C’est une véritable aubaine que la création de nouvelles méthodes adaptées à la Recherche et à l’étude du comportement des animaux sauvages, lorsque c’est possible, et cela facilite la vie des chercheurs. C’est ce que s’est offert comme opportunité l’équipe de Debra Saunders, une chercheuse australienne, en concevant une solution de traque des espèces sauvages adaptée pour les drones.
Cela fait de nombreuses années que les chercheurs équipent les animaux sauvages avec des balises radio pour surveiller leur comportement dans leur milieu naturel, lorsqu’ils ont été soignés et conservés en captivité, mais également pour les espèces menacées. Sauf que malgré l’émission d’un signal, dans la pratique, il n’est pas toujours aisé de localiser les petits protégés des scientifiques lorsque c’est nécessaire.
Grâce à un système embarqué sur drone, l’équipe de Debra Saunders a réussi à créer un engin de géolocalisation de ces animaux en pistant les signaux radio directement depuis l’appareil. L’idée est partie de la nécessité de traquer les oiseaux migrateurs et autres petits oiseaux difficiles à localiser. « Ces oiseaux ne reviennent jamais au même endroit parce que le climat australien est variable, donc ils se déplacent chaque année. Avant, il était impossible de les localiser », précise Debra Saunders. Il a fallu deux ans et demi à son équipe pour concevoir cette méthode. Le drone réalisé est équipé d’un récepteur et d’une antenne sur mesure qui à eux deux fournissent des informations en temps réel sur la proximité des animaux sauvages. Pour rendre la traque discrète et ne pas déranger la vie sauvage, l’équipe de la chercheuse fait voler son engin de 30 à 50 mètres au-dessus de la cime des arbres. « Ensuite, lorsque nous captons un signal, le drone envoie des informations qui nous permettent de regarder sur Google Map l’emplacement exact de l’animal sauvage. »
Un documentaire de l’Australian National University autour de la solution de Debra Saunders et de son équipe
L’équipe peut ainsi désormais traquer non seulement les oiseaux migrateurs, mais également des espèces rares de perroquets et des espèces menacées. Des tests sont en cours pour localiser des petits animaux qui évoluent plutôt au sol, notamment sur un kangourou d’une réserve de Canberra. Il a été doté d’un émetteur radio pesant moins d’un gramme. Plus de 150 tests ont été menés pour confirmer l’efficacité du système, et la solution de Debra Saunders et son équipe attire les regards des scientifiques à l’étranger. Selon les besoins, les chercheurs devront adapter la solution à l’environnement de traque afin de préserver la vie sauvage tout en restant à l’affût pour la protéger discrètement.
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Tout à fait d'accord. Mais je vois aujourd'hui en Chine des drones survoler le ciel pour la surveillance du trafic routier, pour les contrôles policiers au niveau des gares,... Je pense que les drones devraient être développés dans un objectif de surveillance/sécurité. Mais vu l'esprit des français, si on installe des drones pour la surveillance routière ou le contrôle aux frontières, on risque de se retrouver avec des milliers de manifestants dans les rues et des dizaines de pétitions. En effet, si on sort du centre ville, les drones perdent leur utilité. Mais dans des centres ville compacts, les drones ont tout leur intérêt. Les avions à décollage vertical seraient en effet une solution pour le transport rapide nécessitant une urgence. Mais l'utilisation des drones devrait être plus développée en Europe.
Ouai enfin en voyant la vidéos présenté, ça ressemblai plus à un avion de modélisme à décollage verticale! Les 2h d'autonomie c'est possible, mais les 10kg de charge et les 170km/h avec ce bout de polystyrène équipé de servo standard certainement pas... Je suppose que les caractéristique annoncé reflété le but de Sony, sûrement pas les avancé actuel.
Ça va venir... régulation des renards et autre nuisible.
Ben justement il y a 2jours un article sur un Sony : avion à décollage vertical, 170km/h, 2h d'autonomie et 10kg de charge ! Ça commence à être intéressant ^^
"Le drone ne part pas à la chasse au kangourou..." oui et c'est bien dommage :( [humour noir, hein]
Malheureusement la capacité de chargement des drones reste pour l'instant limité... et puis que ce soit un drone électrique qui traque les animaux recherché plutôt qu'un 4x4 roulant dans la foret, et qu'en plus le drone est plus efficace, je vois le drone comme une bonne solution. De plus ce n'est pas parce qu'on utilise un drone dans ce but que l'on en perd un dans un autre domaine :-) Concernant le transport d'organe les services actuel (voiture prioritaire/hélicoptère) s'en sortent déjà bien et la faible autonomie des drones les empêche d’effectuer cette tache. Rare sont les drones qui dépasse les 30 minutes d'autonomie, si l'ont se cantonne aux drones du type quadri ou hexa-copter. Les drones du type avions autonome on une autonomie bien plus grandes mais demande une piste de décollage/atterrissage. Une solution sera surement les avions autonome à décollage verticale mais il reste encore beaucoup d'avancer à faire pour que ceux-ci soit fiable et dispose d'une autonomie conséquence associer à une grande capacité de charge.
"To track" se traduit par "suivre". "Traquer" a un sens tout à fait différent. Le drone ne part pas à la chasse au kangourou...
Il faudrait la même chose pour traquer les humains sauvages ;) Même si c'est certainement une grande avancée, les animaux n'ont pas besoin d’être suivis par des drones partout où ils vont. Il serait à mon avis plus utile d'utiliser les drones pour notre sécurité, alléger les trafics routiers (livraisons à domicile, transports d'organes en urgence,...) ou améliorer la gestion des villes.
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