Prise en main de l’Aquaris E10, la première tablette de BQ à quitter l’Espagne

 
La marque bq a présenté mardi à Madrid deux nouveaux produits, un smarphone et une tablette, qui arrivent de façon imminente sur le marché français. Nous avons évidemment eu l’occasion de prendre en main le smartphone, mais également la tablette de 10,1 pouces qui répond au nom d’Aquaris E10.
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Fiche technique

Comme vu hier avec la présentation de l’entreprise, bq a présenté deux produits : un smartphone et une tablette. Le smartphone a déjà été l’objet d’une prise en main, et il ne reste alors plus que la tablette à nous mettre sous la dent. Cette ardoise possède donc un écran de 10,1 pouces (1920 x 1200 pixels en format 16:10) et fonctionne elle aussi sous Android KitKat, pour le moment, avant de passer du côté de Lollipop dans les prochains mois. Contrairement au smartphone, elle ne fonctionne pas sous un SoC signé Qualcomm mais opte pour un processeur octo-core de chez MediaTek, cadencé à 1,7 GHz et couplé à 2 Go de mémoire RAM. La capacité de stockage interne de l’appareil est de 16 Go et peut être augmentée grâce à une carte micro-SD qui permet de disposer de 32 Go supplémentaires. À l’arrière de l’objet, on trouve un capteur de 8 mégapixels pour les photos occasionnelles, tandis qu’en façade, la tablette se pare d’un capteur de 5 mégapixels qui semble assez idéal pour la visio. Enfin, l’Aquaris E10 est alimentée par une batterie de 8680 mAh, qui devrait lui permettre de tenir assez longtemps la charge.

Design et prise en main

Question design, on va répéter ce qu’on a dit avec l’Aquaris E5 4G : il y a une unité dans les produits que propose bq. Le rectangle aux coins arrondis – excusez la description simplifiée – est partout, et encore sur cette tablette. Du coup, on est sur quelque chose de basique avec des courbes droites. Un vrai objet travaillé au niveau à bulle.
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Côté prise en main, cette tablette est assez imposante avec dimensions de 243,5 x 165 x 9 mm. Mais à y regarder de plus près, ce n’est pas non plus énorme pour une tablette de cette taille, et à titre de comparaison, la Nexus 10 affiche des dimensions de 263,9 x 177,6 x 8,9 mm. La tablette de bq est donc moins large (à l’horizontale) de 2 centimètres, plus large de 1 centimètre, et aussi épaisse. bq se targue d’ailleurs d’avoir réussi à bien réduire les bordures d’écran, mais difficile de valider cette donnée de façon brute.
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Comme toujours avec un appareil de cette dimension, le poids est assez conséquent (550 grammes). Cela change beaucoup de ce qu’on a pu voir sur la Xperia Z3 Tablet Compact par exemple avec ses 270 grammes, mais les deux objets ne jouent pas non plus dans la même cour. Ce poids semble bien réparti, et comme l’Aquaris E5, l’appareil bénéficie d’une impression de solidité remarquable pour une construction en plastique.

Ecran, interface et performances

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Avec une densité d’environ 224 pixels par pouce, l’écran de cette tablette ne semble pas optimal. C’est d’ailleurs ce que l’on ressent à l’utilisation, avec une qualité qui ne se différencie pas de ce qu’on trouve ailleurs pour cette gamme. Ce qu’on peut en dire, c’est que cet écran à l’air tout à fait classique. Côté interface, c’est la même rengaine que pour le smartphone de la firme. « Pas d’argent à gaspiller » dans des surcouches pompeuses aussi en temps et en énergie, et un Android presque Stock. Seul l’application bq destinée à la garantie et au SAV vient se greffer parmi celles existantes. Pour l’heure, la tablette est propulsée par Android 4.4.2 KitKat mais devrait bénéficier d’Android 5.0 Lollipop dans le courant de l’année 2015.

Comme précisé sur la fiche technique, Qualcomm a laissé sa place à MediaTek sur cette ardoise, avec un processeur octo-core cadencé à 1,7 GHz qui semble suffisamment puissant pour faire tourner des tâches multimédias sans problème, d’autant qu’il est couplé à 2 Go de mémoire RAM. Avec seulement quelques minutes à naviguer sur l’appareil, on ne constate en tout cas rien d’anormal.

Premiers avis

À première vue, on se dit que cette tablette va certainement avoir du mal à exister. La faute peut-être à un tarif un peu élevé – 270 euros pour la version Wi-Fi et 310 euros pour la version 3G – et à un appareil qui ne possède pas vraiment d’élément différenciateur. Elle servira en tout cas de premier essai pour bq sur les marchés européens, avant qu’ils n’accueillent peut-être d’autres produits du constructeur espagnol. La tablette semble néanmoins solide et fiable, et encore une fois, le suivi et la philosophie de bq pourront être rassurants pour le consommateur. Alors pourquoi pas.


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