Hi Ulrich (…) you may to take a look at the Nexbit phone
Samedi 5 septembre, je pensais en avoir terminé de l’IFA à Berlin. Contrairement aux autres séjours, j’avais prévu de découvrir Berlin avec les collègues, ce que je n’avais jamais fait malgré ma dizaine de voyages sur place. 14h18, je reçois un SMS, « Hi Ulrich, I got your cell from Thibaut Rouffineau. He thought you may to take a look at the Nexbit phone. Am at IFA today ». Nexbit, Nexbit… Une aventure que je suis depuis le début de l’année comme l’ensemble de la presse tech. Après quelques échanges, nous nous donnions rendez-vous dans une boulangerie allemande, dimanche 6 septembre, 10h30, trois heures avant d’embarquer pour un retour à Paris. Après une courte nuit, l’esprit pas très clair, je franchissais la porte de la fameuse boulangerie à 10h42. Cette histoire commence là.
Sur la table, côte à côte, un Nextbit Robin et un Nexus 5 blanc. Du calme, il s’agissait de la première version du Nexus, dans tous les cas nous n’étions pas là pour ça. La personne en face de moi n’était pas membre à proprement parler de l’équipe de Nexbit, « personne de Nexbit n’est à Berlin, ils sont tous à San Francisco en ce moment, je suis un ami de Tom, le cofondateur et CEO. Il m’a proposé de rencontrer une dizaine de journalistes, J’ai découvert son projet il y a 12 mois, et j’ai emporté avec moi un appareil, je peux répondre à une grande partie de vos questions ». Très bien, commençons par parler du design et de l’ergonomie de l’appareil.
Robin, une conception rectangulaire qui cache de subtils détails
Le Robin possède un design atypique, il est composé entièrement de polycarbonate (du plastique, quoi) avec une forme parfaitement rectangulaire et lisse. « Il y a un an, Tom a placé une vingtaine de smartphones sur une table, ils se ressemblaient tous ». Des courbes, l’utilisation de métal et de verre, des bords biseautés, des coloris noir ou blanc, « ils ont décidé de ne pas faire dans le conventionnel ». Ils n’ont pas tout à fait tort. C’est un constat que l’on fait tous les jours, les smartphones se ressemblent et se comparent trop facilement. Pour se différencier, il a recruté une pointure : Scott Croyle, ancien designer chez HTC. Jusqu’en mars dernier, il était en charge du développement du Windows Phone 8X.
L’esprit derrière Nextbit n’a rien de nouveau, « Chez Nextbit, ils veulent discuter directement avec les utilisateurs finaux, nous vendons directement nos produits, et nous engageons une discussion pour améliorer le produit, avec un processus itératif où la priorité est donnée aux utilisateurs ». Xiaomi, Honor, OnePlus… C’est la dimension « sociale » que l’on retrouve dans les marques à succès, avec une forte construction de marque sur les réseaux sociaux et dans l’engagement communautaire. En raison de sa petite taille, Nextbit peut se permettre d’être plus flexible que ses concurrents, c’est sûrement un de ses atouts à faire valoir pour le démarrage de cette aventure.
L’appareil que j’ai dans les mains n’est pas un produit final, il s’agit d’un prototype non fonctionnel, conçu pour valider le design et l’ergonomie de l’appareil. La forme peut paraître très brute, géométrique, et vraiment simple aux angles carrés, néanmoins elle grouille de détails, et son toucher doux efface assez rapidement cette première impression brutale.
Comme vous pouvez le remarquer sur les photos, la symétrie est un point subtil, mais très présent. Dans la conception du Robin, les bordures au-dessus et en dessous de l’écran sont identiques, de la même hauteur, et les positions des caméras sur chaque côté de l’appareil se font écho. Bien entendu, tout cela peut être discutable, mais c’est plutôt rassurant de savoir que chaque élément de la conception a été soigneusement pensé. Cela évite de tomber sur des aberrations, que l’on retrouve bien trop souvent sur les produits de la plupart des constructeurs chinois.
Autre exemple, même si le cadre du smartphone est rectangulaire, la plupart des éléments sont circulaires, comme les boutons, on retrouve un peu partout ce motif. À un détail près, le bouton de déverrouillage. C’est également un moyen de déverrouiller le smartphone avec son empreinte digitale, quand vous tenez le smartphone avec la main droite, le bouton se trouve sous le pouce.
À l’arrière se trouve une plaque de métal, qui agit comme un bouclier contre les décharges électrostatiques pour le capteur d’empreintes digitales latéral, mais il intègre également une découpe invisible pour accueillir la puce de radio NFC. Je vous encourage à lire le dossier de The Verge consacré au design du Robin, ils ont pu interroger directement Croyle Scott.
Enfin, le Robin adopte des couleurs aux antipodes de beaucoup de smartphones aux couleurs flashy, qui ont l’avantage d’être moins ennuyeuses, à mon avis. Évidemment, aucun smartphone ne peut contenter tout le monde, des compromis existent et des choix sont pris. Comme on me l’a répété à plusieurs reprises, « c’est un ensemble complexe de compromis ».
Les caractéristiques, une série de compromis mûrement réfléchie
La discussion s’est poursuivie rapidement autour des caractéristiques techniques. Un écran de 5,2 pouces en définition 1080p (Full HD), du Qualcomm Snapdragon 808 épaulé par 3 Go de RAM, un capteur photo de 13 mégapixels à l’arrière, de l’USB Type-C comme connecteur et une batterie de 2680 mAh.
L’ensemble de ces caractéristiques a été mûrement réfléchi. Par exemple, l’architecture choisie est un Snapdragon 808. Elle a été préférée aux architectures MediaTek dont les sources des pilotes sont très difficilement accessibles, ce qui peut empêcher toute intégration profonde et empêcher le l’implémentation et le déploiement de mises à jour, mais aussi au Snapdragon 810, dont la chauffe est un problème remarqué, ce qui permet à l’équipe Nextbit de plus librement pousser le SoC dans ses retranchements grâce à la maturité de la plateforme et de ses pilotes.
Autre exemple, le capteur photo à l’arrière est un Samsung ISOCELL, un capteur que l’on retrouve sur le Doogee F3, et l’Oppo R7. Avec une ouverture de l’objectif f/2,2, et la possibilité de capturer des vidéos en 4K. Par contre, le Robin ne proposera pas dans un premier temps d’option pour capturer des clichés en RAW, car ils n’ont pas les ressources pour supporter les API Camera2 de Lollipop. Bien sûr, il ne faudra pas s’attendre à la qualité d’un Galaxy S6 ou d’un G4, néanmoins pour 300 euros, le résultat sera décent.
Nextbit OS, « cloud-first »
Puis, vint le moment de parler du logiciel. Comme vous allez le voir, le développement de l’OS se fait sur des Nexus 5, sûrement l’appareil le plus répandu chez les développeurs, qui a l’avantage d’avoir une vraie maturité. De plus, le Snapdragon 800 et 2 Go de RAM vont garantir un socle minimum pour les performances. Vous comprenez maintenant pourquoi un Nexus 5 s’est glissé sur les photos de l’interface.
Mike Chan, c’est le CTO (comprenez, Directeur Technique) et co fondateur de Nextbit. Il a été un des ingénieurs clés chez Apple, puis Google. Encore une personne au CV en or. Il fallait bien ça pour Nextbit, le challenge qu’ils se sont donné est énorme.
Quel est le constat de Nextbit ? Tous les smartphones ont des limitations, et les deux principales limitations sont l’autonomie et l’espace de stockage. Pour l’autonomie, il y a évidemment des solutions, mais cela n’a pas été au cœur des réflexions de Nextbit. C’est plutôt l’espace de stockage, et la solution est connue de tous : le cloud.
Tous les smartphones ont des limitations
La mémoire disponible est limitée, de 8 à 128 Go. Certains téléphones vous permettent d’utiliser des cartes microSD, néanmoins peu les utilisent, et les fabricants ont tendance à ne plus intégrer cette caractéristique. Le système le gère mal, même si Marshmallow devrait améliorer ça, enfin la fiabilité des cartes microSD n’est pas à toute épreuve. Gare à la perte de données.
Les anciens employés de Google pensent que le nuage est la réponse. Pour le Robin, ils promettent tout simplement qu’il ne manquera jamais de stockage. Il ne proposera pas une quantité infinie de stockage, mais s’appuiera plutôt sur un système de stockage dans le cloud pour décharger des photos, des vidéos, des fichiers, et même des apps Android. En réalité, tout ce qui est hébergé sur votre smartphone.
En plus de 32 Go de mémoire Flash, les acquéreurs du Robin repartiront avec 100 Go d’espace de stockage dans le cloud. Sans le dévoiler directement, on m’a fait comprendre que l’espace de stockage en ligne sera très rapidement illimité.
Pour faciliter la migration des données entre l’appareil et les serveurs de Nextbit, la partie logicielle doit être sacrément armée. Ils se sont donc basés sur Cyanogen OS, j’ai oublié de le mentionner, Tom Moss – CEO et co fondateur de Nextbit, ancien de Google et précisément, de l’équipe Android – est au board de Cyanogen Inc…
L’interface que vous voyez est donc très proche d’une interface pure d’Android, comme celle que l’on retrouve dans les produits Nexus. À quelques détails près, comme les icônes d’apps grisées. Ces apps sont dans le cloud, ce qui veut dire qu’elles ne sont pas stockées sur l’appareil directement. Les développeurs et éditeurs ont intégré l’API de Nextbit dans leurs APK pour pouvoir ajouter cette fameuse capacité. Lors du lancement d’une app « grisée », elle se chargera donc plus rapidement, mais n’occupera pas inutilement de l’espace sur votre mémoire. Le travail est énorme derrière.
Pour les données personnelles, on m’a rassuré rapidement. Aucune donnée personnelle n’est stockée sur les serveurs distants, elles restent sur l’appareil, sauf si c’est un choix de l’utilisateur. Comme le transfert des données, toutes les données sont cryptées, pendant l’échange et également pendant le stockage sur les serveurs.
Pour les photos et vidéos, la solution se rapproche plus de Google Photos, à quelques détails importants près. Vous pouvez choisir que vos photos soient automatiquement téléchargées sur le serveur distant de Nextbit, dans ce cas là, elles seront stockées dans le format natif, et sur votre appareil subsisteront des versions optimisées des photos. On a, encore une fois, insisté sur la façon dont est faite cette synchronisation, « c’est totalement transparent pour les utilisateurs ».
Le smartphone Robin pourra également libérer de l’espace sur demande, au lieu de demander à l’utilisateur de supprimer manuellement des fichiers ou des apps. Vous serez en mesure de transférer vos données et les sauvegardes sur d’autres appareils, ce qui devrait grandement améliorer les migrations de données en cas de changement de smartphone. Évidemment, j’ai posé la question sur la limitation qui me semblait la plus importante. Dans les pays occidentaux, Internet est accessible, avec des technologies de plus en plus rapides, qu’en est-il des pays en développement ? « La focalisation est, dans un premier temps, sur les consommateurs européens et américains ».
La focalisation est, dans un premier temps, sur les consommateurs européens et américains
Curieusement, Nextbit ne compte pas faire payer l’espace de stockage sur ses serveurs. Pas de frais d’abonnement ni d’options d’achats intégrés. Le modèle d’affaires repose en très grande partie sur les bénéfices provenant de la vente de l’appareil. Ce qui est très curieux, et s’oppose aux discours entendus chez Xiaomi, par exemple.
Naturellement, j’ai rapidement posé de nombreuses questions sur l’évolution de la plateforme : Pensez-vous pouvoir lancer virtuellement des applications Android sur d’autres écrans ? Allez-vous proposer votre solution aux entreprises pour faciliter le déploiement d’apps ? Allez-vous optimiser le fonctionnement des apps ? Allez-vous distribuer votre application sur d’autres smartphones ? Travailler main dans main avec Google et Cyanogen Inc ? Mon interlocuteur s’est permis de simplement hocher la tête à chaque question, les réflexions viennent assez rapidement, et Nextbit a – semble-t-il – déjà des coups d’avance.
Mais le plus intéressant dans toute cette histoire, c’est que Nextbit compte régler trois problèmes avec ses produits. Le premier est la limitation de l’espace de stockage. Le deuxième et le troisième n’ont pas encore été dévoilés.
Des choses à prouver
Ce que j’aime dans cette aventure, c’est que Nextbit n’essaye pas de reproduire ce qui existe sur le marché, et cela sur toute la chaîne de valeur, du design de l’appareil aux fonctionnalités logicielles. Je suis curieux de voir ce que cela peut donner sur les différentes problématiques. En attendant, Google Ventures a investi dans la startup, et la campagne Kickstarter devrait battre des records.
Elle a démarré mardi dernier, et a atteint les 500 000 dollars demandés en moins de 48 heures, elle devrait rapidement dépasser le million et rejoindre la liste de gros succès sur la plateforme de financement par la foule. Pour 350 dollars, vous pouvez acquérir le Robin. La livraison est des premières commandes est prévue pour janvier, et on m’a assuré que tout était fait pour proposer Android 6.0 Marshmallow dès le début.
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Non pas vraiment, histoire d'API ou non, je veux juste comprendre le fonctionnement de la mise en place d'un APK dans le cloud de Nextbit
Pour le "cloud" fait par des tiers, la FSF a fait un article. https://www.gnu.org/philosophy/who-does-that-server-really-serve.html Pour le logiciel propriétaire (qui peut être utilisé pour "faire du cloud"), il y a aussi un article. https://www.gnu.org/proprietary/
Il n'y aucune raison d'être contre le cloud auto-hébergé avec du logiciel libre.
Les solutions de Google et Microsoft sont aussi gratuites que la nourriture donnée aux cochons. Comme les cochons, les utilisateurs de ces services sont les produits.
C'est quand meme une bonne blague de proposer 32go et de faire croire que ce tel a assez de stockage, personne n'a jamais eu la moindre soucis de place depuis que les ports sd acceptent des cartes de 64+ go, avec 32go moins le systeme tu te retrouve avec leur systeme de merde a devoir toujours telecharger encore et encore et niqyer ton forfait et ta batterie pour pouvoir regarder les video ou musique stockée dans tes ridicules 32go qui en vrai d'en sont que 25
Le truc, c'est que la différence entre les innovations et le déploiement de ces innovations est une constante. Dans 10 ans, on sera surement à la 6g avec 10tbps de download. Le truc c'est que dans ton ex zone blanche (c'est une décision de l'ARCEP la fin des zones blanches), t'auras la 4G, ça continuera comme ça indéfiniment. Même si coté software, je trouve que c'est une bonne idée, c'est encore trop tôt. Déjà parce que la plupart des forfait sont quand même très limité niveau data et que le cloud est datavore, mais surtout parce que le réseau est pas encore assez développé pour en avoir une réelle utilité. Bon par contre, coté hardware, c'est quand même très laid.
Dans un monde parfait avec une couverture réseau fiable, des jeux en cloud computing pour pouvoir jouer à des trucs biens gourmands en ressources et en place, des appli qui se mettent à jour quoiqu'il arrive pour ne pas avoir 50 versions différentes dans la nature, alors oui le type qui voulait les fonctions de la version d'avant il est embêté mais on est dans un monde parfait. Pourquoi pas...
"En plus de 32 Go de mémoire Flash, les acquéreurs du Robin repartiront avec 100 Go d’espace de stockage dans le cloud" Je lis qu'il y a de base 32 Go de mémoire quand même. Cloud ou pas c'est pas dérangeant si on as de la mémoire conséquante
c'est exactement ce que je me suis dit, bref un smartphone sous android (chinois et moche) de plus ...
Décidément Ulrich, votre truc ce n'est pas le journalisme mais la propagande et le dénigrement aveugles. Comment peut-on prendre une seconde au sérieux cette "solution" tout cloud avec ce que l'on sait sur la couverture et la capacité réseau, les offres data et la sécurité? Mettre de plus en avant des caractéristiques bateau et un design de prototype amateur est-il acceptable? Est-ce bien vous qui avez tout récemment vilipendé le Z5 Premium (probablement le meilleur Android avec les S6) sans même l'avoir essayé? Je ne sais pas qui est derrière cette initiative, mais on doit leur reconnaître une sacrée maîtrise des relations presse. D'ailleurs les Américains se ruent pour payer sur Kickstarter. En attendant Ubuntu Touch, Jolla et BB10 qui innovent et sécurisent vraiment pourraient crever sans le moindre intérêt de la presse dite techno.
Mettre une application sur votre téléphone pour espionner vos usages : c'est un malware/spyware. Transférer vos données sur un serveur et être libre d'analyser tout ça : c'est du service. o_O
C'est sans doute le cas sur des grosses plateformes de cloud type Google et compagnie. Mais concrètement, mon serveur personnel hébergé chez moi, avec des services qui ne concernent que moi, le jour où la NSA analysera mes données personnelles, comme tu dis, je serais au courant…
Au rythme ou avancent les technos (nouvelles fréquences etc.), les zones blanches vont se réduire . On aura peut-être pas le débit maximum partout mais je suis très optimiste pour la suite. Je me souviens des année 2000 où l'avancée était de passer la boîte Hotmail de 1 à 2 Mo. Où la communication téléphonique à 30€ les 2h+30sms coupait quand on tournait au coin de la rue (à Lyon). Les avancées ont été colossales et j'ai hâte de voir dans 10 ans ce à quoi on aura droit :-) L'ennui c'est d'avoir un portable du futur (tout cloud tout le temps) mais qui ne fonctionne qu'à moitié dans notre présent où les débits varient, les data sont limitées ou intermittentes ...
" Pourtant, pour autant que je sache" Justement tu n'en sais rien ! C'est le principe de la NSA ils vont pas te prévenir en mode "coucou c'est la NSA, on analyse vos données personnelles, bisous bisous"
Tu as l'air de gober les discours marketing un peu facilement j'ai l'impression, non ?
J'ai toujours entendu que BlackBerry c'était de la daube à cause du bis et que ça faisait des transferts inutile... que si le serveur tombe en panne c'est le bordel... Je maintenant on prône le serveur à distance ...???
On sera quand même très loin des 100 Mo/s atteint par la mémoire interne des téléphones ... Et puis bon, on sait bien que l'avancement des technologies ne veut pas forcément dire qu'elles seront exploitées à fond. Théoriquement, la 4G devrait faire du 100 Mb/s (~12 Mo/s) ce qui n'arrive jamais ... Il me semble qu'il est annoncé environ 1Gb/s pour la 5G, on pourra peut être espérer du 200 Mb/s en débit réel, ce qui ne fera que 25 Mo/s ... On sera toujours très loin des performances des mémoires actuelles ! Et tout ça, dans plus de 3 ans ... Un produit sorti 3 ans avant qu'il ne soit réellement utile est un produit inutile ... On en a vu beaucoup des produits sortis 1 ou 2 ans trop tôt et qui ont fait des flops !
Dans 3 ans, la 5G sera en déploiement. Il faut aussi prévoir un coup d'avance, non ?
Le débit ne sera plus un problème dans quelques années, en effet. Mais la couverture réseau, elle, sera tout aussi problématique dans la plupart des zones qui le sont aujourd'hui. C'est ça le réel problème. Et le besoin en bande passante augmentera également de manière assez proportionnelle.
Hum… Sony ? :-) Le Z3 Compact est excellent en autonomie.
Si tu vas par là, il en va de même pour tout support de stockage, cloud ou non.
L'illimité, en soit, c'est pas compliqué à promettre : il suffit de s'arranger pour que les utilisateurs ne puissent en pratique pas se servir d'énormément. Arriver à récupérer plus de 100 Go d'applications, même en désinstallant au fur et à mesure, aujourd'hui, c'est compliqué… Passé un certain seuil, pour ce genre d'usage, ce n'est que de la communication.
Tout le monde parle du problème de couverture réseau pour le Cloud ... Et le débit ?? Non parce que même dans le meilleur des cas en 4G, on dépasse rarement 2 Mo/s même sur le meilleur des réseau ... C'est un sacré retour en arrière aux cartes SD d'il y a 10 ans ! Pour transférer des photos OK, mais pour lancer des applis ... Bof bof ...
Hm tout va dépendre du logiciel. De plus le 808 est pas le plus gourmand. Donc il faut voir comment c'est géré....
Il faut prendre en compte l'évolution de réseaux et des stockages. D'ici quelques années on comptera en To comme on compte en Go aujourd'hui, et la 4G+ passera pour le wap des années 2000. Donc cette boîte a un coup d'avance. Avec un Google qui suit, l'intégration du bazard dans un Chrome OS peut être envisagée, etc.. J'aime bien.
Au sujet des apps qui demandent une connexion, ce n'est pas idiot. Ensuite, si effectivement la version originale de la photo est stockée et remplacée en local par une version "optimisée" (je comprends optimisée pour l'affichage sur un écran de 5.2 pouces, donc de qualité suffisante pour affichage, mais dégradée en réalité), la solution est excellente. En revanche, je te rejoins sur l'autonomie. Je ne parviens toujours pas à comprendre comment un constructeur ne songe pas à sortir un téléphone haut de gamme de taille restreinte (genre sous les 5 pouces, voir même sous les 4.5") donc compact et avec une autonomie exceptionnelle (quand on sait ce que consomme un écran, ça me paraît jouable quand même)...
Face à des arguments aussi pertinents et à une réflexion aussi profonde, je ne peux que m'incliner, moi qui avait un avis mitigé sur ce même cloud. On sent bien que le pour et le contre ont été pesés, que le poids des avantages a été mis en balance avec celui des inconvénients pour extraire la quintessence du jugement, et, enfin, que votre avis purement objectif n'est pas à contredire et repose sur un expérience personnelle qui a pu lustrer toutes les facettes du prisme CLOUD. Merci de m'avoir éclairé, je n'aurais pas dû me donner du mal à essayer de penser alors qu'il me suffisait de lire ton commentaire pour connaître la vérité. Bêêêêêhhhhhh....
Je passe encore trop régulièrement en Edge en train ou en vacances pour mettre mes apps et mes photos dans le Cloud. J'aurais préféré que l'autonomie soit leur cheval de bataille.
Ainsi que les moyens de paiement qui vont avec c'est ça? Et les habitudes de l'utilisateur... Bref, tout ce qui vaut de l'or.
Evidemment, il va falloir choisir. Et effectivement, ce n'est pas si simple.. J'imagine que Pages Jaunes, Vente-Privée, Amazon, Twitter... Tout ce qui nécessite d'être connecté peut être stocké.
Pour l'histoire de l'API, je vais demander des détails. :)
;)
sans compter le temps pour uploader dans le "Claoud " des jeux de plus de 1go. En plus on a pas de la data illimité , la 4G est loin d’être disponible partout et pis moi ça ne me plait pas le cloud. Et pour les gros jeux 3D je demande à voir , ça risque de pas étre top avec le jeux stocker a Pétaouchnok, y a interet d'avoir un bon débit. Le Cloud non merci. C'est pas la solution, mais alors vraiment pas.
Non, mais ça peut être son cache. Celui qui est là pour éviter les accès aux réseau. Euh… oups.
Donc après moult réflexions sur les problèmes de stockage de nos smartphones, nos joyeux drilles arrivent à la conclusion que la solution n'est pas le port micro-sd ou/+ une mémoire interne de 64 ou 128 go au minimum mais plutôt 32go + le cloud + pas de port micro-sd. Donc un jeu qui occupe 1go (apk + data) je doit le lancer la veille ? Soyons honnêtes, ce n'est pas les 20 ou 40 mo d'une application quelconque qui saturent la mémoire du téléphone.
Faut nuancer. Le cloud, c'est un terme générique pour dire "c'est sur internet, on s'occupe de savoir où pour vous". Chaque entreprise privée qui vend du "cloud" dispose, en général, de sa propre ferme de serveurs, et de son propre "cloud". Tous ne sont pas hébergés sur le sol américain, et tous ne sont pas soumis aux lois américaines. Tous n'utilisent pas la même pile logicielle. Chez moi, j'ai un serveur qui tourne, avec des données et services accessibles tout le temps via internet. C'est exactement l'équivalent, à plus petite échelle, de ce qu'on appelle "cloud". Pourtant, pour autant que je sache, personne d'autre que moi n'y a accès. "Une fois dans le cloud", ça ne veut rien dire.
Je le trouve aussi très laid.
Les doux rêveurs du cloud. E.Snowden l'a déjà répété à moult reprises : une fois dans le cloud, vous données ne sont plus sécurisées ! Un ancien de la NSA l'a lui-même avoué à demi-mots et ces gars veulent dérouler le tapis rouge devant la NSA en intégrant du cloud dans leur bidule ! LOL<i>-------<a href="https://play.google.com/store/apps/details?id=com.frandroid.app">Envoyé depuis l'application FrAndroid pour tablette</a></i>
j'adhère au concept. Certes le cloud est pas le top vu les nombreux endroits où la connexion est inexistante ou faible (autoroutes, métro, TGV, déserts numériques...). Cependant, il offre quand même 32Go de stockage interne, ce qui est correct. En revanche on ne connait pas les 2 autres "problèmes" qu'ils souhaitaient régler Ce qui me bloquera pour lâcher plus de 400$ sur un produit dont je ne sais pas tout soit dit en passant. Le design est intéressant à 1ère vue, mais l'ergonomie est pas révolutionnée. Donc il s'agit plus d'une différence esthétique.
Cloud = nul à chier. Cordialement.
Produit original, et ils ont tenus compte de problèmes
Je suis le seul a trouver ce téléphone extrêmement laid ?
« Les développeurs et éditeurs ont intégré l’API de Nextbit dans leurs APK pour pouvoir ajouter cette fameuse capacité. » De grandes applications comme Instagram, TED, Pinterest (qu'on peut voir sur les screenshots) ont donc intégré, dès aujourd'hui, un SDK dédié à une plateforme qui n'est pas encore sortie, et restera dans tous les cas un marché de niche dans les mois à venir ? J'ai un gros doute là-dessus quand même. Après, niveau stockage cloud, c'est gratuit, ok, mais pour combien de temps ? Toutes les offres commerciales de ce genre aujourd'hui sont limitées à un ou deux ans (Dropbox et HTC, Google Drive pour ses Chromebooks…). Ça me paraît un argument assez facile pour garder ses clients (si le cloud n'est pas ouvert aux tiers) en les "forçant" à racheter un téléphone au bout de deux ans. Sinon, le concept de l'OS est intéressant, mais peu pratique aujourd'hui, trop de zones pas/mal couvertes par le réseau. Même dans les grandes villes, entre certains immeubles, dans le métro… J'aime bien le design. Il me fait penser aux derniers Xperia Z (Z3 et Z5), y compris sur les couleurs (le Mint particulièrement). Bref, à suivre. Si le produit ne m'intéresse pas aujourd'hui, le projet en lui-même mérite au moins l'attention.
la taxe m'a l'air incluse dans les $95 mais bon un téléphone basé sur le cloud, l'utilité est limitée, surtout si on veut l'utiliser dans le métro par exemple. pour ceux qui pourront utiliser la fonction cloud efficacement, 2680 mAh c'est limite pour un produit basé sur la connectivité.
Un produit et une entreprise à suivre de prés. Dommage que l'entretien soit au final un peu court
Le cloud, bien pour le stockage, mais en pratique, pas de réseau quand on en a besoin, on se demande tjs quoi mettre dans le cloud, et quoi emporter avec soi.
Oh putain
Faut quand même rajouter 95$ pour la livraison en France :/
Très très très intéressant comme produit. Tourné sur l'avenir
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