Moins encombrant, plus lumineux, et probablement plus polyvalent que le Tamron 50-400 mm f/4.5-6.3 Di III VC VXD dont nous vous parlions il y a peu, le Sigma 28-105 mm f/2,8 DG DN Art s’apprête à faire son entrée dans deux grandes familles d’objectifs « Full Frame ». D’ores et déjà disponible en précommande, ce zoom grand format est en effet attendu sur les montures E (Sony) et L (Leica et Lumix), à compter du 26 septembre prochain. Son tarif, sans surprise, le positionne sur le haut de gamme, avec un ticket d’entrée à 1 649 euros.
Il faut dire que cette nouvelle optique est avantageuse, avec une plage focale qui s’étire donc entre 28 et 105 mm, et une ouverture à f/2,8, que vous soyez en grand-angle… ou à fond de zoom.
À titre d’exemple, le 28 mm correspond peu ou prou à ce qu’on trouve sur un capteur photo principal de smartphone, tandis que le 105 mm va permettre un zoom optique x3,75. Le principal intérêt de cette optique est néanmoins son ouverture constante, permettant de conserver une grande luminosité de f/2,8 à 28 mm comme à 105 mm.
Des caractéristiques qui ne sont pas sans rappeler celles d’un ancien objectif Sigma, que les photographes officiants déjà dans les années 90 ont sûrement connu : le 28-105 mm f/2,8-4 Aspherical, souligne Phototrend. Le site spécialisé rappelle en outre que cette nouvelle optique Sigma n’a à l’heure actuelle qu’un seul véritable rival : le RF 24-105 mm f/2,8 L IS USM Z chez Canon. Ce dernier a toutefois pour inconvénient d’être nettement plus encombrant.
Coup de force photographique
Et pour cause, ce nouveau Sigma 28-105 mm f/2,8 DG DN Art ne dépasse pas les 16 cm de long, pour 8,8 de diamètre et 990 grammes en version Sony (995 g en monture L) ; tandis que son concurrent signé Canon monte à près de 20 cm de long pour 1,4 kg. Les deux optiques sont néanmoins de même longueur, peu ou prou, à fond de zoom.
Côté équipement, le Sigma 28-105 mm f/2,8 arbore un loquet de verrouillage (pour le transport), mais aussi dont deux boutons AFL paramétrables, un anneau de contrôle de l’ouverture, une bague de zoom (bien sûr), un commutateur AF/MF, ainsi qu’un interrupteur voué à la bague d’ouverture. Il profite par ailleurs d’une tropicalisation, lui permettant de résister à la poussière et aux projections, et un porte-filtre à 82 mm.
Sur le plan optique, Sigma évoque pour le reste 18 éléments répartis en 13 groupes, censés offrir une image nette et réduire au maximum les effets d’aberrations chromatiques. On apprend par ailleurs que la mise au point peut se faire à une distance de 40 cm seulement sur l’ensemble de la plage focale… mais attention : pour gagner en légèreté Sigma fait sans stabilisation optique sur cet objectif, comptant par conséquent sur la stabilisation intégrée au boîtier et sur l’ouverture à f/2,8 pour limiter les dégâts à fond de zoom.
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