Depuis quelques années, DJI a su construire des gammes complètes et pertinentes destinées aussi bien aux professionnels qu’au grand public. Aujourd’hui, nous nous attardons sur la gamme Mavic, qui vient d’accueillir la nouvelle version du Mini, ce petit drone sous la barre des 250 grammes et qui représente l’entrée de gamme de la marque. Vous allez voir que ce terme n’a rien de péjoratif ici puisque le DJI Mini 2 profite d’un passage en 4K, d’une nouvelle transmission plus stable et de moteurs plus performants pour une meilleure résistance au vent.
Notez qu’à l’image du passage de l’Osmo Pocket (2018) à la Pocket 2 (2020), DJI semble simplifier ses gammes et renomme son nouveau drone en Mini 2, en lieu et place du Mavic Mini premier du nom. Vérifions justement les améliorations proposées cette année dans notre test complet du DJI Mini 2.
Mêmes dimensions, mais encore plus léger
Avant toute chose, il est important d’expliquer l’atout majeur du DJI Mini 2. Tout comme la première génération de Mini, ce drone a la particularité de peser moins de 250 grammes. Et alors ? Ce seuil n’est pas symbolique, mais légal. Explications.
La réglementation de certains pays (dont les États-Unis, le Canada, le Royaume-Uni et l’Australie) considère que les drones pesant moins de 250 grammes causent moins de dommage en cas de chute ou de collision qu’un drone plus lourd. Cela évite par exemple aux utilisateurs de devoir s’enregistrer en tant que pilote et de passer des formations. À l’heure où nous écrivons ces lignes, cette particularité ne fait pas de différence en France, mais bonne nouvelle, la réglementation européenne change et devrait entrer en vigueur le 1er janvier 2021.
Pour faire bref, le Mini 2 ne demandera pas de formation obligatoire (tout de même très recommandée et gratuite sur AlphaTango) et sera autorisé à survoler des personnes (à une vitesse maximale de 19 m/s, pas au-dessus de regroupements et évidemment pas en agglomération), ce qui est pour le moment interdit. StudioSPORT précise tout de même qu’il sera nécessaire de s’enregistrer en tant qu’exploitant d’UAS (sur AlphaTango) et d’apposer son numéro d’exploitant sur son Mini 2.
Voilà pour la partie légale, qui n’est certes pas passionnante, mais qui a le mérite de faire comprendre l’atout phare de ce de DJI Mini 2. Rappelons pour finir les règles élémentaires à respecter avec des drones de loisir : il est interdit de survoler des lieux privés ou des zones sensibles, de voler de nuit, d’envoyer son drone à plus de 150 mètres de hauteur (120 mètres avec la prochaine législation), et il faut toujours avoir son drone dans le champ de vision.
Le Mini 2 est floqué de l’inscription “249 g”, mais pèse en réalité encore moins lourd : 242 grammes avec la batterie, les hélices et la carte microSD. Certaines rumeurs évoquent une tentative échouée d’ajout de capteurs d’obstacles à l’avant du drone, mais une chose est sûre : le Mini 2 embarque seulement l’habituel système de détection placé sous le drone — qui facilite l’atterrissage. Ainsi nous émettons dès le début de cet article la même remarque que lors de notre test de la première version : il est assez paradoxal pour un drone orienté grand public de ne pas posséder des capteurs d’obstacles à l’avant et/ou sur les côtés. Comprenez que les pilotes néophytes auront vite fait de planter leur premier drone dans un arbre ou dans un mur, du moins s’ils ne font pas attention.
Plié, le drone impressionne par sa petite taille. Ses 13,8 centimètres de longueur et 8,1 centimètres de largeur sont ridicules, si bien qu’on peut facilement le cacher derrière sa main. Une fois les quatre pattes et les hélices dépliées, le Mini 2 atteint une envergure de 15,9 centimètres x 20,3 centimètres. Il faut le prendre en main pour le croire : ce drone est minuscule. Le transport sera donc des plus aisés.
Le Mini 2 est minuscule // Source : Maxime Grosjean pour Frandroid
Passé l’effet de surprise, certaines personnes compareront sûrement le Mini 2 à un jouet, et remettront par la même occasion la fiabilité et la dureté du produit en question. Cette sensation s’efface dès que le drone fait son premier envol, mais nous reviendrons sur la stabilité de vol un peu plus tard dans ce test. Quoi qu’il en soit, le plastique utilisé et les finitions du produit inspirent confiance, à l’image des bras pliants qui proposent une manipulation très aisée et naturelle. Seule la charnière de la trappe de la batterie donne une impression de fragilité. Il faudra la manier avec précaution. On retrouve, juste en dessous de cette trappe, l’emplacement microSD et le port de recharge. Cette année, l’USB-C est à l’honneur et remplace le vieux port micro-USB qui s’était malheureusement frayé un chemin sur la première version. Attention, le drone n’embarque hélas aucun stockage interne, il ne faudra pas oublier sa carte microSD dans le tiroir du bureau.
La trappe de la batterie, le port de recharge et l’emplacemement microSD // Source : Maxime Grosjean pour Frandroid
La seule façon de distinguer le Mavic Mini du Mini 2 réside sûrement dans la couleur de la pointe des hélices, orange sur le nouveau modèle. Le système de fixation est d’ailleurs le même que celui de la première génération, là où les autres drones de la gamme Mavic profitent d’un mécanisme de rotation/pression plus agréable. Sur le Mini, il faudra se munir du petit tournevis cruciforme fourni dans la boîte pour changer les hélices. DJI reste comme à son habitude très discret sur les moteurs qu’il utilise, mais ceux du Mini 2 sont plus puissants que les moteurs de la première génération — ce qui permet logiquement une meilleure résistance au vent.
On retrouve évidemment la nacelle stabilisée sur 3 axes et sa caméra, qui feront évidemment l’objet d’une partie dédiée dans ce test. Notons tout de même le passage à la 4K, une avancée notable face à la définition 2,7K du Mini premier du nom. Pour finir le tour du propriétaire, sachez que le drone embarque une nouvelle LED à l’avant. Il est même possible de changer la couleur de cette lumière dans les paramètres de l’application. Pourquoi pas. Quant aux LED sous le drone, elles servent à indiquer l’autonomie restante de la batterie. Cette dernière ne possède pas ses propres LED, il faudra donc impérativement l’insérer dans le drone pour connaître son niveau de charge.
Nouvelle radiocommande et meilleure transmission
Alors que le Mavic Mini se contentait d’une liaison Wi-Fi améliorée, le Mini 2 profite de la fameuse transmission vidéo OcuSync 2.0 de DJI, présente sur le Mavic Air 2, les Mavic 2 et le Phantom 4 Pro. Sur le papier, le Mini 2 est alors capable de transmettre des vidéos en flux HD jusqu’à 10 kilomètres et d’être piloté jusqu’à une altitude de 4 kilomètres. Rappelons tout de même qu’il est obligatoire de garder le drone à vue d’œil en France, et qu’il devient compliqué de repérer le drone une fois le seuil des 100 mètres dépassés. Nous sommes donc loin des 10 kilomètres de portée offerts, mais au-delà de ces chiffres théoriques et inatteignables légalement, c’est surtout une fiabilité à toute épreuve qui est promise.
C’est exactement ce que nous avons pu vérifier en pratique. Lors de nos tests, la transmission et la liaison vidéo entre le drone et la radiocommande ont été tout simplement parfaites : aucune coupure, aucune dégradation de l’image et une latence imperceptible. La liaison Wi-Fi du Mini première génération n’était ni plébiscitée, ni catastrophique, mais celle du Mini 2 est excellente. Elle promet une stabilité à toute épreuve et par la même occasion une agréable et rassurante expérience de vol. Bref, le passage de la liaison Wi-Fi améliorée au système propriétaire OcuSync 2.0 est très bienvenu sur le Mini 2.
La radiocommande n’embarque aucun écran, et c’est le téléphone qui se charge d’afficher le retour vidéo en 720p à 30 images par seconde. Cette année d’ailleurs, on retrouve la même radiocommande que celle du Mavic Air 2, qui est bien plus imposante mais plus ergonomique que celle de la première génération de Mini. Certains relèveront la perte conséquente de transportabilité et ne verront pas l’intérêt de proposer un drone miniature avec une radiocommande imposante. Cette remarque se comprend, mais le gain en ergonomie et fiabilité de transmission justifie pour nous le passage à cette nouvelle radiocommande. À toutes fins utiles, sachez qu’il est impossible de piloter le drone sans cette dernière.
Une chose est sûre : la prise en main est très agréable et les boutons tombent parfaitement sous les doigts. La face avant de la radiocommande embarque, en plus des deux joysticks habituels, un bouton d’allumage, un bouton de décollage/RTH, une touche pour changer de mode de prise de vue et une touche personnalisable. On retrouve à l’arrière en guise de gâchettes une molette (à gauche) pour contrôler l’inclinaison de la nacelle et un bouton (à droite) pour lancer/arrêter un enregistrement.
La radiocommande et sa molette // Source : Maxime Grosjean pour Frandroid
Un curseur physique situé au centre de la télécommande permet de passer facilement d’un mode de vitesse à l’autre : mode Normal, mode Cine (pour faire des plans très lents et stables) et mode Sport (pour épater la galerie). Cette commande est très appréciable : elle évite de passer par l’application et les quelques clics qu’elle demande pour changer de mode.
Le téléphone se fixe au-dessus de la radiocommande grâce à un système de glissière, et s’y connecte à l’aide d’un câble — une version lightning, micro-USB et USB-C sont livrées avec le drone. La position haute du smartphone est pour beaucoup plus naturelle et plus agréable lors du pilotage du drone, mais attention à bien positionner le téléphone : j’ai par exemple dû retourner mon Google Pixel 5 pour éviter le contact permanent entre la pince et les boutons du volume. Le câble qui relie le smartphone à la radiocommande est tout juste assez long pour cette manipulation. Sachez qu’un emplacement est réservé pour loger le câble lorsqu’il n’est pas utilisé. Aussi, il est possible de charger son smartphone via la radiocommande.
Les deux joysticks se vissent (et se dévissent), ce qui permet de faciliter le rangement de la radiocommande dans un sac. Une fois dévissés, les joysticks viennent se loger sous le produit, dans un espace prévu à cet effet. Leur maintien est assuré, ce qui devrait limiter leur perte.
Les joysticks de la radiocommande du Mini 2 // Source : Maxime Grosjean pour Frandroid
Pour son Mini 2, DJI fait un quasi-sans-faute sur la transmission et la radiocommande, qui sont respectivement très fiable et ergonomique. Ces progressions se font sans surprise au détriment de la compacité de la radiocommande, qui devient paradoxalement plus imposante que le drone lui-même. On ne peut pas tout avoir.
L’application DJI Fly toujours aussi simplifiée
L’application proposée avec le Mini 2 est DJI Fly, une version simplifiée de DJI Go 4, réservée aux drones plus haut de gamme de la marque. L’objectif est simple : proposer les fonctions de base dans une interface la plus épurée possible. On ressent ici le positionnement entrée de gamme/premier drone voulu par DJI. Ainsi, avant le premier vol, l’application impose un rapide tutoriel pour découvrir les bases du pilotage avec les joysticks — que nous vous conseillons évidemment de suivre si le Mini 2 est votre premier drone.
La majorité de l’écran est logiquement dédiée au retour du flux vidéo, et on retrouve dans les coins les habituels états de connexion, de batterie, de capacité de stockage… L’application affiche également un compte à rebours du temps de vol restant. C’est très malin, et cela parle mieux aux débutants que le simple pourcentage de batterie restant. La distance et la hauteur entre le drone et le pilote sont également indiquées.
DJI Fly affiche en bas à droite de l’écran une carte des lieux et propose des « Fly Spots », ces espaces où l’on peut faire voler son drone en toute sérénité. Enfin dans la pratique, car aucun Fly Spot n’est pour le moment répertorié en France. Si DJI affiche les zones de vols avec restrictions, on vous conseille fortement de faire un tour sur des outils comme Géoportail avant de commencer une session drone, histoire de respecter les règles de la DGAC en évitant le survol d’une zone interdite. Autrement, l’application permet de prendre une photo/vidéo/QuickShot/panorama et de paramétrer ces différentes prises de vue — définition et fréquence d’images en mode vidéo par exemple. Le bouton “Return to home” est également disponible depuis l’écran principal.
Dans les paramètres, DJI va à l’essentiel, mais laisse tout de même accès aux réglages de première importance (sensibilité de la nacelle, mode de joysticks, altitude maximale, histogramme, grilles de capture…). Paradoxalement, des options moins utiles viennent occuper l’espace gagné, à l’image du choix de la couleur de la LED avant du drone et de son rythme d’affichage. Le Mini 2 se veut facile d’usage tout en proposant un accès aux réglages de l’image via le mode Pro, et ce directement depuis l’écran principal : ISO, vitesse d’obturation et exposition. Il est d’ailleurs possible de verrouiller l’exposition en un clic.
Notez qu’en plus d’enregistrer les vidéos en pleine qualité sur la carte microSD, le drone archive un flux HD compressé directement sur le téléphone. Cette espèce de cache se révèle très pratique pour partager facilement un plan sur les réseaux. À titre d’information, une vidéo de 2 minutes et 27 secondes pèse 39 Mo sur le téléphone en HD, contre 1,72 Go en 4K sur la carte microSD.
L’application permet aussi de localiser son drone et de le faire sonner, pratique pour le repérer si vous l’avez perdu en pleine forêt. Enfin DJI Fly donne accès à quelques fonctions d’édition de vidéos et à un mode de transfert rapide. Ce dernier permet de transférer les vidéos de la carte microSD vers le téléphone. Un débit maximal de 20 Mo/s peut être atteint, mais seulement dans des zones dégagées et sans interférence — ne comptez pas vous servir de ce mode une fois rentré chez vous.
Un drone entrée de gamme qui n’a pas à rougir face à ses grands frères
Le Mini 2 est très réactif et offre par extension une agréable expérience de pilotage, qui en devient alors même ludique. Possesseur d’un Mavic Pro de la première heure, un de mes proches n’a senti aucune différence de pilotage avec le Mini 2, alors que plus de 700 euros séparent les prix de lancement de ces deux drones. La nouvelle radiocommande et la transmission propriétaire OcuSync 2.0 proposent une expérience de vol très agréable et surtout rassurante : ce n’est pas parce que le Mini 2 est un drone entrée de gamme qu’il ne faut pas s’attendre à un produit fiable. Bref, DJI fait du DJI, et ce même sur son drone grand public.
Le mode sport permet d’atteindre une vitesse maximale de 16 m/s (l’équivalent de 57 km/h) et sera alors utile pour s’amuser et impressionner la belle famille. Comptez plutôt sur le mode Normal et Cine pour réaliser des vidéos stables et digestes. Le mode RTH (return to home pour retour à la maison) s’active automatiquement lorsque le drone estime ne plus avoir assez de batterie pour continuer à être utilisé sans souci : il revient alors se poser là où il a décollé, mais sans tenir compte des éventuels obstacles sur son chemin. Il faudra donc être très vigilant, mais sachez que la procédure peut être stoppée en un clic et que l’atterrissage peut être terminé manuellement.
Le décollage et l’atterrissage peuvent d’ailleurs se faire directement à la main, mais on vous conseillera dans la mesure du possible de faire atterrir le drone sur le sol : une bourrasque de vent au mauvais moment (juste avant d’attraper le drone) suffit à se faire de jolies coupures aux doigts — je sais de quoi je parle. Soulignons tout de même la belle résistance du Mini 2 face au vent, alors que, rappelons-le, plus un drone est léger, plus il est sensible au vent. Impossible pour nous de comparer le Mini 2 et le Mavic Mini sur ce terrain, mais sachez que le Mini 2 est étonnamment stable.
Notons que la taille de la radiocommande complique le décollage à la main
Cette vidéo propose un exemple de décollage à la main et témoigne de la résistance de ce petit drone face au vent. Les images tournées à partir de 0:58 secondes démontrent que le drone tremble sans surprise en présence de vent assez fort et en vol stationnaire, mais la nacelle stabilisée de la caméra s’occupe de rendre une vidéo parfaitement stable. Point important : le Mini 2 est étonnamment peu bruyant. Les nouveaux moteurs y sont pour quelque chose : comptez 65 dB à quelques mètres du drone. Une fois en l’air à quelques dizaines de mètres, le drone se fait très vite discret et devient rapidement invisible dans le ciel. Cette remarque n’est pas une invitation à aller espionner vos voisins, mais il est toujours rassurant de savoir que vous n’attirerez pas l’attention quand vous vous êtes assuré de respecter la législation.
Le même capteur, mais cette fois-ci la 4K est là
Le Mini 2 embarque le même capteur 1/2,3” de 12 mégapixels que le Mavic Mini, mais DJI semble cette année avoir trouvé la ligne de code magique : la caméra peut désormais filmer en 4K, contre 2,7K pour la première version. Comprenez que la marque a tout simplement bridé la caméra du Mavic Mini sorti en 2019. Une preuve de la dominance de DJI sur le marché des drones de loisir certes, mais les possesseurs de la première génération de Mini se sentiront sûrement lésés.
Le capteur propose une ouverture fixe F/2.8 et un champ de vision de 83º
Une chose est sûre : l’arrivée de cette définition 4K à 100 Mbit/s sur le Mini 2 est une très bonne nouvelle. Le résultat est impressionnant pour un drone de cette taille : les images, en plus d’être d’une remarquable stabilité, sont bluffantes. Le Mini 2 n’a pas à rougir face aux images proposées par son grand frère le Mavic Air 2, vendu au double du prix. Comme d’habitude avec DJI, les couleurs sont retranscrites avec fidélité et surtout sans saturation aguicheuse. Les vidéos conviendront parfaitement aux apprentis pilotes ou aux habitués qui cherchent un drone sous la barre des 250 grammes — et qui sont conscients des limites de ce petit capteur. Les images laissent assez de flexibilité pour la retouche, mais les professionnels devront composer sans profil D-Cinelike. Enfin, la fréquence d’image maximale de 60 fps est seulement proposée en 1080p. Aussi, il est possible d’utiliser un zoom 2x en 4K, 3x en 2,7K et 4x en Full HD. Attention tout de même à la perte de qualité.
Les QuickShots sont toujours de la partie : ces modes automatiques réalisent des mouvements prédéfinis et permettent ainsi aux néophytes du pilotage de profiter de jolis plans, qui demandent de l’expérience avant d’être maîtrisés manuellement. Chaque mouvement peut être légèrement paramétré (distance maximale, rayon maximal) et demande d’encadrer un sujet sur l’application (une personne, un élément du paysage) qui sera alors centré par le drone lors de ses mouvements. Une fois terminé, le drone revient automatiquement au point de départ. Le processus est indiqué clairement sur l’écran sous la forme d’un pourcentage de réalisation, et il est possible à tout moment de stopper la manœuvre. C’est justement ce que nous avons dû faire assez souvent lors de nos tests : le drone ne possède pas de capteurs d’obstacles, et si vous ne vous êtes pas assuré d’avoir assez d’espace avant de lancer le QuickShot, le Mini 2 se fracassera sans hésitation dans un arbre ou tout autre élément du décor. Aussi, l’activation du mode QuickShot fait automatiquement tomber la définition en 1080p, et il faut alors fouiller dans les réglages pour rebasculer en 4K. Ce n’est pas du tout clair, d’autant plus que la différence de qualité entre la définition 4K et Full HD saute aux yeux avec ce drone. C’est pour cela que nous vous proposons ces séquences QuickShots en Full HD.
En plus des désormais habituels “Dronie », « Spirale », « Fusée », et « Cercle », le QuickShot “Boomerang” (présent sur le Mavic Air 2, mais pas sur le Mavic Mini) fait son apparition sur le Mini 2. Ce dernier suit un mouvement ovale en s’envolant et en revenant vers le sujet. Le Mavic Air 2 garde l’avantage avec le QuickShot “Astéroïde”, mais surtout avec ces modes de suivi automatique — Spotlight 2.0, ActiveTrack 3.0 et POI 3.0.
Le drone est aussi capable d’enregistrer des photos, et propose deux options intéressantes : un mode JPEG+RAW et un bracketing d’exposition automatique (AEB). Ce dernier enregistre 3 clichés à 3 expositions différentes, mais vous laisse le soin de les combiner avec un logiciel. Les modes panorama (sphère, 180° et grand-angle) sont également disponibles.
Une autonomie confortable
DJI avance une durée de vol maximale de 31 minutes. Ce chiffre théorique pourra être atteint en présence d’excellentes conditions (sans vent), mais surtout en ignorant le RTH et les bips sonores incessants qui s’activent dès que le drone estime qu’il est temps de rentrer — il reste en général 10 % à 15 % de batterie. Dans les faits, et après une douzaine de vols, nous avons atteint une autonomie moyenne de 24 minutes. Cette performance peut sembler médiocre, mais sachez que c’est un bon résultat pour un drone de loisir.
La batterie de 2250 mAh se recharge en 1 heure et 10 minutes. Notez qu’elle doit être insérée dans le drone pour être rechargée. Quant à la radiocommande de 5 200 mAh, elle affichait un peu plus de 25 % de batterie restante après 9 vols complets avec le drone — soit près de 4 heures d’utilisation. Bon à savoir : les batteries du Mini première génération sont compatibles avec le Mini 2, mais pas l’inverse.
Un bundle indispensable
Comme à son habitude, DJI propose un pack “Fly More”, qui comporte des accessoires supplémentaires par rapport à l’achat de la boîte classique. Le bundle embarque un total de trois batteries, une station de recharge et son adaptateur secteur de 18 W, trois paires d’hélices de rechange, une attache-hélices et un sac en bandoulière pour transporter le tout. La station de recharge permet de charger les trois batteries (3 h 30 selon notre test) et peut également faire office de batterie externe — pour recharger son téléphone par exemple.
Quelques éléments du Fly More Combo // Source : Maxime Grosjean pour Frandroid
Nous regrettons l’absence de l’attache-hélices dans le pack de base
, qui se révèle très pratique pour protéger et transporter encore plus facilement le drone — du moins une fois qu’on a pris le coup de main pour l’installer correctement. Le Fly More Combo est souvent conseillé puisque ses trois batteries vous permettront de faire des sorties drone bien plus tranquillement qu’avec la seule batterie comprise dans le pack classique.
Un prix en hausse
Le DJI Mini 2 est affiché au prix de 459 euros, soit une hausse de 60 euros par rapport à la première génération. Le drone est disponible sur le site constructeur, sur Amazon, chez Boulanger et à la Fnac. Voici ce que vous obtiendrez à l’achat.
Le Bundle Fly More demande quant à lui 599 euros et est disponible chez les mêmes revendeurs. Soulignons cette fois-ci une hausse de 100 euros par rapport au bundle du Mini première génération sorti en 2019.
Certains liens de cet article sont affiliés. On vous explique tout ici.
Il faut bien que les pros vendent leurs vidéos. Si tout le monde peut faire la même chose et mettre ces images sur les réseaux sociaux c'est un manque à gagner pour les pros de l'image. La législation a dûe être mise en place pour eux. D'ailleurs je pense que ça doit être eux qui ont poussés dans ce sens.
Merci ! Plus qu à le réduire à Max 300gr (aussi la taille), IP68, flottant sur l eau de mer et j achète, si c est le top du top. Le prix si possible sous 1500 euro.
Oui j étais intéressé y a un moment... Mais pas légal partout et lors de mes voyages j ai besoin que tout soit légal... Soit moins de 300gr max
"mais les limites d’altitude de distance les lieux interdits alors que c’est la rase campagne" Limites d'altitudes vaut mieux, tu serais étonné des avions qu'il y a au dessus de notre tête, regarde sur https://www.flightradar24.com/ Par contre j'veux bien un exemple d'endroit ou c'est interdit sans raison ! Généralement la DGAC sont pas trop con niveau no-flight zone.
alors le skydio 2 semble etre fait pour toi
" genre un champ à 30km d'une centrale " Ce n'est donc pas une zone sensible Source : https://app.dronekeeper.com/?i=44.33406/4.72469&l=11.4/44.34068/4.71074&s=pierrelate La législation est relativement souple, faut juste ce servir de son drone en bonne intelligence : - Pas voler a coté d'Aeroport, - Demander des autorisation si vol dans un parc naturel ( généralement la préfecture est content de les donner si on partage les images touristiques sur les réseau sociaux ) - éviter les zones sensibles sur 5km ( hôpitaux / camps militaires etc...) Bref, faut ce renseigner avant d'acheter ( ce qui parait normal... )
C’est vraiment n’importe quoi la réglementation des drones en France, qu’il y ai des restrictions autour d’aéroports, centrales nucléaires et au dessus des villes c’est normal mais les limites d’altitude de distance les lieux interdits alors que c’est la rase campagne c’est vraiment ridicule. Comment veulent-ils que les gens respecte ces règles, personnes n’ira consciemment mettre 500€ dans un drone si c’est pour le faire voler deux fois par ans dans ce champ précis perdu en pleine campagne. Et que dire des gens qui achète des modèles a plus de 1000€. Avec de tel legislation c’est pas étonnant si plus personne ne respecte les lois.
"Vous ne trouverez pas mieux pour le prix" : Pas mieux, ça reste à voir, mais aussi bien pour moins cher, ça c'est sûr !! J'en connais au moins 2 qui sont excellents et moins cher : hubsan zino (1 et 2) et Fimi X8 (Xiaomi en fait). Et en plus, ils n'ont pas le système "No fly zone" qui est d'un chiant absolu surtout qu'en France, on va de plus en plus vers les restrictions de vol même si on veut simplement voler à 20m de haut dans des zones dites sensibles (genre un champ à 30km d'une centrale) !
Petite erreur d'interprétation de l'altitude comme j'ai pu le faire en le recevant. Il ne faut pas comprendre 4Kms d'altitude mais un planché de 4kms par rapport au niveau de la mer. L'altitude max est de 500m 😉
Je veux juste un drone qui me suive ou qui vole selon une séquence donnée et qui est bourré de capteurs pour ne pas se prendre les micro branches d'arbre et les fils électriques ou quand il tombe de 1km de hauteur... il n'a rien et est complètement water proof à 300m dans l'eau salé et qui FLOTTE de base pour être sûre de ne pas avoir de problème.
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