Annoncé ce 4 octobre, le Google Pixel 8 a d’ores et déjà été démonté par les techniciens de la chaîne YouTube PBKReviews (qui avait aussi été la première sur le démontage des iPhone 15 Pro le mois dernier, bien avant iFixit). L’occasion de découvrir sans plus attendre comment Google a conçu son nouveau smartphone d’un point de vue interne… mais aussi de constater que l’accès à ses principaux composants est relativement facilité.
En l’occurrence, Google a notamment pris soin d’améliorer le processus de démontage de son produit, afin de rendre la batterie plus accessible. Cela tombe bien, car il s’agit d’un composant dont la défaillance est la principale raison de changement d’un smartphone. Et avec les 7 ans de mises à jour désormais proposé par Google, le Pixel 8 serait-il le téléphone le plus durable de la marque ?
Moins de vis, des mesures anti-chaleur… et une languette pour retirer la batterie
Comme le souligne WCCFTech, l’écran, qui doit être retiré en tout premier, est pour sa part un peu moins pénible à décoller. Ce dernier est doublé d’une couche de cuivre censé aider à dissiper la chaleur, et comporte du câblage lié au capteur d’empreintes digitales. Dans le châssis en lui-même, Google a également installé une petite plaque de graphite, toujours pour aider au refroidissement. Elle est toutefois dissimulée par un autocollant qu’il faudra retirer précautionneusement.
Le cadre central du smartphone comporte pour sa part 14 vis T4. Lui aussi doit être retiré pour poursuivre le désassemblage… et surtout déconnecter la batterie de la carte mère. Cette batterie est un peu particulière sur le Pixel 8 : elle arbore en effet une languette étiquetée (avec des instructions) permettant de la retirer plus facilement du châssis.
Une particularité bienvenue, que l’on ne trouvait pas l’an passé sur le Pixel 7, mais qui n’a rien d’une solution miracle. PBKReviews a en effet dû verser quelques gouttes d’alcool isopropylique sur les bords de la batterie pour dissoudre en partie l’adhésif… trop résistant.
Les différents composants modulaires (caméras et haut-parleurs, notamment) peuvent ensuite être élevés. La carte mère est alors accessible, retenue par deux vis T4 supplémentaires. Cette dernière accueille la mémoire vive, fabriquée par Micron, et couverte par de la pâte thermique, ainsi que par une couche de cuivre. Le processeur est aussi présent, sous la RAM, couvert d’une couche de graphite.
Toutes ces mesures anti-chaleur qui n’empêchent visiblement par le Pixel 8 de surchauffer. Un problème qui pourrait toutefois être atténué à la faveur d’une mise à jour logicielle ultérieure.
En tout et pour tout, l’appareil est noté 7/10 par PBKReviews en matière de réparabilité. Une note grevée notamment par l’impossibilité de remplacer le port USB-C, soudé malencontreusement à la carte mère.
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