Carte SD, microSD, SDXC, SDHC… tout savoir sur les classes et normes de cartes mémoires

 
Entre les cartes SD, microSDHC, les normes UHS-I ou UHS II, les sigles V90 ou U3, il n’est pas toujours évident de comprendre les caractéristiques des cartes mémoires. On fait le point sur les sigles, les normes et les logos des cartes SD.
Des cartes et adapteurs de carte SD // Source : Photo de Lisa Fotios provenant de Pexels

Si avez avez déjà jeté un œil sur l’étiquette d’une carte SD ou sur sa fiche technique, il y a de quoi perdre la tête. Il faut dire que ce format de carte, lancé en 1999, a su s’imposer aussi bien dans le domaine de la photo que de la vidéo, des consoles mobiles, des action cam, des drones et même des smartphones. Surtout, en plus de vingt ans d’existence, ces cartes ont largement évolué et les cartes SD les plus récentes sont infiniment plus capables que celles lancées au début du siècle.

C’est justement en se penchant sur l’étiquette de ces cartes mémoire que l’on va pouvoir comprendre quelles sont les caractéristiques qui leur sont associées. Et à ce petit jeu là, il faut avoir le cœur bien accroché. En effet, avec des sigles comme « SDXC », « UHS-II » ou « V60 », autant dire qu’il n’est pas simple de tout comprendre au premier abord. Un petit lexique s’impose donc pour comprendre comment bien choisir la carte SD la plus adaptée à ses besoins, sous peine de ne pas pouvoir profiter de toutes les capacités d’enregistrement de son appareil photo ou de son smartphone.

Cartes SD, microSD et miniSD : le format

C’est probablement l’aspect le plus simple à comprendre puisque la carte SD en elle-même dépend de cette norme. Comme pour les cartes SIM, la différence entre les cartes SD, miniSD et microSD réside simplement dans le format de la carte.

  • Carte SD : 24,0 x 32,0 mm
  • Carte miniSD : 20,0 x 21,5 mm
  • Carte microSD : 15,0 x 11,0 mm

Pour le format d’une carte mémoire, rien de plus simple, il suffit donc de vous pencher sur la carte nécessaire pour savoir s’il s’agit d’une carte SD, miniSD ou microSD. Notons toutefois que le format miniSD est assez peu répandu, la plupart des appareils utilisent aujourd’hui des cartes SD — appareils photo, caméra — ou des cartes microSD — smartphones, drones, action cam, Nintendo Switch.

une carte microSD et son adapteur pour slot SD
Une carte microSD et son adapteur pour slot SD

Un autre élément à prendre en compte est l’existence d’adaptateurs de cartes microSD vers cartes SD. On peut ainsi insérer une carte microSD dans un adaptateur de plus grande taille pour la faire passer pour une carte SD. Attention néanmoins : l’utilisation de ces adaptateurs ne garantit pas que vous pourrez utiliser la carte microSD au maximum de ses performances. On vous orientera donc plutôt vers des cartes mémoires au format adapté.

Cartes SD, SDHC, SDXC et SDUX : la capacité de stockage

Maintenant que l’on a vu les principales différences de format, il est temps de se pencher vers les premiers sigles que l’on peut découvrir sur une carte SD. Souvent, on va découvrir des logos indiquant au choix SD, SDHC et SDXC. Il s’agit en fait simplement d’un format indiquant le stockage de la carte. En effet, pour passer certains paliers de stockage, les cartes doivent profiter d’une norme et d’un format spécifique :

  • Carte SD : de 128 Mo à 2 Go de stockage (FAT16)
  • Carte SDHC : de 4 Go à 32 Go de stockage (FAT32)
  • Carte SDXC : de 64 Go à 2 To de stockage (exFAT)
  • Carte SDUC : de 2 To à 128 To de stockage (exFAT)

La différence entre les cartes SD, SDHC, SDXC et SDUC va donc se faire sur la capacité de stockage — une carte SD ne pourra donc pas avoir une capacité de plus de 2 Go, — mais elle va également jouer sur le format de stockage utilisé.

Logiquement, on va retrouver le même sigle pour les cartes microSD avec les cartes microSDHC, microSDXC et microSDUC en fonction du stockage proposé.

Cartes SDHC ou SDXC, une question de capacité

Entre les cartes SDHC et SDXC, la principale question à se poser est donc celle de la capacité de la carte mémoire que vous souhaitez acquérir. Si vous avez besoin d’une carte avec plus de 32 Go de stockage, il faudra vous tourner vers une carte SDXC. Si une carte de 16 Go de stockage vous suffit, vous pouvez alors vous contenter d’une carte SDHC.

Ici, le sigle utilisé définit en fait la capacité de la carte mémoire. Si SD signifie toujours « Secure Digital » (numérique sécurisé), le « HC » de SDHC traduit « High Capacity » (haute capacité) tandis que le « XC » de SDXC est là pour « eXtended Capacity » (capacité étendue).

SDUC : les cartes SD à très gros stockage

Actuellement, les cartes mémoires SD avec les capacités les plus élevées atteignent donc les 2 To de stockage. Néanmoins, la SD Association, qui gère ce format, a annoncé en juin 2018 une nouvelle capacité de stockage avec les spécifications SD 7.0. L’idée de ces nouvelles cartes SDUC est donc de proposer, avec le même format de fichier exFAT, des cartes proposant un stockage pouvant aller jusqu’à 128 To et un débit de 985 Mo/s.

Ce n’est que six ans après la définition de ce nouveau format que l’on commence à le voir apparaître chez les différentes marques comme SanDisk.

Cartes SD High-Speed, UHS-I, UHS-II, UHS-III et EX : la connectique et la vitesse de lecture

Si la différence entre une carte SD, une carte SDHC et une carte SDXC réside dans la différence de stockage, une autre norme vient quant à elle distinguer les types de bus utilisés par la carte. En fonction des bus utilisés, on va avoir droit à des vitesses de lecture différentes d’une carte à l’autre, mais également à une connectique différente :

  • Carte SD vitesse standard : jusqu’à 12,5 Mo/s en lecture.
  • Carte SD haute vitesse : jusqu’à 25 Mo/s en lecture.
  • Carte SD UHS-I : jusqu’à 104 Mo/s en lecture.
  • Carte SD UHS-II : jusqu’à 312 Mo/s en lecture.
  • Carte SD UHS-III : jusqu’à 624 Mo/s en lecture.
  • Carte SD EX : jusqu’à 3940 Mo/s en lecture.

Concrètement, les cartes SD de vitesse standard ou de haute vitesse n’utilisent pas de nomenclature particulière pour signifier le type de débit théorique proposé par la carte mémoire. En revanche, c’est bel et bien le cas pour les cartes UHS-I, UHS-II et UHS-III. Il s’agit d’un chiffre romain I, II ou III :

Comme les cartes SDUC, les cartes SD EX, pour « Express », ont été annoncées par la SD Association en juin 2018, mais la commercialisation se fait attendre jusqu’à l’été 2024. Elles profiteront par ailleurs d’une connectique différente de celles des cartes UHS-I, II ou III.

Source : SD Association

En effet, l’autre moyen — en plus du logo — de différencier les cartes SD UHS-I des cartes UHS-II est le type de connecteurs utilisés et le nombre de rangées.

Si les cartes SD de vitesse standard et de haute vitesse utilisent une seule rangée de connecteurs, comme les cartes SD UHS-I, on en trouve deux sur les cartes avec des débits plus rapides. C’est le cas des cartes SD UHS-II, mais aussi des cartes SD UHS-III et SD EX.

Cartes SD Classe 10, Classe 6, Classe V10, Classe V60, Classe V90 : la classe de vitesse

Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? En plus des vitesses théoriques permises par les différents bus et connecteurs utilisés — UHS-I, UHS-II, UHS-III — les cartes SD utilisent également trois symboles distincts pour indiquer leur classe de vitesse d’écriture théorique : la classe de vitesse (classe C), la classe de haute vitesse (classe U) et la classe de vitesse vidéo (classe V) :

Classe C :

  • Carte SD C2 : au moins 2 Mo/s
  • Carte SD C4 : au moins 4 Mo/s
  • Carte SD C6 : au moins 6 Mo/s
  • Carte SD C10 : au moins 10 Mo/s

Classe U :

  • Carte SD U1 : au moins 10 Mo/s
  • Carte SD U3 : au moins 30 Mo/s

Classe V :

  • Carte SD V6 : au moins 6 Mo/s
  • Carte SD V10 : au moins 10 Mo/s
  • Carte SD V30 : au moins 30 Mo/s
  • Carte SD V60 : au moins 60 Mo/s
  • Carte SD V90 : au moins 90 Mo/s

Sur les cartes mémoire en elle-même, cette nomenclature se retrouve avec le nombre en question apposé à côté ou au sein de la lettre idoine comme on peut le voir ci-dessous :

Par définition, toutes les cartes SD V90 sont donc également U3 et C10. Il en va de même pour les cartes V10 qui sont nécessairement U1 et C10. En revanche, une carte C2 ou C4 ne peut avoir aucune classe haute vitesse ou vidéo, puisque son débit d’écriture maximal sera de 4 ou de 6 Mo/s.

Comment connaître la classe d’une carte SD ?

Pour comprendre au mieux comment savoir la classe d’une carte SD, il faut s’y prendre dans l’ordre : d’abord la classe C, puis la classe U et enfin la classe V. Prenons deux exemples :

Dans l’illustration ci-dessus, la carte Lexar, à gauche, laisse apparaître les normes C10, U3 et V60. La première permet de savoir que la carte permet un débit d’au moins 10 Mo/s (C10), la seconde que son débit dépasse même les 30 Mo/s (U3) et la dernière qu’elle dépasse les 60 Mo/s (V60). Néanmoins, en l’absence de signe V90, on imagine donc qu’elle propose une vitesse d’écriture entre 60 et 90 Mo/s. On a donc :

  • Un carte au format SD
  • Une carte SDXC (entre 64 Go et 2 To) de 128 Go de stockage
  • Une carte UHS-II (entre 104 et 312 Mo/s en lecture) avec une vitesse de lecture de 250 Mo/s
  • Une carte de classe V60 donc avec une vitesse d’écriture théorique entre 60 et 90 Mo/s

Pour la carte SanDisk, à droite, on peut distinguer les sigles C10, U3 et V30. Là encore, le premier logo suggère donc que la carte permet un débit en écriture supérieur à 10 Mo/s (C10), le second qu’elle dépasse les 30 Mo/s (U3), mais c’est le dernier qui nous intéresse en confirmant la vitesse d’écriture de 30 Mo/s (V30) sans atteindre les 60 Mo/s en l’absence de logo V60. On a donc :

  • Un carte au format SD
  • Une carte SDXC (entre 64 Go et 2 To) de 64 Go de stockage
  • Une carte UHS-I (entre 25 et 104 Mo/s en lecture) avec une vitesse de lecture de 170 Mo/s avec un lecteur spécifique
  • Une carte de classe V30 donc avec une vitesse d’écriture théorique entre 30 et 60 Mo/s

Attention cependant au piège. La première carte indique 250 Mo/s alors qu’on a vu qu’elle ne dépasse pas les 90 Mo/s en écriture. Il en va de même pour la vitesse de la seconde, indiquée à 170 Mo/s contre une classe de seulement 60 Mo/s en écriture. C’est parce que la classe de vitesse dépend du débit d’écriture et non pas du débit de lecture. En lecture, les cartes SD, comme les SSD et disques durs, peuvent aller bien plus vite. Cette vitesse de lecture va dépendre avant tout du bus utilisé — vitesse standard, vitesse élevée, UHS-I, UHS-II, UHS-III ou EX. Or, c’est véritablement la vitesse d’écriture qui va importer pour les photographes ou les vidéastes.

Quel type de carte pour quel usage ?

On l’a vu, pour une carte SD, plus encore que pour un disque dur ou un SSD, le débit d’écriture va être particulièrement important. Il faut dire que ces supports de stockage sont désormais privilégiés pour la capture de photos et de vidéos. Afin de vous aider à choisir le type de carte le plus approprié à vos besoins, faisons un petit état des lieux de certains usages.

Quelle vitesse de carte SD choisir pour de l’enregistrement vidéo ?

Les cartes SD sont encore utilisées massivement sur les appareils photo ou les caméras, mais aussi pour les smartphones, pour des action cam et même sur des drones.

Le critère le plus important pour ce type d’usage va être l’encodage et le format des vidéos que vous comptez capturer. En fonction de ces besoins, on va pouvoir déduire les logos nécessaires sur votre carte mémoire.

Pour savoir quel est le débit vidéo de votre drone, appareil photo ou de votre caméra, mieux vaut donc vous pencher sur sa fiche technique. Le débit — ou bitrate — sera parfois indiqué en Mbps ou en Mb/s. Une simple division par 8 permet alors d’avoir le débit en Mo/s. Attention, d’un appareil à l’autre, et en fonction des paramètres d’enregistrement (définition, codec, échantillonnage, fluidité), le débit d’écriture peut fortement varier.

La GoPro Hero 10 Black
La GoPro Hero 10 Black // Source : Frandroid

Quelques exemples pour vous donner une idée :

  • GoPro Hero 10 Black :
    • Vidéo 5,3 K 60p : 12,5 Mo/s
    • Vidéo 4K UHD120p : 12,5 Mo/s
    • Vidéo Full HD 30p : 7,5 Mo/s
  • Vidéo 5,3 K 60p : 12,5 Mo/s
  • Vidéo 4K UHD120p : 12,5 Mo/s
  • Vidéo Full HD 30p : 7,5 Mo/s
  • DJI Mini 3 Pro :
    • Vidéo 4K UHD à 60 p : 18,75 Mo/s
  • Vidéo 4K UHD à 60 p : 18,75 Mo/s
  • Lumix Lumix GH6 :
    • Vidéo 5,7 K H.265 60p 4:2:0 All-I : 37,5 Mo/s
    • Vidéo 4K UHD H.264 50p en 4:2:2 All-I : 75 Mo/s
    • Vidéo 4K UHD H.265 30p en 4:2:0 LongGOP : 18,75 Mo/s
  • Vidéo 5,7 K H.265 60p 4:2:0 All-I : 37,5 Mo/s
  • Vidéo 4K UHD H.264 50p en 4:2:2 All-I : 75 Mo/s
  • Vidéo 4K UHD H.265 30p en 4:2:0 LongGOP : 18,75 Mo/s
  • Sony A7S III :
    • Vidéo 4K UHD H.264 60 p 4:2:2 10 bits : 75 Mo/s
    • Vidéo Full HD H.264 30p 4:2:0 8 bits : 2 Mo/s
  • Vidéo 4K UHD H.264 60 p 4:2:2 10 bits : 75 Mo/s
  • Vidéo Full HD H.264 30p 4:2:0 8 bits : 2 Mo/s

En fonction du mode vidéo privilégié, on peut donc avoir un débit d’écriture du simple au décuple.

Dans l’ensemble, si vous comptez utiliser votre carte mémoire pour une GoPro ou un drone, vous pouvez vous contenter d’une carte avec la classe V60 voire V30. Avec un appareil photo, cela dépendra de vos réglages. Sachez néanmoins qu’une carte V90 vous offrira davantage de souplesse, notamment si vous souhaitez enregistrer des fichiers les moins compressés possible pour vous simplifier le montage.

Le Sony A7S III
Le Sony A7S III pour illustration // Source : Olivier Gonin

Par ailleurs, certains usages, comme la vidéo en Apple ProRes 5,7K 30 p 4:2:2 All-I sur le Panasonic Lumix GH6, nécessitent des cartes CFExpress et ne pourront pas être enregistrées sur des cartes SD. C’est également le cas de certains fichiers particulièrement lourds qui nécessitent parfois un enregistreur externe à connecter en HDMI à l’appareil photo. Il n’existe tout simplement pas encore de cartes SD permettant l’enregistrement à une vitesse d’écriture aussi rapide.

Quelle carte pour de la photo ?

Pour un appareil photo — en dehors de la vidéo — trois critères sont à prendre en compte au moment de choisir une carte SD : la définition du capteur, l’enregistrement potentiel au format RAW et la vitesse du mode rafale de votre appareil.

Une définition élevée du capteur et l’enregistrement au format RAW vont logiquement vous pousser à capturer des fichiers avec un poids plus élevé. Si vous enregistrez les images une par une, cela ne devrait pas poser de souci. En revanche, si vous shootez en rafale, des soucis de buffer peuvent intervenir : il faudra du temps à votre carte SD pour enregistrer l’ensemble des fichiers capturés en fonction de la vitesse d’écriture. Potentiellement c’est comme si vous vous utilisiez un entonnoir pour faire couler un gros débit d’images dans un petit goulot : il faudra patienter une fois la rafale terminée pour attendre que toutes les photos soient enregistrées.

Sony Alpha 7R iv
Le Sony A7R IV // Source : Frandroid

Heureusement, pour compenser, la plupart des appareils photo peuvent enregistrer des photos dans la mémoire tampon, le temps qu’elles soient transférées vers la carte SD. Seulement, cette mémoire a des limites et mieux vaudra donc la compléter par une carte SD avec un débit d’écriture rapide si votre boîtier peut capturer en rafale à plus de 10 images par seconde avec une définition élevée.

  • Sony Alpha 7R IV :
    • RAW non compressé + JPG en rafale 10 i/s : environ 1200 Mo/s
    • Nombre d’images enregistrables en rafale : 68
  • RAW non compressé + JPG en rafale 10 i/s : environ 1200 Mo/s
  • Nombre d’images enregistrables en rafale : 68
  • OM System OM1 :
    • RAW non compressé + JPG en rafale 10 i/s : environ 410 Mo/s
    • Nombre d’images enregistrables en rafale : 139
  • RAW non compressé + JPG en rafale 10 i/s : environ 410 Mo/s
  • Nombre d’images enregistrables en rafale : 139
  • Sony RX100 VII :
    • RAW non compressé + JPG en rafale 30 i/s : environ 750 Mo/s
    • Nombre d’images enregistrables en rafale : 7
  • RAW non compressé + JPG en rafale 30 i/s : environ 750 Mo/s
  • Nombre d’images enregistrables en rafale : 7
  • Canon M50 Mk II :
    • RAW non compressé + JPG en rafale 10 i/s : environ 560 Mo/s
    • Nombre d’images enregistrables en rafale : 10
  • RAW non compressé + JPG en rafale 10 i/s : environ 560 Mo/s
  • Nombre d’images enregistrables en rafale : 10
  • Nikon Z5 :
    • RAW non compressé + JPG en rafale 4,5 i/s : environ 252 Mo/s
    • Nombre d’images enregistrables en rafale : 100
  • RAW non compressé + JPG en rafale 4,5 i/s : environ 252 Mo/s
  • Nombre d’images enregistrables en rafale : 100

On peut ainsi voir que le Sony A7R IV va nécessiter, en rafale, un débit d’écriture particulièrement élevé. En revanche, la taille du buffer, qui lui permet de garder 68 images en mémoire, permet de retarder leur enregistrement dans la carte mémoire. Dans tous les cas, si vous comptez prendre des fichiers en rafale en RAW+JPG à un débit élevé, plus votre carte mémoire aura un débit d’écriture rapide — de classe V60 ou V90 — moins vous devrez patienter que les photos soient enregistrées pour passer à la prise de vue suivante.

L'emplacement pour cartes mémoire du Nikon Z5
L’emplacement pour cartes mémoire du Nikon Z5 // Source : Romain Heuillard pour Frandroid

Un autre point à prendre en compte est la classe du bus sur le support de stockage de votre appareil photo. Si celui-ci ne prend en compte que les cartes UHS-I, pas besoin d’utiliser une carte UHS-II : sa vitesse de lecture plus élevée serait réduite au plafond de l’UHS-I, à 104 Mo/s.

Quelle carte pour du jeu Switch ?

La Nintendo Switch permet de stocker des jeux directement sur une carte mémoire. La console de Nintendo propose ainsi un emplacement pour carte microSD. Néanmoins, le constructeur japonais ne permet pas nécessairement de profiter de toutes les caractéristiques de cartes SD.

Du côté du stockage, la Switch peut être utilisée aussi bien avec des cartes microSD qu’avec des cartes microSDHC ou microSDXC. Vous pourrez donc utiliser une carte avec un stockage allant jusqu’à 2 To.

La tranche supérieure de la Switch OLED // Source : Anthony Wonner – Frandroid

Contrairement aux appareils photo ou à la vidéo, c’est davantage la vitesse de lecture que la vitesse d’écriture qui va compter dans le cadre du jeu vidéo. Peu importe donc la classe de vitesse d’écriture de la carte choisie. Nintendo recommande l’utilisation de cartes UHS-I, avec une vitesse de lecture entre 60 et 95 Mo/s. Rien ne sert en revanche de passer à l’UHS-II, la Nintendo Switch n’étant pas compatible avec cette connectique.

On recommandera donc :

  • Le format microSD
  • Une carte microSDXC pour installer de nombreux jeux
  • Une carte UHS-I pour une vitesse de lecture rapide

Quelle carte pour mon smartphone ?

Même si c’est de plus en plus rare, notamment sur les modèles haut de gamme, certains constructeurs de smartphones permettent toujours d’étendre le stockage de son téléphone en y insérant une carte microSD. Là encore, c’est donc le format qui va être le plus important.

Pour la capacité, cela dépendra surtout de votre usage et du stockage intégré initialement à votre smartphone. On recommandera généralement de prendre au moins 64 Go de stockage, et donc une carte microSDXC, surtout si vous prenez beaucoup de photos et de vidéos ou que vous enregistrez beaucoup de musique, de films ou de séries en mode hors connexion.

Le tiroir pour carte microSD du Xiaomi Redmi Note 11 Pro Plus 5G
Le tiroir pour carte microSD du Xiaomi Redmi Note 11 Pro Plus 5G // Source : Anthony Wonner – Frandroid

Pour la vitesse de lecture, là encore l’UHS-I est à privilégier. Les constructeurs sont habituellement avares en informations sur les cartes compatibles et rares sont les smartphones à profiter de l’UHS-II.

Enfin, du côté de la vitesse d’écriture, plus la classe sera élevée, plus vite vous pourrez télécharger vos fichiers de séries TV ou enregistrer des vidéos en haute qualité. Néanmoins, il s’agit ici d’une caractéristique bien accessoire par rapport à la capacité de stockage proposée.


Si vous voulez recevoir les meilleures actus Frandroid sur WhatsApp, rejoignez cette discussion.

Les derniers articles