Maintenant lancés depuis environ six mois aux États-Unis, les Instant Articles de Facebook viennent de traverser l’Atlantique en direction de l’Hexagone. Les utilisateurs français du réseau social peuvent donc dès aujourd’hui découvrir du contenu rédactionnel, dans la langue de Molière, directement intégré à la plateforme, et c’est le site Le Parisien qui est le premier à se lancer dans ce domaine. On peut d’ores et déjà consulter des articles publiés par le média, que ce soit sur Android ou iOS. D’autres grands noms de la presse française ont un accord avec Facebook, et il sera dans les prochaines semaines possible d’y trouver des Instant Articles en provenance de Paris Match, 20 Minutes ou du journal Les Echos.
« De nombreux lecteurs qui cliquaient sur les articles ne les lisaient même pas, tellement le chargement était long, à cause de problèmes de réseau ou de la lourdeur du site », a indiqué à l’AFP le responsable du marketing digital du Parisien, Guillaume Bournizien. Il a toutefois tenu à dire qu’il s’agit encore d’une « phase de test » et que le rythme de publication de ce type d’articles sera, du moins dans les premiers temps, de cinq par jour. Pour Michael Reckhow, le chef produit d’Instant Articles chez Facebook, ce contenu va permettre aux lecteurs « des expériences de lecture enrichies et adaptées au format mobile », d’autant que 18 millions de Français consultent Facebook tous les jours depuis leur téléphone.
En réalité, les utilisateurs français familiers de l’anglais pouvaient déjà accéder, avec une bêta publique sur Android, aux articles du New York Times, de National Geographic, de BuzzFeed, de Slate (US) ou encore du Huffington Post. Pour repérer un Instant Articles, Facebook y ajoute un petit éclair sur le coin supérieur droit, et l’utilisateur s’épargne le temps de chargement d’un renvoi vers un lien extérieur puisque l’article s’affiche à la façon d’une fenêtre pop-up.
De son côté, Google avance également dans le domaine de l’intégration d’articles, et a présenté ce matin ses avancées avec le projet AMP (Accelerated Mobile Pages), qui sera lancé officiellement « au début de l’année prochaine ».
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Mais non je disais que Google ne payais rien aux magasines avec Google News auquels les magasines ont refusés de participer pour un grand nombre. D'ou ma question, est ce que Facebook les rémunère? Ceci expliquerais le oui a Facebook et le non a Google. Voila ca devrait être plus clair pour toi la. ;)
Euh non, c'est loin d'être hors sujet. Tu me dis que Google ne verse rien à la presse française contrairement (du moins tu le supposes) à Facebook. Ce à quoi je te réponds que c'est faux. Google reverse de l'argent à la presse française, notamment via un fonds d'investissement (lequel a soutenu Charlie hebdo précisais-je).
On parle de la fonctionnalité en question, pas d'eventuels dons de Google pour les attentats ou autres. Hors sujet tu sors ^^
Et comment ça marche pour les commentaires ? Je vais sur les sites d'actualité pour les articles et les commentaires, l'actualité mobile, je l'ai via news république.
Et pourtant si, Google leur verse de l'argent. Ils ont même créé un fonds d'investissement pour la presse française (qui a financé Charlie hebdo après les attentats de janvier soit dit en passant).
Je crois que je ne vais pas être très original mais je pense également que c'est une mauvaise idée.
Super... où comment Facebook va à terme contrôler et orienter le contenu rédactionnel de journaux dit "indépendants"... et par extension une bonne partie des médias. Vu que visiblement pour pas mal de gens internet se résume à Facebook ça promet...
Je ne vois pas le rapport.
Google leur apporte de l'audience. Alors peut-être que Facebook leur donne de l'argent.
Facebook ne paye pas d'impôts en France et ils paieront les journaux français?...
Ils ne veulent pas de google news car google ne leur reverse rien a priori. Faut croire que facebook va leur redonner une partie???
Très mauvaise idée. Cela signifie que peu d'efforts vont être fait pour ceux qui ne passent pas par Facebook et qui vont subir les "lourdeurs" du site d'origine. Ce là signifie aussi que ses sites vont perdre de leur indépendance. Ils ne veulent pas de Google News mais veulent bien que leurs contenus soient hostés chez Facebook. Cherchez l'erreur :)
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