Après la carte d’identité et la carte Vitale, c’est le passeport qui va se dématérialiser

 
Une version numérique du passeport est en cours d’élaboration. Elle ne concerne que quelques pays pour le moment, mais pourrait être généralisée dans les années à venir.
Un passeport // Source : Nicole Geri pour Unsplash

Depuis quelques années, c’est un vrai mouvement de fond qui s’est actionné du côté des papiers d’identité. Carte d’identité, permis de conduire, carte Vitale : petit à petit, il devient possible de stocker ces précieux documents directement sur nos smartphones.

Une transformation qui peut être très pratique pour l’utilisateur, mais aussi un gain de sécurité pour les documents en question.

Le basculement des papiers nationaux est déjà un chantier ambitieux, mais un projet encore plus important ce profil à l’horizon : la question du passeport, par définition internationale.

Des grands tests internationaux

L’avenir du passeport concerne évidemment les autorités de chaque pays, mais aussi plus précisément les aéroports et l’industrie du voyage.

C’est donc peu étonnant de voir les aéroports de plusieurs pays participer à une expérimentation géante dont l’objectif est de permettre aux voyageurs de stocker les données du passeport directement sur le smartphone.

Voici les pays concernés par ces tests pour le moment :

  • Finlande ;
  • Royaume-Uni ;
  • Italie ;
  • Pays-Bas ;
  • Canada ;
  • États-Unis ;
  • Inde ;
  • Éméritats arabes unis.

Dans tous les cas, il s’agit de permettre aux voyageurs de stocker une version numérique des données déjà présentes sur la puce des passeports biométriques.

Il faut s’assurer de la sécurité du système de bout en bout, mais aussi que les autorités puissent lire et stocker les informations.

Et en France ?

La France, comme les autres pays de l’Union européenne, devrait bientôt avoir accès à une nouvelle disposition adoptée en octobre 2024 par la Commission européenne.

Il s’agit de développer une application de voyage numérique « pour les personnes voyageant à destination et en provenance de l’espace Schengen ».

Cette nouvelle application « pourra être utilisée par tous les citoyens de l’UE et ressortissants de pays tiers titulaires d’un passeport biométrique ou d’une carte d’identité de l’UE ».

Il faudra toutefois prendre son mal en patience, l’UE ne prévoit pas un déploiement de l’application avant 2030.


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