. Si, en lumière de jour, celui-ci se trouve plus vif que son concurrent Nikon Z50, il perd du crédit en basse lumière, en se retrouvant deux fois plus lent que son compatriote japonais. Un exemple précis permettant, en se renseignant, de parfaire son achat en fonction de son usage en adoptant un boîtier véritablement fait pour vous.
Octroyant un total de 651 zones AF en mode automatique, l’autofocus propose une couverture à 100 % du capteur tant horizontalement que verticalement. Manuellement, les statistiques baissent quelque peu avec toujours 651 zones AF, mais cette fois disponible sur seulement 90 % de la partie horizontale du capteur. Évidemment fait pour fonctionner avec l’écran tactile, l’autofocus peut entièrement être géré depuis celui-ci de façon très intuitive. L’utilisation du trèfle sera quant à elle réduite à de la navigation et des sélections de paramètres durant les prises de vues.

Test de l'autofocus en rafale du Canon EOS R50
Test de l’autofocus en rafale du Canon EOS R50 // Source : Théo Toyer pour Frandroid

Accompagnant cet autofocus, un système quasi complet de détection de sujets facilitera encore le travail avec une reconnaissance des sujets humains (yeux, visage, tête et corps), des animaux (chiens, chats et oiseaux) ou bien des véhicules (voitures de course ou motos). Plutôt complet pour de l’entrée de gamme.
Dans les faits, c’est encore une fois très performant, bien qu’on retrouve le familier problème de ce genre d’assistance logiciel : à trop laisser de contrôle, on se retrouve parfois à batailler avec son boîtier pour le contrôle du choix de son sujet. En situation, la vitesse de l’autofocus s’avère tout à fait pertinente dans de bonnes conditions lumineuses, en montrant des limites assez marquées en basse lumière. Encore une fois, ce point sera à négliger ou non suivant votre utilisation.
Côté obturateur, on retrouve sur cet EOS R50 un obturateur offrant en mode mécanique une capacité allant de 30 s à 1/4000 s et 1/8000 s en mode électronique. De quoi fixer vos sujets sans aucun souci pourvu que vous ayez suffisamment de lumière sur le capteur. Pour ce qui est de la rafale, comptez 12 i/s avec l’obturateur mécanique et une capacité maximum de 42 images shootées en continu en Jpeg contre 7 en RAWs. Avec l’obturateur électronique, comptez environ 15 i/s, mais avec cette fois une capacité maximum de 28 images JPEG ou 7 images RAW.
Un ensemble mitigé pour cette rafale, qui vient un peu ternir le tableau avec une mémoire tampon très limitée, et un effet de rolling shutter très présent lors de l’usage de l’obturateur électronique. Cependant, pour ce qui est du suivi du sujet, c’est bien du Canon. Rien à redire de ce côté-là malgré son libellé entrée de gamme, le R50 se défend sans sourciller avec une reconnaissance des yeux humains et animaux très efficace.

Qualité d’images : Un recyclage efficace 

S’il y a bien un élément vital dans le choix d’un appareil photo, c’est bien son capteur. Pour la conception de son R50, Canon a fait le choix d’un CMOS de 24,2 Mpx non stabilisé au ratio 3:2. Un choix qui s’avère judicieux si tant est que c’est le même que sur le Canon EOS R10 sorti plus tôt. Associé à son objectif l’accompagnant en kit, le petit RF-S 18-45 mm F4.5-6.3 IS STM, que nous avons pu tester, ce capteur semble très bien se débrouiller.

le capteur du Canon EOS R50 © Theo Toyer pour Frandroid

Si cet objectif bénéficie d’un format quelque peu surdimensionné et est exempt de quelques boutons, son poids tout à fait oubliable dans son format rétractable en fait un véritable atout, couplé à ce petit boîtier. Bénéficiant malgré tout d’une stabilisation mécanique, il permettra de pallier l’absence de stabilisation sur le capteur dans la plupart des situations. Compte tenu de son tarif, nous ne trouvons pas grand-chose à reprocher à ce petit zoom qui livre une qualité de couleur tout à fait correcte avec un bon piqué.

Justement, abordons la question de la colorimétrie de l’image. Si l’optique joue un rôle fondamental dans la captation des couleurs, c’est également le traitement logiciel effectué par le boîtier qui définira le caractère final de votre image shooté en JPEG. Vous me voyez venir, mais c’est de ce côté que notre petit R50 pêche quelque peu par excès de zèle. Si, à la captation, les couleurs sont très fidèles, le post-traitement du boîtier a tendance à surreprésenter les contrastes et apporte une colorimétrie faussée qui fait défaut aux qualités du couple objectif-capteur.

Néanmoins, ces soucis logiciels importants à mentionner n’enlèvent rien aux qualités de ce capteur bénéficiant d’une plage dynamique tout à fait intéressante, jusqu’à -3 IL dans les zones sombres et +2IL dans les hautes lumières, et une plage ISO allant de 100 à 32 000, extensible jusqu’à 51 200. D’ailleurs, si le bruit se fait ressentir assez tôt autour des 800 ISO, il est raisonnablement utilisable jusqu’à 6400-12 800 ISO. À partir de ces niveaux, un manque de détails dans l’image se fait de plus en plus présent et agressif, dégradant le fichier jusqu’à devenir inexploitable.

Exemple de Problème de posttraitement interne du Canon EOS R50
Exemple de problème de posttraitement interne du Canon EOS R50 // Source : Théo Toyer – Frandroid

Pour la parti Raw, même discours que pour les jpegs, ci tant est qu’on retrouve sur ce boîtier des formats conventionnels de Raws et C-Raws pouvant être développés dans la plupart des logiciels de retouches disponibles sur le marché.

Qualité vidéo : Quelques petits regrets

Si ce boîtier est définitivement un appareil photo avant tout, on ressent fortement l’aspiration de Canon à conquérir le marché de la vidéo grand public. Vendu en kit caméra vlog, on retrouve dans ce R50 l’ADN d’une petite caméra légère et polyvalente à prix contenu. Cependant, si la cohérence est de mise côté kit matériel (excepté pour l’absence de prise casque), on perd très vite en confiance dès qu’on s’intéresse un peu à la fiche technique. D’une part, bien que la 4K soit de mise, et ce, à seulement 30 p, l’absence de stabilisation mécanique fait très vite défaut lors des captations. Contrebalancée par des options de stabilisation numérique, son utilisation réduit fortement le champ et la qualité de la prise; rendant complexe l’exploitation des fichiers sans stabilisateurs externe pour les usages avancés.
https://www.youtube.com/watch?v=LTkZAmsUVLo
Si ce R50 autorise la captation 4k/Full HD en 8 bits, H.264/MPEG-4 AVC – YCbCr 4:2:0 ou même 10 bits H.265/HEV – YCbCr 4:2:2 grâce à l’activation du mode HDR PQ, on ne retrouve pas de format type S-log ou Z-log. Les aspects professionnels sont donc quelque peu délaissés et on ne retrouve pas non plus de LUTs préinstallés.
Pour ce qui est de la durée d’enregistrement, la bride est d’une heure sans limitation de poids dans le cas où vous possédez une carte au format exFAT, excepté pour la captation à haute fréquence d’image. Pour ces amoureux de la vitesse, le R50 permettra un enregistrement en Full HD à 100 p ou 119,9 p enregistré en ralenti. On pourra néanmoins se consoler avec, pour les moins adeptes de techniques, des modes de prise de vue facilitant grandement tous les aspects techniques (un mode de prise entièrement automatique, un mode gros plan pour les présentations ainsi qu’un mode HDR toujours automatique).
https://www.youtube.com/watch?v=akMebI4M5S4
Passé les fiches techniques, on retrouve à l’usage des fichiers corrects, mais pas incroyables, avec néanmoins une grande facilité d’utilisation. L’autofocus ne s’avère pas particulièrement bruyant et somme toute assez réactif sans être impressionnant. Un bilan qui semble toujours cohérent a la vue de la cible du produit, mais qui ne fera pas sauter au plafond les amateurs de vidéo plus confirmés, qu’ils soient vlogeurs ou streamers.

Prix et disponibilité

Commercialisé depuis mars 2023, le nouveau Canon EOS R50 est disponible, boîtier nu, en blanc ou noir, au prix de 829 €. Également disponible en kit, que nous vous conseillons si vous avez l’intention de vous le procurer, il sera accompagné par le RF-S 18-45 mm F4.5-6.3 IS STM au prix de 949,99 €. Pour les vidéastes soucieux d’avoir un kit prêt à l’emploi, le R50 est disponible avec un kit dédié au tarif de 999,99 €. Enfin, pour ceux souhaitant bénéficier d’une plage focale plus complète ,un kit comprenant un second objectif, le RF-S 55-210 mm IS STM, est disponible au prix de 1149,99 €.

Notre avis sur Le Canon EOS R50

Design
8
Comme à l'accoutumée chez Canon, on retrouve un boîtier aux finitions qualitatives, même sur le segment entrée de gamme. Reprenant la formule de son ancêtre, l'EOS 250D, on prend très vite ses marques, bien qu'un format aussi compact soit parfois moins agréable en main.
Connectique
7
Une concentrique complète et cohérente malgré l'absence de prise casque et l'impossibilité d'utiliser le boîtier en étant connecté en USB-C. Rien de rédhibitoire, mais ça reste assez regrettable. En revanche, c'est surtout la présence de la carte mémoire adossée à la batterie sous le boîtier qui nous gênera davantage, faisant quelque peu baisser la note.
Écran
10
Encore et toujours, Canon reste devant la concurrence avec son écran sur rotule 2 axes bien calibré et fluide. Une réussite attendue et présente.
Performances
7
Bien que soufrant de défauts comme une mémoire tampon trop limitée selon nous et de rolling shutter, ce R50 se montre à la hauteur et demeure un petit boîtier tout à fait performant avec un avantage certain pour la partie photo.
Photo
8
Comme dit précédemment, c'est en photo que ce boîtier brille, malgré sa mémoire tampon en deçà de nos attentes. Remplissant parfaitement sa fonction avec une bonne gestion des couleurs et une belle latitude d'exposition, il saura sans problème remplacer un smartphone pour améliorer la qualité de vos photos. On retiendra néanmoins le caractère un peu excessif du traitement des jpegs en interne, bien que cela relève des goûts de chacun. La présence des filtres créatifs est également un plus qui saura trouver son public.
Vidéo
6
C'est là que le bât blesse pour nous, car si on ressent toutes les envies de conquête de Canon, ce petit R50 ne se montre pas à la hauteur de nos espérances en vidéo, bien que cela soit loin d'être catastrophique. Le rolling shutter en 4K couplé à l'absence de stabilisation du capteur en font de lui un boîtier bien plus accentué photo que vidéo. Un bilan plus mitigé sur ce point donc qui manquera de peu d'égaler les plus polyvalents de son secteur.
Note finale du test
7 /10
Ce Canon EOS R50 est une belle surprise. Bien que l'on ressente un certain nombre de compromis, ses plus grandes forces seront sans nul doute du côté de la photo ou il remplira parfaitement sa fonction. Doté d'un bon capteur et d'une colorimétrie fidèle à la qualité Canon, on regrettera son viseur peu défini et le mode vidéo en retrait, bien qu'il se destine aussi fortement aux créateurs de vidéos amateurs.

Il s'agit finalement d'un petit hybride entrée de gamme réussi, qui saura trouver sa place en remplacement de votre smartphone pour vos photos et vidéos !

Points positifs du Canon EOS R50

  • Une ergonomie de qualité fidèle à Canon

  • Un vrai poids plume qu'on peut emmener partout

  • Un écran toujours au top

  • Une version blanche qui fait son petit effet

  • Une colorimétrie très juste

  • Un autofocus très réactif

  • Une facilitation d'utilisation remarquable et fiable

  • Une batterie qui ne vous abandonne pas de sitôt

  • Aucun recadrage vidéo en 4K 30p

Points négatifs du Canon EOS R50

  • Un mode vidéo clairement en retrait

  • Un rolling shutter visible en 4K

  • La mémoire tampon beaucoup trop faible à nôtre goût

  • Un capteur non stabilisé

  • Un traitement interne des jpegs un peu présomptueux