Facebook : des investissements faramineux dans la réalité virtuelle et augmentée en 2018

Facebook n’hésite pas à mettre la main à la poche. Après s’être offert la start-up Oculus pour la modique somme de 2 milliards de dollars en 2014, le géant américain continue d’intensifier ses efforts dans le domaine des technologies immersives, tant dans la réalité virtuelle que dans la réalité augmentée. Et selon une analyse approfondie de Buildzoom, entreprise californienne spécialisée dans l’immobilier, Facebook aurait dépensé un total de 88,3 millions de dollars dans la construction de bureaux et de laboratoires de développement, exclusivement pour Oculus et ses équipes.

Redmond, futur quartier général d’Oculus ?

Cette somme faramineuse, calculée à partir de 180 permis de construire pour certains déjà validés, concerne uniquement l’année 2018 et la ville de Redmond (Etat de Washington), là où trône le siège d’un certain Microsoft. C’est d’ailleurs la municipalité qui a fourni l’ensemble des documents à Buildzoom. Ce dernier comptabilise pas moins de 11 bâtiments disséminés dans l’agglomération, qui pourrait ainsi devenir le quartier général d’Oculus au cours des prochaines années. Sachez que deux espaces loués de 6 700 m² et 18 500 m² n’ont pas été pris en compte dans le rapport final.

Oculus : un projet de casque VR autonome haut de gamme en cours

Ici, Facebook affiche clairement ses ambitions : en 2017, 13,4 millions de dollars ont été investis dans des locaux. Une somme non négligeable, mais qui a été multipliée par 6,5 en l’espace d’un an. C’est dire à quel point Facebook croit fermement en la réalité virtuelle et augmentée. Ce n’est d’ailleurs pas les projets qui manquent : la firme de Menlo Park travaille en effet sur un casque VR autonome haut de gamme (autre que l’Oculus Go), plus connu sous le nom de Santa Cruz, et accentue aussi ses activités dans la réalité augmentée, notamment sur Messenger et le fil d’actualité de son réseau social.

Buildzoom tient cependant à nuancer son rapport. La valeur des permis a en effet pu être estimée ou arrondie, ne reflétant alors pas le coût réel des investissements financiers. La société précise par ailleurs que les données ne sont peut-être pas exhaustives, car uniquement basées sur la data communiquée par la ville de Redmond. Un travail tempéré, certes. Mais qui reflète un minimum les intentions à long terme de Facebook et sa filiale adorée.