Coque de smartphone : pour RhinoShield « les matériaux premium sont plus fragiles que ce que l’on croit »

 
Les smartphones deviennent plus puissants, plus beaux, mais aussi plus chers. Et s’il y a bien un point sur lequel les constructeurs ne semblent pas faire d’effort, c’est leur solidité. Découvrez, grâce à RhinoShield, pourquoi ils restent si fragiles, et surtout, comment les protéger.

Le temps des smartphones en plastique est maintenant révolu. Même si ce matériau n’était pas des plus élégants, il présentait un avantage : la résistance aux chocs et aux chutes. Tout le monde a vécu cette expérience un jour : notre cœur s’arrête dès lors qu’un téléphone tombe, jusqu’au moment où l’on constate les dégâts. La faute aux matériaux utilisés, comme le verre, rendant nos téléphones plus fragiles qu’auparavant.

Pourquoi nos smartphones sont-ils devenus si fragiles ? Et surtout, comment les parer efficacement à tout accident domestique ? Des questions que beaucoup d’utilisateurs se posent et auxquelles un expert RhinoShield a pu nous répondre.

Le châssis en verre comme responsable

Au cours de ces dernières années, les smartphones se sont affinés, allongés, et se sont débarrassés des châssis en plastique. Pour RhinoShield, les constructeurs préfèrent maintenant utiliser « des matériaux dit premium qui sont souvent plus fragiles que ce que l’on croit. La plupart des constructeurs misent énormément sur l’esthétique des smartphones pour répondre aux attentes des utilisateurs qui accordent beaucoup d’importance au design. »

C’est le cas du verre, ce matériau considéré comme premium : il est lisse, brille avec de beaux reflets, laisse une impression de froideur entre les mains et pèse relativement lourd. Autant d’éléments qui font du verre un élément plébiscité des constructeurs, bien qu’il comporte un gros défaut : sa fragilité. À la moindre chute ou égratignure, cette matière est facilement sujette aux bris et rayures.

Une grosse rayure sur un Samsung Galaxy S10, quelques heures seulement après l’avoir déballé.

Pourtant, le verre ne risque pas de disparaître si tôt de nos smartphones. Notamment, car, avec la céramique, c’est l’un des matériaux compatibles avec la charge sans fil. Une fonctionnalité que l’on a tendance à retrouver sur de plus en plus de smartphones haut de gamme, et même chez certains milieu de gamme.

La plupart des constructeurs misent énormément sur l’esthétique des smartphones pour répondre aux attentes des utilisateurs qui accordent beaucoup d’importance au design.

Du verre que l’on retrouve dans le châssis du téléphone, mais aussi sur l’écran. Et avec des écrans de plus en plus grands, aux bords incurvés et recouvrant toute la face avant du téléphone, l’accident est encore plus vite arrivé. Désormais, dès qu’un téléphone chute sur sa face avant, les chances pour que l’écran s’abîme sont élevées.

Le Samsung Galaxy S10 donne réellement l’impression de ne tenir qu’un écran dans la main.

Le Gorilla Glass, un traitement pas encore suffisant

Pour rendre ce verre plus solide, des traitements spécifiques existent, tels que la technologie Gorilla Glass. Cette marque déposée par Corning propose un verre spécial, censé résister plus facilement aux chutes et aux rayures. Le Gorilla Glass 6, la toute dernière génération de ce verre traité, promet de résister à 15 chutes d’un mètre de haut.

Aussi renforcé soit-il, cela reste du verre et donc un matériau fragile

Mais pour RhinoShield, ce n’est pas assez : « On constate que cela n’est pas suffisant. Aussi renforcé soit-il, cela reste du verre et donc un matériau fragile ». Le matériau parfait ne semble pas encore exister, mais il reste facile de protéger son smartphone. « Au-delà de la protection contre les chocs et les rayures que peut apporter un film à poser sur l’écran, il est aussi beaucoup plus facile et moins coûteux de remplacer la protection si celle-ci est endommagée que de remplacer l’écran complet du téléphone ! »

La protection externe reste encore obligatoire

Alors que les constructeurs ne souhaitent pas améliorer la solidité de leurs smartphones, des entreprises se sont justement développées autour de cette problématique : comment protéger un téléphone ? C’est justement le cas de la marque RhinoShield, pour qui tout a commencé lors de la sortie d’un téléphone attendu, mais très fragile.

Eric Wang, l’un des cofondateurs de RhinoShield, était alors étudiant en sciences des matériaux à l’université de Cambridge lors de la sortie de l’iPhone 4, l’un des premiers smartphones équipés d’un dos en verre. Pour RhinoShield : « Même si Apple avait annoncé que le verre utilisé était très résistant, de nombreux utilisateurs se sont retrouvés avec un téléphone cassé ». Au même moment, Eric a découvert un polymère capable d’absorber les chocs et disperser l’énergie des impacts. Il décida alors, avec son frère, « de lancer une campagne KickStarter pour présenter le premier produit de la marque RhinoShield » : une protection d’écran antichoc qui permettait « d’absorber cinq fois plus d’énergie que le verre Gorilla Glass ».

Un iPhone 4, victime d’un bris de glace.

Après une première campagne réussie, RhinoShield a décidé de recommencer l’expérience lors de la sortie de l’iPhone 6, mais avec un tout nouveau produit.

Nous avons voulu nous inspirer de ce design et utiliser nos connaissances dans les matériaux afin de produire un bumper suffisamment protecteur et qui n’obstrue pas le design du téléphone

Un type de protection qui comporte plusieurs avantages : « design minimaliste et innovant afin de non seulement protéger au mieux l’iPhone des chutes et des chocs, mais également de préserver le design originel du smartphone ». Ce bumper, maintenant dénommé CrashGuard, avait suscité beaucoup d’intérêt, car il s’agissait d’un nouveau type de coque, également capable de résoudre les problèmes de réception de réseau de l’iPhone 4.

Au fil du temps, RhinoShield a continué d’utiliser son polymère si résistant, et lui a même trouvé même un nom : le ShockSpread. On le retrouve maintenant dans toutes les coques et protections d’écran en plastique de RhinoShield. La marque s’assure d’ailleurs régulièrement de la solidité de ses protections : « Nous utilisons des machines spécialisées pour effectuer de nombreux tests de chutes et de résistances aux impacts, afin de s’assurer de la bonne protection apportée aux téléphones ».

Quelques exemples des protocoles de tests des coques RhinoShield.

Détail qui a son importance : les protections RhinoShield sont garanties sans Bisphénol A,F et S, des composants soupçonnés d’être à la fois cancérigènes et perturbateurs endocriniens. C’est parce que la marque a fait le choix de ne pas utiliser de polycarbonate ou de thermoplastique, des matériaux que l’on retrouve souvent dans les coques de smartphone. Un choix bienvenu alors que ces protections sont très souvent en contact direct avec la peau, voire avec la bouche des jeunes enfants.

Le CrashGuard, sur un Samsung Galaxy S10.

Allier solidité, design et praticité

Pour RhinoShield, l’utilisateur ne doit pas subir la protection de son smartphone.

Ce qui est important pour nous c’est de concevoir des produits que nos utilisateurs aiment utiliser au quotidien, qu’ils ne soient pas une contrainte ou une obligation, mais qu’ils deviennent des outils de tous les jours. Ainsi, notre priorité dans la conception de nos coques est donc la recherche d’un équilibre entre résistance et élégance sans aucun compromis.

Un design qui est resté, au fil des années, un élément important de la conception des protections pour RhinoShield. La marque propose maintenant une large gamme de coques protectrices pour de nombreux smartphones. Des protections qui peuvent prendre la forme de bumper et entourer votre téléphone, ou bien des coques recouvrant complètement le châssis du téléphone comme la SolidSuit. Et pour chaque produit, un choix important de couleurs et de personnalisations est laissé à l’utilisateur. RhinoShield propose aussi des protections d’écran :

  • soit en verre trempé, ce qui offre une meilleure résistance aux rayures et aux traces de doigts
  • soit en polymère ShockSpread, pour une résistance accrue aux chocs violents

En plus de ces protections, RhinoShield propose désormais une large gamme d’accessoires. Dont des objectifs photo qu’il est possible de monter rapidement sur la coque pour faire de la macrophotographie ou de l’ultra grand-angle. Vous pouvez apprécier le résultat dans un article de prise en main de ces accessoires.

Déjà prêt pour les Huawei P30 et Samsung Galaxy S10

Commercialisés depuis peu, les Samsung Galaxy S10 disposent déjà de protections adaptées. Il est possible d’équiper ces Samsung Galaxy S10 et S10+ du CrashGuard, le bumper qui est ici disponible en noir, rose et blanc. La coque complète SolidSuit, elle, est disponible en trois finitions, et pour les trois Galaxy S10 : noir classique, fibre de carbone et cuir. Une coque qu’il sera bientôt possible d’équiper des objectifs photo de la marque.

Notez aussi que RhinoShield propose des protections d’écran antichoc Flex, spécialement conçues pour les bords incurvés et le capteur d’empreinte sous l’écran de ce smartphone.

À l’occasion de ce partenariat, RhinoShield offre une réduction de 10% aux lecteurs de FrAndroid. Pour en profiter, il suffit de rentrer le code promo FRANDROID lors de votre achat.

Enfin, pour les personnes attendant la livraison de leurs futurs Huawei P30 ou P30 Pro, sachez qu’eux aussi vont avoir le droit aux protections et aux objectifs photo RhinoShield. Ces produits arriveront dans les prochaines semaines, nous vous conseillons de consulter régulièrement le site de la marque pour être tenu au courant.

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