C’est le début de la fin pour les DVD et Blu-ray

 
Un grand nom du cinéma vient d’annoncer la fin de la vente de DVD et de Blu-ray (4K ou non) en Australie. La première étape d’une lente agonie pour le format physique.
Des disques Blu-Ray
Des disques Blu-Ray // Source : Pixabay

On entend souvent dire que Netflix, et plus généralement les plateformes de streaming, tue le cinéma. Cette assertion mérite évidemment débat, mais c’est occulter la véritable victime de ce nouveau mode de consommation : les formats physiques. Après des années de cohabitation, le premier clou vient d’être enfoncé dans le cercueil des DVD et Blu-ray par… Disney.

Les DVD et BR Disney, c’est fini (en Australie) ?

Selon Sanity, un revendeur australien spécialisé dans les CD, DVD et Blu-ray, Disney se retire du marché physique en Australie et en Nouvelle-Zélande. Les Gardiens de la Galaxie vol. 3 devrait donc être le dernier film du studio à être vendu sur galette au pays des kangourous. L’annonce a évidemment de quoi faire bondir puisque la marque de la souris aux grandes oreilles possède de grandes licences, dont Marvel, Star Wars ou tout le catalogue de la 20th Century Fox.

Cette décision intervient alors que la chute des ventes de films au format physique n’a de cesse de progresser, au profit des plateformes de streaming. Disney est assurément bien positionné pour effectuer cette transition puisque tout son contenu peut être rendu accessible facilement sur sa plateforme en ligne, Disney+.

Disney n’a pas encore confirmé officiellement ce retrait du marché australien.

Le début de la fin pour les DVD et Blu-ray

Si cette information venait à se confirmer, ce serait une mauvaise nouvelle pour les fans de DVD et Blu-ray. Bien que cela soit très localisé actuellement et ne concerne qu’un seul studio — aussi gigantesque soit-il –, c’est un signe particulièrement fort pour l’industrie. Comme pour les vidéoclubs à une époque, cette annonce pourrait bien signer le début d’une lente agonie pour ces formats, menant à leur disparition totale.

Précisons toutefois que le marché australien possède ses propres particularités et que cela ne signifie pas pour autant que ce pourrait être le cas partout dans le monde dans un avenir proche. Mais à long terme, il est difficile de voir un futur radieux pour l’industrie du cinéma sur disque.


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