Polaroid se met aux drones avec un Phantom (à ne pas confondre avec ceux de DJI)

 
Polaroid, très orienté entrée de gamme dans le monde du mobile, se diversifie à vue d’œil. Présente sur le segment des smartphones, des tablettes, des caméras sportives ou des appareils photo, la marque se lance sur un nouveau marché : celui des drones.
Polaroid Phantom
Le Polaroid Phantom

Les drones, qu’on se le dise, sont la grande tendance du moment. C’est d’ailleurs le Bebop Drone de Parrot qui a reçu l’un des prix de l’innovation décernés à l’occasion du MedPi, salon pendant lequel un nouvel acteur a (discrètement) montré ses ambitions sur ce marché en pleine expansion. Polaroid, dont la spécialité photographique n’en est plus tout à fait une, propose depuis quelques années des terminaux mobiles et présentait, cette semaine, ses premiers drones. Histoire de marquer le coup, la marque est venue avec pas moins de quatre engins volants, de toutes les tailles, mais tous à des prix relativement bas. Réglons dès maintenant la question de la fabrication des appareils : Polaroid assure s’être chargé du développement des quatre drones.

Quatre drones dont deux connectés

Quatre drones, quatre styles. Au rayon des points communs, on trouve une capacité à filmer (dans différentes résolutions selon les modèles) et une stabilisation grâce à un gyroscope à six axes. Toutefois, seul deux de ces quatre drones se connectent en WiFi à un smartphone ou à une tablette afin de visualiser les images enregistrées par leur caméra. Les deux autres, l’Eagle et le BlackBird, seront livrés avec une télécommande et s’appuieront sur des fréquences radio, sans option supplémentaire. Dommage d’ailleurs pour le BlackBird qui, tout petit (15 x 15 x 3,5 cm), peut rouler ou voler jusqu’à 50m de hauteur, embarque une caméra HD et assure une autonomie de 7 minutes.

Polaroid drones
La manette servant également de support pour smartphone.

Concentrons-nous sur le quadricoptère de la marque, l’Astro, et son hexacoptère, le Phantom. L’Astro mesure 38,5 x 38,5 x 8 cm et peut accueillir, dans une grosse manette aux allures très rétro, un smartphone connecté en WiFi au drone. Il annonce une autonomie de 8 à 10 minutes en vol grâce à sa batterie de 750 mAh et peut monter jusqu’à 100 mètres, mais perdra la connexion avec le téléphone à 30 mètres de hauteur. L’appareil peut faire des loopings, voler à trois vitesses, mais, dommage, sa caméra ne filmera qu’en 640 x 480 pixels à 30 fps. Les images obtenues pourront donc être exploitées sur un smartphone, mais pas beaucoup plus.

Polaroid Astro
Le Polaroid Astro

Un peu plus imposant avec ses six hélices, le Phantom mesure 47 x 47 x 9,7 cm mais embarque une batterie un peu plus petite, de 650 mAh, toujours pour une autonomie annoncée à 8-10 minutes. Le drone est doté de la même caméra amovible que son confrère, de la même manette, peut lui aussi effectuer des rotations à 360° mais se contente de deux vitesses de vol. Bref, un Phantom à ne pas confondre avec les drones de DJI, dont le positionnement tarifaire et les fonctionnalités ne sont pas comparables avec l’appareil de Polaroid, avant tout destiné à un public d’amateurs à la recherche d’un accessoire ludique et facile d’accès. Si l’ensemble des prix ne semble pas encore tout à fait fixé, on sait d’ores et déjà que la gamme démarrera autour de la centaine d’euros avec le BlackBird et montera entre 199 et 249 euros pour le Eagle. Les Astro et Phantom devraient se situer entre les deux, probablement autour de 150 euros.


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